Une Origin Story dispensable

Les joueurs de jeux vidéo n’ont pas toujours eu le droit à la crème de la crème des productions audiovisuelles - c’est le moins que l’on puisse dire - et le film qui va suivre fut une épreuve pour les fans de Red Faction. Origins est, comme son nom l’indique, l’Origin Story de Red Faction : Armageddon, et fait suite aux événements de Red Faction : Guerilla. Le récit débute précisément 25 ans après la seconde révolution martienne et se focalise sur le personnage de Jake Mason, le fils du rebelle héros de Red Faction : Guerilla "Alec Mason".

Réalisé par Michael Nankin pour le compte de la chaîne Syfy, Red Faction : Origins est diffusé pour la première fois le 4 juin 2011, et la réception des fans est pour le moins acide. Sur le site RottenTomatoes, ce long-métrage culmine à 24% (Audience Score) sur +100 votes enregistrés. Il faut reconnaître qu’en plus d’un scénario éculé et anecdotique, la réalisation ne fait jamais honneur à la franchise et encore moins à ses élans insurrectionnels. Seul le casting est à sauver. Errent ainsi sur Mars Brian J. Smith (Matrix Resurrections, Sense8), Danielle Nicolet (Flash) et Robert Patrick (Terminator 2 Le jugement dernier, The Faculty). Fort heureusement, Red Faction : Origins quitte Netflix le 15 février 2023.

La révolution rouge

Si la série Red Faction est tombée dans l’oubli en 2023, elle fut aux débuts des années 2000 une incontournable de la scène FPS (pour First Person Shooter). Dans les faits, seul le premier jeu sobrement intitulé Red Faction a eu un impact sur l’industrie vidéoludique. THQ et Volition assènent au début du XXIe siècle un violent coup de pioche au genre en offrant aux joueurs l’opportunité de détruire les environnements comme bon leur semble (ou presque). Nommée “Geo-Mod”, la technologie développée permettait de modifier des mèches 3D en temps réel. En résumé, les insurgés pouvaient faire des trous dans les murs !