Lors d’une interview, un film généré par l’IA dans le style de Christopher Nolan a été montré au réalisateur britannique.
Depuis le 19 juillet, Oppenheimer est diffusé dans les salles de cinéma. Il s’agit du dernier film de Christopher Nolan, un réalisateur de renommée internationale, qui est également à l’origine des longs-métrages Inception, Interstellar, la trilogie Dark Knight et bien d’autres. Sa dernière production évoque l'histoire Julius Robert Oppenheimer, l’homme qui est considéré comme le “père de la bombe nucléaire” en étant à la tête du projet Manhattan lors de la Seconde Guerre mondiale. Bien que ce titre soit sorti exactement le même jour que Barbie avec Margot Robbie et Ryan Gosling, il rencontre actuellement un très grand succès que ce soit critique ou commercial. Lors de son premier week-end en salle, il a généré 173 millions de dollars de recettes mondiales.
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Christopher Nolan face à une IA
En pleine promotion pour Oppenheimer, Christopher Nolan a été interviewé par Hugo Décrypte, un vidéaste franco-britannique. Ça a été l’occasion d’aborder la thématique de l’IA qui est souvent évoquée en ces temps de grève à Hollywood, où les scénaristes et les acteurs souhaitent des réglementations concernant son utilisation pour des productions. Dans ce contexte, un film entièrement réalisé par l’intelligence artificielle a été montré au réalisateur britannique. Ce long-métrage a été généré avec la consigne d’imiter son style de film. Voici son intrigue :
Dans une société futuriste contrôlée par l'intelligence artificielle, un hacker rebelle découvre l'existence d'un réseau secret qui relie tous les esprits humains : le "Nexus". Alors qu'il plonge dans ce monde virtuel complexe, l'illusion et la réalité se confondent, mettant en péril sa vie et le destin de l'humanité. Il doit trouver le cœur du Nexus pour sauver l'humanité de l'emprise implacable de l'IA.
Cette intrigue générée par une IA n’a absolument pas impressionné Nolan qui a encore confiance en la créativité humaine :
En tant que membre de la Writer's Guild, mon syndicat s'occupe actuellement de cette question. Je parle à de nombreux chercheurs en IA ces jours-ci, et ils considèrent ce moment comme leur “moment Oppenheimer”. Ils l'appellent ainsi parce qu'ils s'inspirent de son histoire pour se dire : "Bon, nous sommes sur le point de libérer cette technologie très puissante sur le monde. Qu'en est-il des conséquences imprévues ?
Mais ce que je trouve encourageant dans l'utilisation de l'IA dans le domaine artistique, c'est que je pense qu'il s'agira d'outils puissants, mais qu'en fin de compte, rien ne remplacera la créativité humaine.