Mon expérience avec les parcs d'attractions

Je ne suis clairement pas un connaisseur de parcs d’attractions. Ma seule expérience est un lointain souvenir d’enfance au Pal dans le département de l’Allier lors d’une sortie avec un centre aéré de ma ville natale. Et en tant que flipette, à l’époque, je ne m’étais clairement pas aventuré dans les expériences les plus traumatisantes du parc, il en tenait de ma vie…

Si vous ne connaissez pas le Pal, il s'agit d'un parc animalier avec une partie parc d'attraction. Alors bien sûr, on s'éloigne des ambitions démesurées du parc Disneyland, mais il s'agit pour moi de ma première vraie expérience dans un parc de la sorte.

Dans un autre registre, j'ai pu évidemment profiter des nombreuses fêtes foraines dans ma ville nataled e 40.000 habitants. Pour le coup, rien de bien foufou, mais dites vous que même les attractions un peu fortes en sensations parvenaient à me rendre assez nerveux. Autant dire que je n'étais pas très disposé à aller dans un gros parc d'attraction comme Disneyland. Mais après tout, des gamins y vont, alors pourquoi pas moi ?

Une expérience Disneyland optimisée et millimétrée

L'annonce de cette sortie entre collègues rédacteurs pour JVTech au Parc Disneyland m’a à la fois ravi, et en même temps fait connaître un grand stress.

Une entrée majestueuse...

Le rendez-vous a été décidé pour 9h30, un samedi, avec quasiment toute l’équipe de JVTech. Parmi eux, certains connaissent déjà le parc, où du moins par le biais d’un lointain souvenir d’enfance. En revanche, c’est mon rédacteur en chef, SuperPanda, qui avait déjà bien l'habitude de parcourir le Parc Disneyland et qui allait être notre guide pour la journée.

Personnellement, je suis arrivé légèrement plus tôt vers les coups de 9h10 à cause d’un problème de “timing” dira-t-on, et même avec l'heure de trajet en RER. Le levé aussi tôt un samedi m’a donné l’impression de retourner à la rédaction comme un jour de semaine classique, mais pour le coup, mon levé capricieux s’est vite transformé en excitation pour la journée qui allait se dérouler.

C’est devant la boutique World of Disney que tout le monde s’est rejoint, avec une température avoisinant les -1 degré. Autant dire que je me suis vite rendu compte que j’allais devoir me réfugier dans une boutique en attendant les autres, histoire de ne pas geler sur place.

Toujours beaucoup de monde dans le parc un samedi

Le premier coaster de ma vie

Notre rédacteur en chef est une personne très bien organisée et extrêmement prévoyante. SuperPanda savait déjà à l’avance quels genres d’attractions allaient être libres pour la matinée, et nous nous sommes donc dirigés vers le Train de la Mine, qui allait être le premier coaster que j’allais faire de la journée. C'est dans le côté "Far west" du parc que nous avons découvert cette attraction, avec des grandes mesa orangées et un décor "ruée vers l'or" avec son lot de pioches, de pelles, et de bric à brac en tout genre. Après avoir attendu une petite demi-heure dans la file d’attente, mon stress s’est transformé en adrénaline lors des premières secousses provoquées par le coaster. Pour le coup, rien de sensationnelle, mais pour une attraction à 10h du matin avec une température négative, on va dire que le vent nous a bien réveillé ! Il s'agit d'un coaster avant tout prévu pour plaire aux plus jeunes, dont les enfants, donc pas de looping, de vrilles et de chutes vertigineuses à l'horizon. Clairement, mon stress matinal était infondé, surtout pour attraction durant à peine 3 minutes et 40 secondes. Désormais, j'en voulais plus, découvrir LE coaster qui allait me pousser jusqu'à mes derniers retranchements.

Bienvenue chez les Cow-boys !

C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte de quelque chose : j’adorais ça. Histoire de rattraper tout ce “retard” que j’ai sur ce genre de parc d'attraction. J’ai pu enfin découvrir et prendre quelques photos du grand château rose à l’entrée du parc, moi qui ne connaissais quasiment rien à Disneyland Paris.

Comme un énorme gamin, je me suis vite pris au jeu avec ces décors enchanteurs et la musique de grands classiques diffusées tout autour de nous. Maintenant : direction l’Hyperspace Mountain !

Mon premier looping... Et ce sera pas le dernier

De prime abord, on ne comprend pas de suite qu’il s’agit d’une attraction ayant pour thème principal Star Wars… Les décors sont assez… vintage on va dire et heureusement que quelques affiches de X-Wing ou de Destroyer étaient là pour nous rappeler qu’on était bel et bien dans une attraction Star Wars. Mon chef m'a appris sur le moment que cette attraction n'était à l'origine, pas du tout rattachée à Star Wars, d'où les décors parfois pas très en accords avec l'oeuvre de George Lucas. Hormis le thème et les décors un petit peu aux fraises, le coaster est clairement l’une des meilleures du parc. Avec son lot de sensation et son gros looping dans le noir le plus total. Ici, impossible d’anticiper les directions du coaster et je vous avoue que quand ma tête a décollé du siège à cause du looping et des vrilles, j’ai mis pas mal de temps à comprendre ce qu’il m’arrivait… L'attente d'une heure en valait clairement la chandelle, quand bien même je ne suis pas un grand fan de la Guerre des Etoiles.

L'entrée de Walt Disney Studios

Maintenant, direction le Parc Walt Disney Studio pour découvrir le fameux Campus Avenger. En vrai, sans vous mentir, j’ai trouvé ça assez classe mais surtout osé de placer un truc Némo à côté d’un gros vaisseau des Avengers, mais bon ça fonctionne. Et j’étais encore loin d’avoir connu les attractions les plus “hardcores” du parc…

Crush’s Coaster à Disneyland Paris : Némo m’a Mickey le crâne…

Après avoir parcouru quelques centaines de mètres dans le parc via la grande galerie marchande, mon expérience s’est transformée en partie de cache-cache avec un collègue qui s’est perdu alors qu’il marchait à quelques pas derrière nous. Le campus Avenger est tout de même assez grand et trouver notre collègue parmis la foule et les différentes attractions n'ont pas été très simples. On a donc décidé de se séparer un peu pour retrouver notre camarade, quitte à faire légèrement demi-tour, qui sait, peut-être a-t-il été attiré par l'odeur d'un restaurant ? C'est après 10 minutes de fouille intensive, on a finalement retrouvé l’enfant perdu qui nous avait tout bonnement contourné pour aller directement en face de l’attraction Iron Man, au centre du Campus Avenger. Mais pour l'instant, l'attraction Iron Man était encore bondé, et il nous fallait trouver une autre occupation avant de pouvoir vivre cette expérience Marvel.

Entre une expérience Pirate des Caraïbes qui nous invite à revivre l'ambiance de la célèbre saga et le restaurant de Tony Star, j’ai pu enfin découvrir l’attraction qui allait devenir ma préférée du parc, j’ai nommé : Crush’s Coaster !

Malgré son nom qui sonne assez hardcore, il s’agit là d’un coaster ayant pour thème Nemo, le petit poisson clown 🤡🐟. Selon SuperPanda : “Une heure et quart d’attente pour Crush’s Coaster, c’est vraiment pas beaucoup !”. C’est donc après plus d’une heure de tournage de pouces que j’ai pu embarquer à dos de tortue, et comment dire… C’est pour moi la meilleure attraction du parc. La musique assez stressante, la tortue qui tourne sur elle-même, les vrilles à répétitions, les jeux de lumières, tout y est. L'attraction nous invite à monter sur le dos d'une tortue jusqu'à quatre personnes, deux personnes à l'avant et deux l'arrière, le tout en détant dos à dos. Pour le coup, j'ai préféré cette attraction à l'Hyperspace Mountain puisque l'on pouvait voir tout ce qui passait autour de nous. En voyant les rails en face de nous, je me suis réellement demandé si je pouvais supporter physiquement ce coaster. La réponse est évidente, puisque je ne serai pas là à vous en parler. J’en garde encore un excellent souvenir et l’attraction d’après allait encore plus confirmer mon avis sur ce parc.

Je ne suis clairement pas prêt à faire du parachute...

Direction la Tour de la Terreur où après une petite demi-heure d’attente, j’ai pu découvrir l’ambiance macabre de cet hôtel abandonné. La Tour de la Terreur se voit de très loin dans le parc puisqu'elle prend la forme d'un grand hôtel abandonné à l'allure plus que douteuse. Après être entré dans l'enceinte du bâtiment, on peut découvrir des décors ressemblant fortement à une salle des machines, avec du métal rouillé tout autour de nous.

Au bout du hall, on peut découvrir trois ascenceurs dans lesquelles l'attraction va prendre place. Contrairement aux autres coasters qui nous invitent à se prendre une grande vitesse horizontal, là, on découvre avant tout pourquoi l'Homme n'est pas fait pour voler... Après être montré dans l'ascenceur de gauche, les portes se referment et l'attraction nous fait chuter de plusieurs mètres avant de remonter, le tout de manière très irrégulières afin de nous surprendre au maximum. Clairement, avec mon poids relativement bas pour ma taille, j'ai cru que j'allais décoller de mon siège et m'écraser sur le plafond. Petit tips : selon les fans du parc, parmis les trois ascenseurs juxtaposés dans lesquels on peut embarquer pour l’attraction, celui qui fait le plus peur niveau sensation, c’est celui du milieu !

Dans la journée, on a pu voir Maléfique de La Belle au bois dormant, Winnie l’ourson, et même aperçu Tigrou et Porcinet en train de danser dans un restaurant. Et côté Marvel, Black Panther est venu nous rendre visite, ainsi que Spiderman avec un costume assez approximatif.

Il est quasiment 21h, et pourtant, j’ai commis une grande erreur avec deux autres de mes collègues (les trois 1998 de la bande, comme quoi). Pour le soir, nous avons remis les pieds dans le parc principal et enchaîné trois fois le coaster Indiana Jones. Celui qui vibre avec le gros looping… Avec la fatigue accumulée de la journée, mon corps me suppliait d’en arrêter là mais… QUOI ?! Seulement 10 minutes d'attente pour l’Hyperspace Mountain ! Moi qui avais attendu une heure pour y monter ce matin, il était hors de question de se refuser ce plaisir.

Si jamais, écoutez TOUJOURS votre corps, inutile de le pousser à la fatigue extrême, surtout dans un parc d’attraction. La sensation de griller toute la file était clairement grisante et nous revoilà dans l’Hyperspace Mountain… C’est parti ! Gros looping, grosses vrilles… Mon camarade m’a même entendu crier “Putain… J’en peux plus”, en plein milieu du parcours.

Après cette grosse journée, il est temps de se reposer un peu. Une expérience pour ma part très intéressante et pleine de rebondissements, mais surtout, un gros mal de crâne le soir venu. Dans le doute, et surtout si c'est votre première fois dans un parc, évitez clairement de recommencer 3 à 4 fois la même attraction puisque ces dernières sont calibrées pour être faites une fois. Une petite erreur de débutant que je ne recommencerai plus à l'avenir...