Disponible depuis le 25 mai dernier, Le Seigneur Des Anneaux : Gollum défraie la chronique. Que ce soit parmi la presse ou le public, le jeu ne plaît pas. Mais alors qu’est-ce qui ne va pas ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Comment cela aurait pu être autrement ? Daedalic était pourtant plein de bonne intention ! Nous allons tenter de répondre à toutes ces questions dans notre nouvel épisode des 5 choses à savoir.
Sommaire
- Des graphismes d’un autre temps
- Des mécaniques datées
- Système de choix mal optimisé
- Des contrôles à revoir
- Trop de bugs tuent le bug
Des graphismes d’un autre temps
Pas besoin d’être un expert en jeu pour comprendre que les graphismes du jeu Gollum ont un sérieux problème. On est presque sur un niveau PS3/Xbox 360. Teintes aléatoires, texture peu détaillée et lumière pâle sont au rendez-vous, on est bien loin des dessins de Tolkien dont les développeurs ont dit s'inspirer. Le personnage de Sméagol est pourtant réussi, que ce soit visuellement qu’au niveau des animations, mais ça ne fait pas oublier les autres personnages, qui eux n’ont pas bénéficié du même soin (Sefut et les Orcs). Pour régler tout ça, il n’y a pas de secret : le sacro-saint patch de texture ou des mises à jour qui intensifie les effets visuels. Pour plus d’informations, le nouvel épisode des 5 choses à savoir est disponible juste au-dessus.
Des mécaniques datées
En plus d’être agréable à l'œil, le contrôle du personnage Gollum est niquel, fluide comme c’est par permis. Mais le côté satisfaisant des déplacements n’est pas du tout aidé par la progression du jeu. Le titre de Daedalic devait nous proposer un jeu semi-ouvert qui se retrouve finalement être un jeu plus fermé, un grand couloir où les capacités de Sméagol se retrouvent presque sans intérêt. L’équilibre entre zone ouverte et zone fermée est quasi inexistant, il est pourtant possible aujourd’hui de créer un bon équilibre entre open world et couloir (Jedi Survivor récemment par exemple). En plus de ça, malgré ses quelques phases dynamiques, ce jeu d’action-aventure est très mal rythmé, il est surtout lent avec peu d’adrénaline. Le titre gagnerait à diminuer ces cinématiques pour prendre en rythme. Pour plus de précisions, le nouvel épisode des 5 choses à savoir est disponible au début de l’article.
Système de choix mal optimisé
On a bien conscience que Daedalic à tenté de faire un jeu très narratif pour nous impliquer émotionnellement. Pour ce faire, les développeurs ont imbriqué un système de choix qui joue avec la dualité de Sméagol. À différents instants du jeu, nous allons être confrontés à des dilemmes avec une perspective positive et une perspective négative. Cela ajoute de la psychologie à tous les personnages du jeu et donne un intérêt considérable aux multiples dialogues. Seulement voilà, ce système de choix n’a tout simplement aucune conséquence, de quelque manière que ce soit sur le scénario ! Ce manque d’impact aurait pu être corrigé par une modification des caractéristiques physiques de Gollum en fonction des perspectives choisies par exemple. Pour plus de détails, le nouvel épisode des 5 choses à savoir est disponible en auto-play.
Des contrôles à revoir
On vous parlait plus haut de la fluidité de mouvements du personnage, cela aurait dû être de paire avec des commandes ergonomiques, mais ce n’est pas le cas. On a à faire à un gameplay rigide où les distances sont difficiles à jauger. Ce qui est très agaçant quand la plupart des moments du jeu sont des phases de grimpettes et d’escalade. Tout est aléatoire, une fois Gollum s’accroche, une autre fois il s’accroche pas. On a l’impression d’être revenu à l’époque de Castlevania 64 où chaque saut était une épreuve et nous forçait à mourir à chaque passage pour espérer réussir à la prochaine résurrection. Le titre de Daedalic se transforme alors en énorme die and retry. Bref, à optimiser de toute urgence. Pour en savoir plus, le nouvel épisode des 5 choses à savoir est disponible en tête d’article.
Trop de bugs tuent le bug
Un jeu comme ça écope bien sûr de sa flopée de bugs, pour tout vous dire on ne pensait pas en avoir autant. Visage déformé à la manière de Mass Effect Andromeda, script qui ne s’affiche pas, personnage bloqué devant une porte qu’il est censé ouvrir. De nombreux joueurs ont été obligé de recommencer des chapitres, voir le jeu entier, à cause de ces bugs. Vous l’avez compris, ce jeu d’action-aventure a besoin d’un bon coup de plumeau et peut-être qu’avec le temps, avec des patchs et des mises à jour, il remontera la pente à l’instar d’un certain No Man Sky. Pour en apprendre davantage, nous vous invitons à regarder le nouvel épisode des 5 choses à savoir disponible tout en haut de la page.