Il y a quelques jours de cela, l’auteure J.K. Rowling a pris la parole pour s’entretenir avec Megan Phelps-Roper lors du podcast « The Witch Trials of JK Rowling ». Durant cet entretien, elle y raconte l’écriture du premier livre Harry Potter, une rédaction émaillée de problèmes de couple qui l’ont traumatisé et qui auraient pu avoir de graves répercussions sur la saga qu’elle était en train d’imaginer.
L’auteure des livres à succès se confie comme jamais dans un podcast
En parallèle de la campagne marketing de Hogwarts Legacy, le nom de l’auteure des livres Harry Potter a souvent été cité, et pas nécessairement pour les bonnes raisons. Pour une partie de la communauté des fans du sorcier à la cicatrice, les opinions de J.K. Rowling sont inconcevables. En conséquence, l’autrice a été la cible d’un boycott auquel elle a répondu de manière cinglante. Bien avant cela, certaines personnalités, notamment une actrice que l’on a pu croiser dans la saga, lui ont apporté leur soutien.
Malgré tout, l’auteure elle-même a été claire à ce sujet : elle se fiche de l’image qu’elle laissera derrière elle. Oui, dans les médias, J.K. Rowling ne mâche pas ses mots et, récemment, on lui a de nouveau tendu le micro le temps d’un podcast intitulé « The Witch Trials of JK Rowling ». Au-delà de revenir brièvement sur ses déclarations polémiques qui n’ont « jamais cherché à contrarier qui que ce soit », l’auteure est revenue sur les prémices de la création du premier tome « Harry Potter à l’école des sorciers », faisant par la même occasion des révélations glaçantes.
Le manuscrit du premier Harry Potter aurait pu finir dans les flammes
Au début des années 90, l’auteure est allée vivre au Portugal, notamment pour y exercer le métier d’enseignante et avancer sur son projet littéraire, celui que l’on connaît tous désormais. Elle explique également qu’en 1992, elle a fait la rencontre de son ex-mari, Jorge Arantes, avec qui elle a vécu un mariage compliqué, entretenu par une relation abusive et violente, et eu une fille, prénommée Jessica. Tandis qu’il se montrait de plus en plus possessif et violent, J.K. Rowling a donc envisagé de le quitter. Malheureusement, elle explique que son mari se servait du manuscrit d’Harry Potter comme moyen de pression pour conserver sa femme sous son toit. Elle raconte qu’il menaçait même de brûler les pages noircies par l’encre si elle ne changeait pas d’avis.
Elle rapporte que ce livre signifiait tellement pour elle, à l'époque, qu’elle a pris des risques inconsidérés, allant jusqu’à photocopier, lors de chacune de ses journées de travail, quelques pages par-ci par-là pour en conserver un deuxième exemplaire de peur qu’il mette ses menaces à exécution. Après avoir décrit une énième dispute qui s’est soldée par une plainte au commissariat, J.K. Rowling a retracé son départ du Portugal en 1993. Loin de la relation toxique qui menaçait sa future carrière d’écrivaine, elle a eu la chance de terminer son ouvrage et de pouvoir l’admirer sur les étals quelques années plus tard car, à peu de choses près, Harry Potter aurait pu ne jamais voir le jour ! Si cela vous intéresse, l’ensemble du podcast est à écouter sur les plateformes telles que Spotify ou Apple Music ou à lire sur le site The Free Press.