Une homme trop en avance sur son temps ou pas..

L’histoire de la vie professionnelle de Phil Harrison commence assez tôt dans les années 80 où il commence en tant que game designer et graphiste. Il tente tant bien que mal de se faire un petit nom dans différents studios anglais. Il intègre Sony en 1992 et connaît les premières années dorées de la PlayStation. Il est doué, possède de grandes ambitions et va briller plus que jamais, avant de chuter. Il sera chargé de différents projets, notamment celui de la PS3, qui a ses débuts va être très peu soutenue par ses grosses exclusivités qui arrivent tardivement sur la machine. Après Sony, c’est au tour d’Infogrames d’être sur sa route. La société fait appel à lui pour tenter de révolutionner le monde du gaming. Après l’absorption d’Atari, Phil Harrison décide de faire un premier rachat, malheureusement Infograme est dans le mal et les comptes sont dans le rouge.

Dans ce JV LEGENDS, on suit le parcours d’un grand homme qui arrive toujours au pire moment et qui s’en va quand l’entreprise re décolle.

La chute de Stadia

Phil Harrison est au top, il intègre Google qui lui propose d’un des plus hauts postes de direction pour un projet de cloud gaming. Stadia se crame les ailes, car le service promet beaucoup trop durant ses présentations et lance plusieurs chantiers en même temps, pour un lancement trop tôt. Le projet Stadia enchaîne les erreurs, la continuité de la Dreamcast n’est pas très compétitive et la plateforme principale tourne sur Linux, en plus d’un catalogue de jeux peu intéressant.

Stadia est rapidement tombé dans l’oubli. Phil Harrison, a annoncé la fermeture des studios Stadia et met la clé sous la porte à compter du 18 janvier prochains.

• Retrouvez toutes les informations sur la vie de Phil Harrison dans la vidéo JV LEGENDS, ci-dessus !