Saga emblématique du cinéma d'horreur, Scream vient d'accoucher d'un sixième épisode au cinéma, hier même. L'occasion pour la production de mener leur campagne marketing tambour battant, y compris en France au sein du célèbre Musée Grévin.
Peekaboo
Débutée en 1996 sous la coupe du réalisateur Wes Anderson, la franchise Scream est particulièrement iconique : sa figure de proue, Ghostface, s'est vite inscrite comme l'un des emblèmes de la pop-culture, d'ailleurs parodiée dans un certain Scary Movie peu de temps après. Ce qui était à la base pensée comme une trilogie deviendra finalement une série bien plus dense, avec six films dont le dernier vient de sortir au cinéma. Un an seulement après Scream, diffusé l'année dernière.
Bref, un petit événement dans le monde du slasher et pour aider à sa notoriété, les différentes sociétés de production ont décidé d'accentuer la communication, notamment en France : c'est donc au sein du Musée Grévin qu'une représentation de Ghostface a été placée, qui n'est en réalité pas une statue de cire mais un véritable comédien. Le but, c'est évidemment de prendre à l’improviste les visiteurs, frissons de surprise à l'appui.
La vidéo promotionnelle de la caméra cachée est disponible ci-dessus, pour les curieux.
Scream VI, ça donne quoi ?
Si l'on entend beaucoup parler de Scream VI ces temps-ci, par exemple avec ce genre de vidéo marketing ou pléthore d'affiches placardées un peu partout en France, il paraît tout autant intéressant de se pencher sur sa réception critique. Pour le coup, le public s'avère plutôt conquis puisqu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, la moyenne des spectateurs sur Allociné culmine à 3,9/5, un bien bon score que l'on peut arrondir à quatre étoiles sur cinq.
Néanmoins, l'avis de la presse s'avère beaucoup plus nuancé avec un score moyen de 2,4 sur 5. Voici quelques extraits des différentes critiques, histoire de vous donner un ordre d'idée :
"Amusant, violent et attachant."
4/5 - CinemaTeaser
"Si l'on regrette l'inégalité de cette nouvelle formule, la franchise surprend pour la première fois depuis de nombreuses années. On aurait presque envie de voir Scream 7…"
4/5 - Le Journal du Geek
"Film réalisé par des fans d’horreur pour ceux qui aiment quand ça tranche et ça saigne, toujours aussi blindé de références et de mises en abîme - les héros traqués listent de nouveau tout ce qu’il faut faire, ou pas, pour survivre -, ce « Scream » fait honneur à sa saga."
4/5 - Le Parisien
"Moins nul mais tout aussi inutile que Scream 5, Scream 6 confirme que la saga n'a plus rien à raconter. Une fois ce cynisme digéré, il reste un petit tour de manège amusant et inoffensif, qui a au moins le mérite de décliner la marque Ghostface dans un nouveau décor, et avec de nouveaux personnages réellement installés et assumés."
3/5 - Ecran Large
"Scream VI fonctionne mieux quand il capitalise sur sa propre micro mythologie -celle de Scream 5 en l’occurrence, et de ses deux héroïnes, les sœurs Carpenter, très bien campées par Melissa Barrera (hantée par le fantôme de son père et toujours sur le point de switcher en folie meurtière) et la déjà star Jenna Ortega."
3/5 - Première
"Bref une énorme déception (et pourtant nous faisions partie des défendeurs de Scream 5), si ce n'est une scène d'intro surprenante et maline (à classer dans le top des intros Scream) et quelques scènes de tuerie à la mise en scène efficace."
2/5 - Filmsactu
"L'ensemble peine à convaincre, trop téléphoné, trop englué dans une généalogie compliquée qui perdrait même les plus grands fans. Il faut bien convenir que ce nouvel épisode reste tout de même supérieur au précédent, dont on pensait qu'il avait définitivement enterré la franchise."
2/5 - Le Figaro
"Au-delà de l'emballage formel peu reluisant (jump scares datés sur fond de pop sirupeuse), c'est l'inconsistance même de ce que le film a à raconter et des parcours qu'il offre à ses personnages qui rend l'ensemble affligeant"
1/5 - GQ
"En déplaçant l’action de la province à New York, les concepteurs du film ont sans doute voulu lui donner un léger coup de neuf. Il est vrai que le principe de départ – le cliché, puis la désignation du cliché comme cliché – paraît s’épuiser et donner naissance à d’interminables scènes dialoguées, où les personnages dévoilent eux-mêmes les conventions dont ils sont prisonniers."
1/5 - Le Monde
"Le nouveau duo à la tête de la saga, Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin, ne semble toujours pas savoir que faire des anciennes figures, rejouant ici avec Gale Weathers (Courteney Cox) une énième traque vide de sens dans un immense appartement de l’Upper East Side."
1/5 - Les Inrockuptibles