Même à son échelle, sa dernière vidéo a cartonné. Squeezie, créateur numéro 1 sur Youtube, a réalisé un tribunal des bannis en conditions réelles. Un concept qui a généré du cyberharcèlement pour l'une des jurés, qui a réagi il y a peu.
Une vidéo du Squeezie qui provoque du cyberharcèlement
C’est l’une des vidéos les plus vues récemment sur la chaîne de Squeezie avec plus de 7 millions de vues. Le tribunal des bannis cartonne. Le principe ? En tant que juges, Gotaga, Squeezie et Kameto reviennent sur les actes et/ou propos de certains spectateurs qui les ont poussés à les bannir. Un concept d’émission souvent tenu en direct mais qui est cette fois-ci réalisé dans la vraie vie. Décor de tribunal, costume de juge mais aussi assemblé de juré et vrais bannis sont de mise. Un buzz de la vidéo probablement aussi dû à la prise à partie de Audrey, l’une des jurés de l’émission. Lors d’un live avec le streameur BotKZ, elle explique avoir mis du cœur à l’ouvrage :
J’ai eu des gens de la prod qui m’ont demandé si j’étais OK pour faire partie des gens qui prenaient la parole, raconte Audrey. Il faut savoir qu’il y a plein de gens qui ont répondu qu’ils n’étaient pas trop chauds, ce que je comprends aussi, c’est compliqué de prendre la parole comme ça dans une vidéo qui va faire des millions de vues.
Lors de l’émission, elle intervient à de nombreuses reprises pour exprimer son point de vue afin de challenger la défense de l’accusé. Un comportement qui lui vaut de nombreuses critiques, notamment sur Twitter :
Ça y est une femme donne son avis (très pertinent) sur des comportements toxiques et tous les détraqués de ce réseau en font un bouc émissaire.
— M8 Squeezie (@xSqueeZie) April 19, 2023
La vidéo dénonce exactement ce que vous faites ici : insulter, basher, harceler, parce qu’on est anonyme.
Remettez vous en question https://t.co/g5gvaCBEbB
"Des insultes hardcores"
Un cyberharcèlement qui dépasse le cadre de son implication dans la vidéo. Si elle estime que les gens “ont le droit de ne pas être d’accord avec moi” car c’est la liberté d’expression, ce sont les insultes sur le physique ou les incitations à la violence qui ne passent pas :
Moi, personnellement, je n’ai absolument aucun problème. C’est-à-dire que quand je lisais des tweets, dès que c’était “casse les c*uilles” j’étais en mode : d’accord, oui, tu as le droit. Moi ce qui va me gêner, c’est dès que ça part sur le physique, quand ça part sur de l’incitation à la violence, quand ça part sur des insultes hardcore.
Comme montré ci-dessus, Squeezie a pris la défense d’Audrey dans un tweet mais plus en longueur lors de l’un de ses directs. Il explique que c’est "quelqu’un de la communauté prenant son courage à deux mains" en pointant du doigt la gravité des actes de certains. Il conclut même en disant qu’il a "honte de sa communauté".