
C’est un projet qui avance (vraiment) doucement, mais sûrement : BioShock va avoir droit à son adaptation cinématographique et c’est Netflix qui dirige les opérations. La firme vient enfin de dévoiler au grand public les têtes pensantes du projet.
Du Hunger Games dans le tas
Les choses commencent enfin à se concrétiser un peu. On sait maintenant depuis quelque temps que les droits d’adaptation de BioShock ont été confiés à Netflix, qui produira donc un film en exclusivité sur sa propre plateforme. À la fois une bonne nouvelle mais aussi un projet risqué, l’œuvre originale étant très difficile à porter de par sa profondeur, son aura et son scénario alambiqué. Et puis, Netflix n’est pas toujours le meilleur organisme pour porter des jeux vidéo sur petit écran.

Le géant américain vient toutefois de dévoiler deux personnes très importantes : tout d’abord, le réalisateur qui n’est autre que Francis Lawrence. On lui dit un paquet de films hollywoodiens, jugez plutôt : Constantine, Je suis une Légende, De l’eau pour les éléphants, Hunger Games L’Embrasement ainsi que les deux parties de Hunger Games La Révolte, mais aussi le film d’espionnage impitoyable Red Sparrow ou Slumberland. C’est aussi lui qui s’occupe du préquel Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, prévu pour 2023.
Place au scénario
Autant dire que le scénariste de BioShock hérite d’un rôle primordial et franchement méticuleux. Le travail de Ken Levine sur le jeu original est reconnu de tous et, ne nous le cachons pas, relève d’une intelligence et d’une largeur impressionnante. Non seulement la trame principale du héros Jack est pleine de rebondissements, mais la ville de Rapture et l’idéologie de ses personnages, basées sur des modèles sociétaux et philosophiques précis, ne sont pas des plus faciles à appliquer au cinéma.
Qu’importe, venons-en au fait : le scénariste du film BioShock est donc Michael Green. On lui un paquet d’histoires dans le Septième Art, dont celles d’American Gods (dont il est le créateur), de Logan, de Blade Runner 2049, d’Alien Covenant, du Crime de l’Orient Express (la version de 2017) ou encore de Jungle Cruise.
On rappelle qu’il y a plus d’une décennie, c’est Gore Verbinski (Pirates des Caraïbes) qui devait se charger du film BioShock. Un chantier qui n’aura jamais vu le jour à cause d’une violence trop exacerbée rendant le film interdit au moins de 17 ans aux États-Unis, ce qui venait contrarier la production. Cette fois-ci, c’est la bonne et on croise les doigts pour que Netflix nous surprenne. Vraiment.
