En attendant Diablo 4, on apprend toujours de nouvelles choses sur la licence phare de chez Blizzard. Et en épluchant le pitch du jeu de base, un journaliste de chez TweakTown a déniché une information surprenante pour l’époque (et omniprésente aujourd’hui). On vous explique !
Diablo avec des microtransactions ?
Tout commence en 1997. C’est cette année que sort un jeu Blizzard qui va marquer le début d’une grande licence du jeu vidéo : Diablo. Ce hack’n’slash va construire les bases pour de nombreux jeux à venir par la suite, mais surtout donner vie à la licence que l’on connaît aujourd’hui et qui va bientôt accueillir son quatrième opus. À l’époque, le jeu est un véritable succès, au niveau des ventes certes, mais surtout de la critique. Mais peut-être que les journalistes auraient été plus sévères si cette fonctionnalité pensée par les développeurs avait été implémentée en jeu à l'époque.
Leur idée ? Proposer du contenu supplémentaire se limitant à des armures ou des armes en échange d’une petite somme. Ces “disques d’extension” auraient été vendus au prix de 4,95$. D’une certaine façon, il s’agissait donc de microtransactions en physique et avant l’heure. Et ces dernières ont été pensées très tôt dans le processus de développement, faisant ainsi partie intégrante du pitch du jeu proposé par Condor à l’époque :
Il y a vraiment deux produits : Diablo, qui fonctionne tout seul, et ses packs d’extensions.
Ces packs prendront la forme d’un CD. Ce dernier contiendra de nouveaux éléments qui seront directement à installer dans le jeu de base Diablo. Ces éléments comprendront des nouveaux objets magiques, des nouvelles créatures, des nouveaux pièges et des nouveaux graphismes.
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Les joueurs achèteront un nouveau disque d’extension ou deux, rentreront à la maison et installeront les nouvelles données en jeu. Ces nouveaux éléments seront incorporés de façon aléatoire quand un nouveau niveau sera généré. Peut-être que le personnage du joueur devrait avoir un goodie immédiatement pour donner un sentiment de satisfaction instantanée.
Diablo Immortal avant l’heure ?
Cette information porte une signification d’autant plus intéressante aujourd’hui puisque les jeux, notamment les jeux mobile, sont aujourd’hui truffés de contenus de ce genre : les fameuses microtransactions. Et il y a d’ailleurs un jeu Diablo qui en a fait les frais : Diablo Immortal. Le jeu mobile a en effet été pointé du doigt à cause de ses (trop) nombreuses microtransactions, qui pousseraient les joueurs à passer à la caisse pour pouvoir jouer en PvP. Quand on sait que cela aurait pu être le cas dès le premier opus, c’est assez effrayant. Mais heureusement, les développeurs se sont ravisés.
Notez que cette idée ne venait pas de nulle part puisque les équipes s’étaient inspirées d’un jeu de cartes bien connu : Magic : The Gathering. Les jeux du genre tournent en effet autour d’un système de nouveaux packs à acheter pour obtenir de nouvelles cartes. Outre l’aspect “collectionnez les toutes”, cela force également les joueurs à passer régulièrement à la caisse s’ils veulent pouvoir rivaliser avec les autres lors de tournois. D’une certaine façon, le principe de microtransactions existe donc depuis un bon moment déjà. Au final, c’est presque étonnant que ces dernières aient pris si longtemps avant d’arriver dans nos jeux vidéo préférés, non ?