Parfois, la réalité n’est pas ce qu’elle semble être : c’est ce qu’a démontré un employé américain accusé de jouer à des jeux vidéo au bureau. Une histoire rocambolesque qui prouve qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences.
Avec le développement massif du télétravail, il y a probablement beaucoup d’employés d’entreprises, grandes et petites, qui s’improvisent une petite pause chez eux pour jouer à un jeu vidéo. Si personne n’est témoin de cette situation et si le travail est fait, on peut facilement se dire que cela ne nuit pas à grand-monde. Mais tout de même, mieux vaut ne pas se faire pincer.
Récemment, sur Twitter, le Daily Union Elections, dédié à la lutte syndicale, a posté un message qui a largement fait réagir : « Amis syndiqués, quel est le meilleur grief que vous ayez jamais gagné ? ». En guise de réponses, de nombreuses personnes ont témoigné de la manière dont ils ont défendu certains de leurs collègues face à des injustices. L’un des messages a grandement fait réagir.
Quand le jeu vidéo s’invite aux heures de bureau…
« Un membre a été accusé de jouer à des jeux vidéo sur son ordinateur de travail et je l’ai fait blanchir en prouvant de manière concluante que la carte graphique fournie par l’employeur ne pouvait pas gérer le jeu gourmand en ressources que son superviseur prétendait avoir vu », explique Erik Strobl sur son compte.
a member was accused of playing video games on his work computer and I got him cleared by proving conclusively that the employer-provided graphics card couldn’t handle the resource-hungry game his supervisor claimed to have seen https://t.co/FIS5yyIy78
— Erik Strobl 🦝 (@erikstrobl) January 25, 2023
Dans un premier temps, l’Américain n’en a pas dit plus sur le cas de son collègue, ce qui a poussé les internautes à spéculer. Certains ont même imaginé un dialogue imaginaire entre un manager accusant un employer de jouer à Call of Duty au travail, tandis que le syndicaliste lui répondrait qu’une carte graphique AMD GTX 960 serait, au minimum, nécessaire pour ça.
"He was playing that new call of duty shit!"
— Matalya (マタリャ) (@HexSay21) January 26, 2023
"Gerald, the new call of duty requires at minimum a GTX 960. This government PC has the performance of an overworked artist on his 7th cup of coffee."
« Si vous êtes accusé d’être un joueur, résolvez le problème comme un joueur »
Après avoir laissé les internautes se questionner durant quelques heures, Erik Strobl a résolu le mystère. Il a expliqué qu’en réalité, l’employé regardait un test de jeux en vidéo durant sa pause. Ce dernier a été aperçu en train de le faire par son manager, qui a tout de suite pensé qu'il jouait lui-même. « Il a été accusé d’avoir installé un logiciel tiers non autorisé sur un ordinateur gouvernemental (ce qu’il n’a pas fait à 100% et qu’il n’aurait pas pu faire, comme je l’ai démontré) » explique-t-il, avant de conclure « Zéro abus de temps ou de propriété de l’État ».
not even close. He watched a game review on his break (which is fine) but he was accused of installing unauthorized third-party software on a government computer (which he 100% didn’t do and, as I showed, couldn’t have done). Zero abuse of time or state property
— Erik Strobl 🦝 (@erikstrobl) January 25, 2023
Certains internautes ont été choqués de constater qu’un manager pouvait tirer de telles conclusions hâtives pouvant mener au licenciement injuste d’un employé. D’autres ont conseillé d’utiliser un smartphone personnel pour faire cela, y compris durant le temps de pause. Mais la manière de résoudre le problème par Erik Strobl a, quant à elle, été saluée. « Si vous êtes accusé d’être un joueur, résolvez le problème comme un joueur », a très justement résumé l’un des twittos.
if you're being accused of being a gamer, solve the problem like a gamer
— 🇵🇸Your heart is a muscle the size of your fist🏴 (@thinkiamsad) January 25, 2023