Dix ans ! Cela fait déjà dix années que l’excellent Sleeping Dogs a vu le jour sur PlayStation 3, Xbox 360 et PC ! Pour toutes celles et ceux qui ont pu le découvrir à l’époque, cette alternative à GTA a eu un certain succès et beaucoup ont gardé d’excellents souvenirs des aventures de Wei Shen.
Au cœur de la triade
Sorti en 2012, Sleeping Dogs peut être comparé à un Grand Theft Auto se déroulant dans une ambiance très différente de ce à quoi Rockstar nous a habitué. Développé par United Front Games, le jeu place le joueur au cœur d’Hong Kong. Wei Shen, un ancien officier de la Police de San Francisco, est muté dans sa ville natale et doit infiltrer la triade Sun On Yee. Le joueur suit ainsi le quotidien de cet homme embarqué dans une aventure totalement débridée où fusillades, courses poursuite et arts martiaux se côtoient. En son temps, Sleeping Dogs a marqué les joueurs par son immersion et sa grande richesse de gameplay. Par exemple, durant les phases de tir, il est possible d’activer un mode bullet time qui ralentit l’action. Le jeu a également pour lui une approche arcade très fun, tant dans la conduite que dans l’utilisation des véhicules (on peut bondir d’une voiture à une autre ou sortir de la fenêtre pour tirer sur les fuyards ou poursuivants). Le système de combat, quant à lui, est axé sur les combos et les contres, ce qui donne lieu à des séquences d’action ultra efficaces. Tout cela confère à Sleeping Dogs une aura particulière.
Un remake deux ans plus tard
En 2014, Sleeping Dogs a fait l’objet d’un remaster, mais soyons clair, ce n’est pas sur la performance graphique qu’il faut le juger. Le gap visuel est très limité (il faut dire que l’original avait mis la barre assez haut) et l’intérêt réside avant tout dans l’intégration de tous les DLCs. Ce qui est peut-être une bonne pioche quand on sait que le titre gravite autour des 20 euros sur Steam par exemple. Pour le reste, Sleeping Dogs n’aura été qu’un « one shot » s’étalant sur une vingtaine d’heures (en ligne droite et sans ses extensions) et qui aurait sans doute mérité des suites. Enfin, c’est l’opinion de votre serviteur, mais qu’en est-il de vous ?