Claymore (2007)

Le mois de septembre va mettre du baume au cœur des fervents consommateurs d’animes. Certes, Netflix n’est pas spécialement à la pointe de la nouveauté mais le géant américain de la SVOD à une technique imparable pour s’attirer les faveurs des spectateurs, à savoir de miser sur une sélection d’animes à fort potentiel, voire même cultes. Et pour la rentrée, Netflix a décidé de parier sur le shōnen dark fantasy de Norihiro Yagi, Claymore. L’œuvre du mangaka n’a pas été adaptée dans son intégralité, mais il n’empêche que les vingt-six épisodes — centrés sur les onze premiers volumes et réalisés par le studio Madhouse, une référence dans le domaine (Perfect Blue, Death Note, Parasite, …) —, pourraient ravir les fans de Berserk tant leurs tons très adultes et leurs esthétiques se rapprochent. L’univers de Claymore voit son humanité menacer par la présence d’êtres maléfiques et démoniaques, les Yoma, et ne peut compter que sur les Claymores pour les défendre, bien que celles-ci vivent à l’écart de ces derniers. En effet, ces guerrières aux yeux argentés et dotées d’une gigantesque épée, et dont les yeux virent au doré lorsqu’elles se servent de leurs pouvoirs, sont craintes des humains en raison de leur nature : elles sont, en réalité, mi-humaines mi-yoma. Toutefois, cette peur pourrait disparaître grâce à l’histoire de Raki. Ce jeune garçon a vu sa famille se faire décimer par un Yoma jusqu’à ce que Claire, une Claymore, ne le sauve in extremis du même sort. Reconnaissant, le jeune Raki, plein d’affection, trouvera le moyen de l’accompagner dans sa quête sanglante contre les Yoma en devenant cuisinier. Mais cela sera aussi l’occasion pour lui de découvrir la vérité sur ces guerrières et les sombres secrets qu’elles dissimulent à propos de leur tragique destinée.

• Disponible le 1 septembre
• Regarder Claymore sur Netflix

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Devil in Ohio

En cette période de rentrée scolaire, Netflix a décidé de faire le bonheur des amateurs d’animes, mais pas que ! Pour celles et ceux qui affectionnent les séries qui mélangent thriller et angoisse, Devil in Ohio est très certainement le programme à suivre en septembre. Comme d’autres shows et programmes du catalogue de la plateforme de streaming, cette mini-série de huit épisodes est en réalité l’adaptation d’un best-seller, en l’occurence le livre du même nom de Daria Polatin, publié en 2017 et inspiré d’une histoire vraie. Piégée au sein d'un culte, la jeune Mae parvient à s’extirper, en pleine nuit, de sa captivité et à atteindre une route pour espérer y trouver de l’aide. Amenée en urgence à l’hôpital, la psychiatre Suzanne Mathis, incarnée par Emily Deschanel (Bones), décide de veiller sur elle en l’hébergeant au sein de son propre foyer. Toutefois, si l’on aurait pu croire que ce séjour bienfaisant, dans un lien sain en compagnie des filles de Suzanne, arrangerait la situation, c’est au final tout le contraire qui se produit. De manière quasi-instantanée, la présence de Mae déclenche de nombreux incidents et c’est toute la famille Mathis qui mène une existence chaotique : Suzanne étant, de manière inexplicable, de plus en plus fascinée par la jeune fille recueillie, tandis que Jules, sa fille, n’a absolument aucune confiance en Mae qui s’immisce de plus en plus dans sa vie, tout en empiétant sur l’ensemble de ses aspects. S’en suivra alors une longue enquête pour lever le voile sur le passé trouble de la jeune fille et démêler le nœud de cette intrigue où se mélangent des incidents épouvantables et culte diabolique mis en place par une étrange secte aux abords de cette ville de l’Ohio.

• Disponible le 2 septembre
• Regarder Devil in Ohio sur Netflix

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Cyberpunk Edgerunners

Comme l’a annoncé Netflix à maintes reprises, la série d’animation inspirée de la dernière grosse production de CD Projekt, à savoir Cyberpunk 2077, elle-même inspirée de l’œuvre de science-fiction imaginée par Mike Pondsmith, arrive ce mois-ci. Mais l'on sait désormais à quelle date : le 13 septembre, plus précisément. Aux manettes de cette adaptation à la sauce animation japonaise de l’univers de Cyberpunk 2077, on retrouve le studio Trigger qui s’est fait connaître à l’aide du virevoltant Kill La Kill et, d’après les extraits diffusés jusqu’à maintenant, la série Cyberpunk Edgerunners, composée de dix épisodes, s’annonce tout aussi effrénée et violente. Tout comme dans le AAA de CD Projekt, Night City semble aussi grandiloquente que mal famée, en témoignent les affrontements qui virent au carnage et les galères dans lesquelles David et ses acolytes, tous très haut en couleurs, vont se retrouver. Bien décidés à faire partie de l’élite de la ville, nos jeunes Edgerunners sont prêts à tous les sacrifices lors de leur formation à l’université d’Arasaka pour atteindre les sommets. Cependant, devenir un « augmenté » comporte des risques et David va bien s’en rendre compte au moment de recevoir son implant puisqu’il finira par découvrir l’envers du décor de Night City et les secrets de ses grands noms qui, dans l’ombre, tirent les ficelles. Au-delà d’un déluge d’action, porté par une bande originale tout aussi énergique et frénétique, Cyberpunk Edgerunners nous promet également des moments suspendus et touchants comme l’a teasé Netflix avec le précédent extrait dédié à la série où l’on pouvait admirer la relation naissante entre David et Lucy. Une combinaison d’ambiances qui augure un spectacle visuel et émotionnel ahurissant et qui pourrait permettre à l’univers de Cyberpunk 2077 de redorer un peu plus son blason.

• Disponible le 13 septembre
• Regarder Cyberpunk Edgerunners sur Netflix
• Cyberpunk Edgerunners : la série animée issue du jeu datée à travers une bande-annonce qu'il ne faut pas regarder au travail !

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Les murs vagabonds

Après s’être dotée de deux nouvelles séries d’animation, la plateforme de streaming accueille un film d’animation réalisé par un studio qu’elle connaît très bien. Cette troisième production de l’entreprise d’animation Colorido — que l’on a pu connaître grâce au film Le Mystère des Pingouins, récompensé pour la meilleure animation au Fantasia Festival International, et au long-métrage Loin de moi, près de toi que l’on a pu découvrir sur Netflix —, baptisée Les murs vagabonds, reprend la recette dont le studio a le secret pour nous dérouler le fil d’une sublime fable bouleversante. Une fois de plus, les nombreux personnages de ce long-métrage sont des enfants, notamment Kosuke et Natsume qui sont au centre du récit. Les deux amis, désormais au collège, se connaissent depuis l’enfance et sont liés par des évènements extrêmement forts. Toutefois, la bande de très jeunes collégiens doit trouver de quoi s’occuper lors des vacances d’été et leur attention se porte sur l’exploration d’un bâtiment désaffecté qui, selon les rumeurs, serait hanté. Ce lieu, Kosuke et Natsume le connaissent bien puisqu’ils y ont grandi, mais en plus d’être remplis de vieux souvenirs, il est aussi perclus de mystères. Sans crier gare, leur exploration vire à la catastrophe lorsqu’un étrange évènement se produit et leur fait perdre connaissance à tous. À leur réveil, le bâtiment est toujours là sauf qu’il se trouve au beau milieu d’un océan et qu’il dérive à toute vitesse, menaçant de se fracasser sur tout ce qui passe à sa portée. Ensemble, ils tenteront de survivre et, à fleur de peau, seront emportés dans un torrent d’émotions où la colère, la tristesse et le bonheur prédominent. Parviendront-ils à rentrer chez eux ? Quoi qu’il en soit, ils ne seront pas près d’oublier ce voyage qui ne sonne pas vraiment comme des vacances.

• Disponible le 16 septembre
• Regarder Les murs vagabonds sur Netflix
• Les Murs Vagabonds : Nouveau trailer Netflix pour le film attendu du studio derrière Le Mystère des Pingouins

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Pokemon : Les chroniques d’Arceus

À l’image des jeux Pokémon, les formats animés inspirés des productions Nintendo n’ont pas ralenti la cadence, enchaînant aussi bien les nouvelles saisons que les longs-métrages. Et, avec Netflix, le rythme n’est pas près de diminuer, entre les séries et films déjà présents dans le catalogue et les formats à venir tels que la série live-action. Avec Pokemon : Les chroniques d’Arceus, un arc spécial de quatre épisodes sorti au Japon en marge de la commercialisation du jeu Nintendo Switch, l’idée était de promouvoir, comme l’a déjà fait la mini-série Pokémon : Les neiges de Hisui, l’univers du dernier spin-off phénomène de la franchise. Au final, il n’y a pas que le jeune héros de Légendes Pokémon : Arceus qui a eu l’honneur d’être appelé par la fabuleuse créature. Toujours en compagnie de Goh, Aurore et, surtout, Pikachu, Sacha repart à l’aventure dans la région de Sinnoh après que ses amis et lui aient reçu un mystérieux message de la part d’Arceus. N’écoutant que leur courage, la bande de dresseurs file en direction du Mont Couronné et tombe sur Pierre qui les rejoindra lors de leur périple. Au sommet, ils se trouveront à nouveau confrontés à la Team Galaxie qui, en voulant retrouver leur chef, cherche à ouvrir un portail entre les dimensions. Mais, en faisant cela, elle met en péril la région de Sinnoh et Arceus compte sur le quatuor, mais aussi sur l’aide de Cynthia, la Maîtresse de Sinnoh, et de Créfollet, Créhelf et Créfadet. La lutte pour se débarrasser des derniers membres de la Team Galaxie ne sera donc pas de tout repos, d’autant qu’un combat titanesque contre Heatran attend nos chers dresseurs et leurs compagnons.

• Disponible le 23 septembre
• Regarder Pokemon : Les chroniques d’Arceus sur Netflix
• Pokémon Arceus : Sacha et Pierre de retour pour un dessin animé Netflix

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Blonde

Décidément, ce mois-ci sur Netflix, c’est bien le mois des adaptations. En s’attaquant à la biographie romancée écrite par Joyce Carol Oates, Netflix s’apprête à redonner vie à l’une des plus grandes icônes d’Hollywood, la célèbre Marilyn Monroe, tout en offrant à Ana de Armas (The Gray Man, James Bond 007 : Mourir peut attendre, À couteaux tirés) ce qui pourrait bien être la performance la plus exceptionnelle de sa carrière, tant les premiers retours de son interprétation devant la caméra sont élogieux et laissent présager un hommage de grande qualité. Comme dit plus haut, il ne s'agira pas d'un énième biopic respectant à la lettre la vie de Norma Jean Baker (le véritable nom de l’actrice), mais plutôt d'une mise en scène libre qui explore la dualité qui a pu régner entre la femme qu’elle était et son statut de star de cinéma mondialement connue. Il ne faudra donc pas s’attendre à un portrait joyeux et coloré, mais bien à une fresque aussi tragique que déprimante où se mêle les désillusions de l’amour, la recherche sans fin d’un bonheur inatteignable et le désespoir grandissant de l’actrice. Long de près de 3 h, 2 h 46 plus exactement, le long-métrage du réalisateur Andrew Dominik a eu son lot de polémiques, allant même jusqu’à remettre en question la confiance de Netflix sur ce projet, mais aucune d’elles n’a réellement porté atteinte au film qui sera même présenté à la Mostra de Venise d’ici quelques jours (puis à Deauville) dans l’espoir d’y décrocher une récompense. Face à la tourmente, de grandes figures sont venues apporter leur soutien au long-métrage, ainsi qu’à Ana de Armas, à commencer par l’auteure même de la biographie qui a adoubé le magnifique portrait dépeint par Andrew Dominik.

• Disponible le 28 septembre
• Regarder Blonde sur Netflix

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Ça sort aussi en septembre 2022

• JoJo’s Bizarre Adventure Stone Ocean (épisodes 13 à 24) le 1 septembre sur Netflix
• Préjudice (1998) de Steven Zaillian (avec John Travolta) le 1 septembre sur Netflix
• The Flash (saison 7) le 1 septembre sur Netflix
• Kingdom (anime, saison 3) le 1 septembre sur Netflix
• Nous trois ou rien (un film de Kheiron, avec Jonathan Cohen) le 1 septembre sur Netflix
• Identity (2003) de James Mangold (avec Ray Liotta) le 1 septembre sur Netflix
• Cobra Kai (saison 5) le 9 septembre sur Netflix
• La French (2014) de Cédric Jimenez (avec Jean Dujardin) le 15 septembre sur Netflix
• Athena (un film de Romain Gavras) le 23 septembre sur Netflix
• Fullmetal Alchemist : la dernière alchimie (film en live-action) le 24 septembre sur Netflix

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