Dr. Emily Zarka, animatrice et scénariste de la série Youtube "Monstrum", a donné une interview au média NME pour discuter des inspirations derrière les monstres et Primordiaux de Final Fantasy XVI.
Alors que les boss et invocations du premier Final Fantasy reprenaient directement des monstres du bestiaire de Donjon & Dragon, à l'image du Léviathan, de la Liche, du Kraken, Tiamat ou bien encore Marilith, la série a depuis bien étendue son éventail d'inspiration. Le Dr. Emily Zarka, expert en monstres et mythes, a été invitée par NME pour discuter des inspirations de la mythologie du monde réel qui ont servit à la création des Primordiaux de Final Fantasy XVI.
Dans le monde de Valisthea, endroit où se déroule l'intrigue du dernier Final Fantasy, les Primordiaux sont des entités surpuissantes qui peuvent être invoquées par leurs invocateurs humains, appelés Émissaires, auxquelles leurs pouvoirs sont liés. Bien que les Primordiaux soient différents entre eux, ils s'inspirent tous de mythes du monde réel. Tout d'abord, Emily Zarka souligne qu'Ifrit est inspiré de la mythologie pré-islamique avec les Djinns : des êtres spirituels à la fois bon et mauvais, faits de feu et de lumière, qui seraient le lien entre le royaume céleste et le royaume des humains. Pour Odin, il s'agit évidemment du roi des dieux du même nom dans la mythologie scandinave.
Final Fantasy et le métissage culturel
Pour le cas de Garuda, Primordiaux du vent, Zarka précisera qu'elle se rapproche beaucoup de la représentation biblique des anges, beaucoup plus "terrifiant" que leurs équivalents chérubin. Cela se remarque beaucoup avec ses nombreuses ailes. L'imagerie angélique se propage également jusque dans son combat de boss aux allures apocalyptique.
Ce que j'aime vraiment dans ce que je vois, c'est que nous avons une combinaison de différentes périodes historiques, de différentes mythologies et de différentes cultures. Du point de vue de la narration, je pense que non seulement cela offre beaucoup de contenu, mais du point de vue du joueur, ou même d'un spectateur, je trouve cela vraiment inspirant. Je pense que cela démontre qu'en tant qu'humanité, nous sommes plus semblables que différents, même si c'est à travers nos monstres, nos dieux, nos mythes, cela participe simplement à un monde meilleur et dans ce cas, un meilleur jeu." Dr. Emily Zarka chez NME
Un mélange de culture qui permet probablement à Square Enix de dépasser les trois millions d'unités distribuées pour son Final Fantasy 16, disponible en excluvisivité sur PlayStation 5 depuis le 22 juin dernier.