Le premier film Harry Potter aurait pu être réalisé par Steven Spielberg, mais le célèbre réalisateur a refusé pour une raison qu’il n’avait pas encore expliquée … jusqu’à maintenant.

Harry Potter à l'Ecole des Sorciers : un grand succès, que ne regrette pas Spielberg

Le premier film de la saga, Harry Potter à l'Ecole des Sorciers, est sorti en 2001 au cinéma. Enorme succès avec 974 millions de dollars de recettes lors de sa première diffusion, à l'époque le deuxième film le plus rentable de tous les temps. Il réalise plus d'entrées aux Etats-Unis que Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau et Shrek, deux très gros succès, tout comme en France où il sera vu par plus de spectateurs que les cartons Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain et La Vérité si je mens ! 2. Malgré ces chiffres vertigineux, et malgré le succès phénoménal de la suite de la saga, Steven Spielberg l'affirme : il ne regrette pour rien au monde d'avoir refusé de réaliser le film.

Des désaccords sur l'acteur principal avec J.K Rowling ?

Pourtant, le projet était en bonne voie. En effet, c'est Spielberg qui aurait souhaité à l'origine adapter le premier roman en film, au début des années 2000. A l'époque, des désaccords étaient avancés pour expliquer le retrait de Spielberg du projet. Il aurait souhaité voir Haley Joel Osment (que vous avez vu dans le rôle du fils de Forrest Gump en 1994), âgé de douze ans à l'époque, dans le rôle de Harry Potter. Mais J.K Rowling était catégorique : le casting devait être britannique, et Osment était américain. Spielberg aurait donc décidé de se retirer du projet pour ce désaccord, dirigeant finalement Osment dans A.I. Intelligence artificielle, qui lui vaudra une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 2001. Le film Harry Potter à l'Ecole des Sorciers finira par être réalisé par Chris Columbus, et le rôle principal interprété par Daniel Radcliffe, pour le succès qu'on lui connait. C'était la version avancée à l'époque, mais Spielberg vient d'affirmer qu'il a refusé ce job pour une autre raison.

Passer du temps avec sa famille, la priorité du réalisateur

Dans une interview pour Reliance Entertainment avec le réalisateur S.S Rajamouli, Steven Spielberg explique en fait avoir refusé ce film pour passer plus de temps avec sa famille :

La réalisation personnelle d'à quel point le conflit entre l'art et la famille va vous déchirer en deux m'est arrivée plus tard, après que je me sois déjà établi en tant que cinéaste, en tant que réalisateur. Kate (Capshaw) et moi avions commencé à fonder une famille et nous avons commencé à avoir des enfants. (…) Le choix que je devais faire en acceptant un travail qui me faisait déménager dans un autre pays pendant quatre ou cinq mois où je ne verrais pas ma famille tous les jours … C'était une expérience déchirante. (…) Il y en a eu plusieurs, des films que j'ai choisi de ne pas faire. J'ai choisi de refuser le premier Harry Potter pour passer l'année et demie suivante avec ma famille, alors que mes jeunes enfants grandissaient. J'avais donc sacrifié une grande franchise, ce qu'aujourd'hui, avec le recul, je suis très heureux d'avoir fait, pour être avec ma famille.

Spielberg affirme donc ne rien regretter ... et franchement on le comprend ! Non seulement les fans de Harry Potter ont eu droit à deux très bons films réalisés par Chris Columbus. Mais surtout, Spielberg n'a pas chômé, et a encore enchaîné les très gros succès. Après la sortie de Harry Potter, citons par exemple Minority Report, Arrête-moi si tu peux, Le Terminal, La Guerre des Mondes, Munich, Lincoln, Pentagon Papers, Ready Player One, etc ... Que ce soit en ce qui concerne sa réputation, ou son compte en banque, Steven Spielberg n'a pas à regretter d'avoir manqué le premier épisode de la quatrième franchise la plus rentable de tous les temps.

Le prochain film de Steven Spielberg, The Fabelmans, s'inspire de la jeunesse du cinéaste et sort dans nos cinémas le 22 février. Les fans de Harry Potter, quant à eux, peuvent visiter chaque recoin de Poudlard dans le jeu Hogwarts Legacy, déjà disponible.