Nvidia continue de nous surprendre avec ses technologies pionnières. Après le déploiement du DLSS et du Ray Tracing, les nouvelles cartes graphiques RTX risquent de bien nous surprendre avec l’arrivée de cette technologie.
Une technologie Nvidia qui améliore les performances en Ray-Tracing
Quand Nvidia a annoncé la gamme RTX 4000 avec son architecture Ada Lovelace, ils nous ont présenté toute une gamme de nouvelles fonctionnalités. Ainsi, on a pu découvrir le DLSS 3 (Deep Learning Super Sampling), qui permet de profiter de performances ultra boostées grâce à la puissance de l’IA, mais aussi, d’autres features un peu plus mises de côté.
En effet, si le ray-tracing permet de nous faire profiter d’effets de lumières saisissants, il possède tout de même un gros défaut que tout le monde reconnaît. Les performances ne sont pas toujours au rendez-vous dès l’instant où l’on active le mode Ray-Tracing. On a rien sans rien, et si vous souhaitez profiter d’un meilleur rendu visuel, il faut sacrifier une bonne partie de notre framerate.
Dans certains jeux, les pertes de performances peuvent être énormes, comme sur Hogwarts Legacy et d’autres expériences blockbusters. Mais heureusement, Nvidia a pensé à tout avec cette génération de cartes graphiques. Les derniers modèles Ada Lovelace en date son : la RTX 4090, 4080 et 4070 Ti. D’autres modèles devaient pointer le bout de leurs nez dans les mois à venir, et permettre à de nombreux joueurs de monter leur nouvelle tour gaming, ou tout simplement d’améliorer la leur.
Nvidia met en ce moment en lumière leur outil Opacity Micro Maps (OMM) qui pourrait tout bonnement améliorer grandement les performances en Ray-Tracing. Cette outil permet au Ray-Tracing d’ignorer certains petits objets, notamment les particules, afin de focus sur les endroits où l’on a réellement besoin d’un effet de Ray-Tracing.
Actuellement, le Ray-Tracing permet à votre carte graphique de projeter des rayons vers des objets, disposants chacun de spécificités (brillances, opacités, réfraction, etc.) et de simuler l’effet de lumière adéquat en fonction de la source lumineuse la plus proche (soleil, lampe, bougie, etc.).
Cette fonctionnalité est donc extrêmement gourmande en ressource, et on le remarque très bien dès lors qu’on l’active dans nos jeux. Petit problème : les rayons envoyés percutent aussi les particules (fumée, pluie, feuillage), ce qui demande à votre carte graphique de calculer des effets sur des objets vraiment minimes.
L’Opacity Micro Maps devrait pouvoir aider votre pauvre petite carte graphique dans certains jeux très détaillés. Ainsi, l’OMM permet au Ray-Tracing permet de réduire le nombre d’interactions entre les lancers de rayons, et selon Nvidia, cela pourrait apporter jusqu’à 40% de performances en plus dans certaines scènes.
Quels jeux seront affectés par ces changements ?
Les développeurs intéressés par la technologie peuvent d’ores et déjà essayer l’outil, mis à disposition par Nvidia sur Github.
Cette technologie pourrait être redoutablement efficace sur certains jeux. En effet, l’optimisation du Ray-Tracing est encore une chose parfois difficile à mettre en place dans certains studios. Parfois, en lançant un jeu récent, on peut se rendre compte des performances amoindries par l’activation du Ray-Tracing sans que les changements visuels n’en vaillent la peine.
Désormais, les jeux les plus lourds et les plus gourmands peuvent travailler avec cet outil afin d’optimiser au mieux vos performances. Entre l’OMM et la grosse mise à jour du DLSS, Nvidia mise désormais sur des travaux d’optimisation en plus de proposer des cartes graphiques ultra performantes.
Malheureusement, l’OMM n’est disponible que sur les cartes graphiques de dernière génération, à savoir les modèles RTX 4000, qui sont encore assez chères.
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