CD Projekt sait où aller. Il y a quelques jours, le studio a dévoilé sa feuille de route pour les nombreuses années à venir, avec pas moins de 5 jeux the Witcher (une trilogie et deux épisodes spin-off), une nouvelle licence pour le moment nommée Hadar, ainsi que des productions dérivées, des nouveaux studios ou encore le départ de Marcin Iwinski.
La sortie de Cyberpunk 2077 s'est très mal passée pour CD Projekt, qui a admis ses fautes au sujet des versions old-gen, et qui a passé plus d'un an et demi à patcher son titre tout en développant une extension, dénommée Phantom Liberty. Cette dernière arrivera l'année prochaine, mais marquera la fin du chemin pour le jeu se déroulant à Night City.
Cyberpunk 2077 revient de loin, et ira encore plus loin avec Orion !
Revenue dans les bonnes grâces des joueurs grâce au travail effectué, àde nombreuses promotions, et une publicité de qualité à travers Cyberpunk Edgerunners, la production aux 20 millions de copies vendues entame sa dernière ligne droite. Mais ce n'est que le début d'une nouvelle ère pour CD Projekt. L'entreprise se réorganise de nombreux mois, a racheté deux studios en Amérique du Nord et en ouvre un troisième, et Marcin Iwinski, co-fondateur et co-PDG de l'entreprise, a annoncé sa démission.
Quoi qu'il en soit, en plus des jeux annoncé autout de la licence The Witcher et la nouvelle licence en développement, CD Projekt a annoncé le projet Orion, qui n'est autre que la suite de Cyberpunk 2077. Le projet est ambitieux, et CD Projekt l'a annoncé en indiquant qu'il était déterminé à prouver que la licence est puissante et que son potentiel est énorme. S'il n'est pas attendu avant plusieurs années, le nouveau jeu devrait mobiliser énormément de monde, mais pas forcément où on le pense !
Des centaines de développeurs pour Orion, et un nouveau continent
Lors d'un entretien accordé à VGC, Pawel Sasko, le directeur des quêtes, a précisé quelque chose d'important : c'est CD Projekt North America (Boston et Vancouver) qui se chargera de diriger le développement d'Orion. Pour l'occasion, le développeur va faire ses valises et déménager de l'autre côté de l'océan Atlantique :
Je vois que vous me posez la question alors j'aimerais clarifier les choses. Après la sortie du DLC Phantom Liberty, je vais principalement me concentrer sur le nouveau projet Cyberpunk 2077, qui répond au nom de code d'Orion. Je déménage à Boston avec l'équipe responsable de Cyberpunk 2077 pour créer un nouveau studio et être l'assise de l'équipe nord-américaine. En collaboration avec l'équipe de Vancouver et celle de Warsaw, nous allons vous délivrer un jeu qui déchire.
Les deux studios recevront le soutien du studio de Varsovie, et mobilisera plusieurs centaines de personnes. C'est également un énorme changement pour CD Projekt en général, puisque jusque-là, tous les projets principaux ont été développés en Pologne. Interrogé au sujet des effectifs nécessaires à la production du jeu par IGN, Piotr Nielubowicz, directeur financier de CD Projekt, a déclaré :
Le studio nord-américain sera composé des équipes de Boston et Vancouver, avec le soutien des développeurs en Pologne. Quant à la question de l'effectif total nécessaire pour une telle production, je pense que le meilleur point de comparaison est Cyberpunk 2077, notre sortie la plus récente, lorsque l'on réfléchit aux besoins en matière d'effectifs pour le développement et les futurs projets de cette envergure. Sans prendre trop de risques, je pense qu'on peut dire qu'on devrait avoir besoin de 350 à 550 développeurs.
Si la suite est de la même envergure que Cyberpunk 2077, on peut même imaginer que la fourchette qui nous est donnée est la fourchette basse. En effet, certaines sources ont, à la sortie de Cyberpunk 2077, indiqué que les équipes étaient un peu limitée pour avancer à un bon rythme et gérer les imprévus. Reste à savoir si le déménagement de la licence aura un impact sur le ton et l'ambiance d'Orion, même si, on le rappelle, Night City se situe de façon fictive sur le territoire américain. En tout cas, CD Projekt ne veut pas reproduire les mêmes erreurs, notamment au niveau de l'assurance qualité !