CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
News culture Le réalisateur de Die Hard et Predator a fini en prison à cause de ce film… et d’un simple mensonge
Profil de Jinxeb,  Jeuxvideo.com
Jinxeb - Rédaction jeuxvideo.com

Il ne faut jamais plaisanter avec les agents fédéraux et la justice américaine ! John McTiernan l’a appris à ses dépens et doit amèrement le regretter. Il y a vingt ans, une sombre affaire a placé le célèbre cinéaste dans le viseur du FBI… alors qu’il n’était même pas au centre de celle-ci ! Voici comment les déboires d’un tournage ont signé l’arrêt brutal de la carrière de réalisateur de John McTiernan.

13 929 vues

Une avalanche de films phare ruinée par l’effet boule de neige

Hop, petite interrogation : si l’on vous mentionne le nom de John McTiernan, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ? Pour certains d’entre vous, cette question peut vite poser une colle car le réalisateur n’a rien produit depuis… 2003. De prime abord, cette absence peut paraître incompréhensible tant le cinéaste était l’une des personnalités les plus importantes et les plus en vogue à Hollywood vers la fin des années 80 et durant toute la décennie des nineties, notamment pour ses incroyables contributions au cinéma d’action. À n’en pas douter, beaucoup d’entre vous auront relié le nom de McTiernan à des longs-métrages comme Predator et Die Hard – bon, on vous a un peu aidé dans le titre ! –, mais sa filmographie ne se résume pas qu’à cela. Dans son palmarès de réalisateur, aussi succinct qu’efficace, on retrouve aussi À la poursuite d’Octobre rouge, Last Action Hero ou encore Une journée en enfer (Die Hard 3), pour ne citer qu’eux.

John McTiernan aux côtés d'Arnold Schwarzenegger (Predator) et de Bruce Willis (Die Hard)

Le réalisateur de Die Hard et Predator a fini en prison à cause de ce film… et d’un simple mensongeLe réalisateur de Die Hard et Predator a fini en prison à cause de ce film… et d’un simple mensonge

En un rien de temps, le réalisateur réussit la prouesse d’enchaîner trois cartons cinématographiques, reçus très positivement du côté de la critique et du box-office, et devient une valeur sûre à Hollywood. Malgré tout, si les sociétés de production lui font confiance, on ne peut pas dire que McTiernan accorde la sienne à n’importe qui. Comme on va le voir, sa méfiance – mais pas que ! – va lui jouer un sacré tour… au point de stopper net sa carrière de cinéaste jusqu’alors couronnée de succès, si l’on ne tient pas compte de quelques passages à vide avant qu’il ne reprenne les rênes de la licence Die Hard avec le troisième épisode. Le plus fou dans tout cela, c’est que le réalisateur pourrait encore être derrière une caméra… si une journaliste du nom d’Anita Busch n’avait pas mis le nez dans les affaires de… Steven Seagal, l’acteur culte de films d’action de la fin des années 80 et du début des années 90.


Après l’Affaire Pélican, McTiernan devient la vedette de… L’affaire Pellicano

En se lançant dans le milieu du journalisme, Anita Busch savait pertinemment qu’elle allait devoir prendre des risques au moment de proposer ses sujets à la rédaction de The Hollywood Reporter. Clairement, elle n’a pas choisi la facilité – ni la sécurité, d’ailleurs – en prenant la décision d’enquêter sur les potentiels liens que l’acteur Steven Seagal tissait avec la mafia. À cette époque, lorsque l’on fait partie du gratin hollywoodien et que l’on a des choses à cacher ou des affaires à régler, on a vite fait de faire appel à Anthony Pellicano, un détective privé dont la clientèle de stars pourrait tenir sur une liste longue comme le bras. Ainsi, en voulant effrayer la journaliste et la dissuader d'enquêter sur Seagal, Pellicano donne le coup d’envoi de sa chute… et de celle de John McTiernan, véritable dommage collatéral dans cette affaire.

À la poursuite d'Octobre rouge (gauche, 1990) et Last Action Hero (droite, 1993)

Le réalisateur de Die Hard et Predator a fini en prison à cause de ce film… et d’un simple mensongeLe réalisateur de Die Hard et Predator a fini en prison à cause de ce film… et d’un simple mensonge

Conscient du danger encouru par la journaliste, les autorités prennent l’affaire très au sérieux et remontent vite le fil de cette affaire, arrêtant Alexander Proctor, l’homme de main de Pellicano, et lançant une perquisition dans les bureaux du détective privé le plus sollicité de Los Angeles. Sur place, les agents se rendent compte que ce dernier a pas mal de choses à cacher, notamment des armes et des explosifs mais, surtout, une quantité folle d’enregistrements et de retranscriptions censées être confidentielles. Grâce à cette incursion dans les locaux de Pellicano, le FBI réalise que le détective a la fâcheuse manie de conserver une copie des échanges avec ses clients réalisée à leur insu. Ni une ni deux, les agents fédéraux font donc le tri dans ce bazar audiophonique et y découvrent un enregistrement dans lequel figure… John McTiernan. De fil en aiguille, le célèbre cinéaste va être auditionné et c'est là que tout va s’écrouler… à cause d’un simple mensonge !


Lie Hard, quand McTiernan s’enfonce dans une spirale de mensonges

Le réalisateur de Die Hard et Predator a fini en prison à cause de ce film… et d’un simple mensonge
Pellicano et McTiernan se connaissent bien puisque le cinéaste a fait appel au détective durant la deuxième moitié des années 90 (en 1997, précisément) dans le cadre de son divorce avec la productrice Donna Dubrow. Mais ce n’est pas pour cette « demande » auprès de Pellicano que McTiernan est auditionné en février 2006. En réalité, le cinéaste a, de nouveau, fait appel au détective lors de la production de son avant-dernier film, Rollerball (adaptation d'une nouvelle de William Harrison, Meurtre au Jeu de Boules, et remake du film de 1975, disponible sur Amazon Prime Video). En août 2000, légèrement paranoïaque, il le sollicite pour mettre le producteur Charles Roven sur écoute car il soupçonne ce dernier de vouloir entraver le tournage du film et souhaite, à la fois, anticiper le moindre mauvais tour de Roven et trouver des éléments qui jouent en sa défaveur. Ça, McTiernan le dissimulera au FBI lorsque l’un des agents du bureau le questionnera sur le nombre de fois où il a fait appel à Pellicano. Vous voyez la chute venir : le cinéaste a répondu qu’il n’avait eu affaire à lui qu’une seule fois – lors de son divorce –, creusant ainsi sa propre tombe professionnelle en mentant à un agent fédéral…

Le réalisateur de Die Hard et Predator a fini en prison à cause de ce film… et d’un simple mensonge
À cet instant, McTiernan se retrouve impliqué dans « l’affaire des écoutes illégales Pellicano » et il comparaît devant la justice en avril 2006, où il obtient un accord avec les procureurs. Malgré tout, la justice n’est pas totalement convaincue et le soupçonne d’avoir menti sous serment. Pour se défendre, McTiernan engage un nouvel avocat et demande à ce que son précédent plaidoyer soit retiré. Les procédures juridiques s’enchaînent – il échappe à une première peine d’emprisonnement –, mais tout ceci va jouer en sa défaveur lors de la réouverture de l’affaire quelque temps plus tard. Cette fois, deux chefs d’accusation (mensonge auprès du FBI et parjure lors de la précédente procédure judiciaire) pèsent sur lui et il est contraint de plaider coupable, suite à un accord, réduisant la nouvelle peine souhaitée contre lui mais augmentant la précédente, celle qui fut annulée. Ainsi, un an d’emprisonnement, trois ans de probation supervisée et 100 000 dollars d’amende sont retenus contre lui.

En parallèle, et depuis 2006, il lui est impossible d’entreprendre le moindre tournage, à la fois en raison de son implication dans l’affaire Pellicano et parce qu’aucune assurance ne lui apporte le soutien nécessaire. McTiernan est dans une impasse et, en août 2012, la sanction est confirmée, même si la Cour suprême lui accorde une ultime défense qui n'aboutira à rien. Quelques mois plus tard, en avril 2013, il rejoint la prison fédérale de Yankton pour y purger sa peine… qu’il n’effectuera pas dans sa totalité derrière les barreaux puisqu'il est libéré au bout de 328 jours et passera les jours restants sous résidence surveillée dans son ranch du Wyoming. Aujourd’hui, en grande difficulté financière, le cinéaste essaie de rebondir et rembourser ses dettes sauf que, depuis sa libération, il n’y a rien eu de concret, donnant l’impression que la carrière de McTiernan est malheureusement derrière lui. Quand on sait que, grâce à la loi américaine et à la prescription, il aurait pu s’en sortir en disant la vérité, le constat n'en est que d’autant plus triste.


Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
RoseRosenbergX RoseRosenbergX
MP
Niveau 17
le 14 août 2023 à 16:28

21 ans après! JVC au coeur de l'actualité.

Il parait que Lady Di est morte et que Kennedy s'est fait assassiné suite à un complot.

Lire la suite...
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Star Wars Outlaws
30 août 2024
3
Senua's Saga : Hellblade II
21 mai 2024
4
Hades II
2024
5
Kingdom Come Deliverance 2
2024
La vidéo du moment