La folie du « cyberpunk » ne date pas d’aujourd’hui, et elle a connu un grand regain d’intérêt avec le jeu vidéo de CD Projekt, Cyberpunk 2077, et la série Netflix dérivée de ce même univers, Cyberpunk : Edegerunners. Si, comme beaucoup, vous avez été happé par la hype autour de ces deux productions, vous risquez d’adorer ce film de la réalisatrice Kathryn Bigelow. Et encore plus si vous voulez parfaire votre culture cinéma des années 90.
Sommaire
- Le retour en force du cyberpunk grâce aux équipes de The Witcher
- 13 ans après Blade Runner, l’échec de Strange Days
Le retour en force du cyberpunk grâce aux équipes de The Witcher
Les joueurs ont longtemps attendu après le Cyberpunk 2077 de CD Projekt RED, inspiré de l’univers de Mike Pondsmith. Au final, le titre a connu quelques déboires lors de sa sortie, mais il renaît de ses cendres depuis quelque temps à l’aide de mises à jour plus que bienvenues. Mieux encore, le phénomène vidéoludique cyberpunk va s’accentuer par le biais d’une nouvelle extension, baptisée Phantom Liberty, à destination du PC et des consoles de nouvelle génération. Bref, en 2023, le cyberpunk a plutôt la cote et ce n’est pas seulement grâce au jeu vidéo des équipes polonaises. Au-delà de capitaliser sur un seul médium, le studio a eu l’idée de passer un coup de téléphone à Trigger, le studio derrière l’anime Kill la Kill, pour donner vie à une série qui figure parmi les incontournables de Netflix en 2022.
Tandis que les joueurs se sont attachés à l’aventure de V dans Cyberpunk 2077, le destin de David Martinez dans Cyberpunk : Edgerunners, disponible sur Netflix, les a d’autant plus émus tant les péripéties de ce dernier, en compagnie d’une équipe de choc de runners, et son histoire d’amour avec le personnage de Lucy les ont marqués pour toujours. En se penchant dans l’univers du cyberpunk, on peut soulever de nombreuses productions telles que Blade Runner, Ghost in the Shell, Matrix ou Alita : Battle Angel pour ne citer qu’eux. Dans le lot, il y a un film oublié, boudé lors de sa sortie en 1995, qui pourrait faire l’objet d’une belle découverte pour celles et ceux qui affectionnent cette ambition. Qui plus est, il a été réalisé par une réalisatrice hautement distinguée !
13 ans après Blade Runner, l’échec de Strange Days
Quatre ans après le film culte Point Break qui réunissait à l’écran Keanu Reeves (Matrix) et Patrick Swayze (Ghost, Dirty Dancing), Katherine Bigelow délaisse l’aspect policier pour se concentrer sur la science-fiction. Toujours derrière la caméra, mais cette fois-ci épaulée par James Cameron (Avatar) qui se charge d’écrire le scénario, la réalisatrice de Zero Dark Thirty et Detroit met alors en scène un futur dystopique, en plein cœur d’un Los Angeles qui s’apprête à entrer dans le troisième millénaire, où règne la violence et les trafics illégaux. Le film en question, Strange Days, s’inspire d’évènements bien réels, sources d’inspiration pour imaginer un monde où la population monnaie des vidéos interdites.
Déjà sombre dans son ambiance, la tonalité du film devient lugubre lorsque le SQUID, une technologie capable d’enregistrer les flux cérébraux et de les restituer par le biais d’un casque, tombe entre les mains des revendeurs clandestins, et plus particulièrement dans celles de Lenny Nero, ancien policier et figure d’autorité devenu dealer. Un jour, ce dernier reçoit une étrange vidéo qu’il refuse à tout prix de vendre. La raison ? Elle met en scène un horrible crime qui n’est autre que l’assassinat de l’une de ses amies. Malgré sa noirceur et son pitch intrigant, la sauce ne prend pas au box-office et le film est un échec. Mais peu à peu, le film, qui réunit Ralph Fiennes (Harry Potter), Angela Bassett (American Horror Story), Juliette Lewis (Les nerfs à vif) ainsi que Tom Sizemore (Heat), trouve grâce aux yeux des spectateurs qui lui réservent désormais un accueil bien plus chaleureux qu’à l’époque.