Assassin’s Creed - Al Mualim

Commençons par le début avec le tout premier opus de la licence, Assassin's Creed. On retrouve donc ce cher Altaïr qui, après avoir rempli sa mission en exécutant les cibles confiées par son maître, apprend que ce dernier a trahi la Confrérie. Afin de mettre la main sur la Pomme d’Eden, il s’est en effet associé aux Templiers. Si Al Mualim veut voir certains Templiers morts, ce n’est pas pour le bien de la Confrérie mais pour s’assurer qu’ils ne cherchent pas à lui voler sa Pomme d’Eden. Artefact qu’il a déjà utilisé pour hypnotiser les habitants de Masyaf quand Altaïr le rejoint à la fin du jeu. Il confronte alors son ancien mentor et, après un long combat, décide de le tuer. La symbolique fait de cet assassinat l’un des plus marquants de la série et c’est suite à cet événement qu’Altaïr devient le nouveau Mentor de la Confrérie, figure historique dont l'héritage alimente toute la licence.

Assassin’s Creed II - Uberto Alberti

Le choix fut corsé pour déterminer quel était l’assassinat le plus marquant des premiers pas d’Ezio dans la confrérie des Assassins dans Assassin's Creed II. On a bien sûr pensé à l’assassinat de cet arrogant Vieri de' Pazzi qu’on a adoré faire taire à tout jamais (tout comme son père). Mais c’est sur Uberto Alberti que notre dévolu s’est porté. Après l'exécution de son père et de ses frères, Ezio n’a qu’une seule chose en tête : retrouver celui qui a trahi la confiance de son père et lui faire subir son courroux. Poignardé de nombreuses fois dans la poitrine par celui qui n’est pas encore un Assassin, Uberto Alberti succombe sous nos yeux satisfaits. S’en suit alors une tirade d’Ezio teintée de hargne et de force marquant le début de son combat contre les Templiers : “Les Auditore ne sont pas morts. Je suis toujours là. MOI ! Ezio ! Ezio Auditore !”

Assassin's Creed : Brotherhood - Lucy Stillman

Celui-ci est un petit peu particulier. Premièrement, car vous en êtes un simple spectateur. Deuxièmement, car il n’a pas lieu dans un passé recréé par l’Animus mais dans le présent. Après avoir enfin localisé la Pomme d’Eden, Miles, Lucy, Rebecca et Shaun se rendent dans l’entrée secrète du Colisée de Rome pour la récupérer à la fin d'Assassin's Creed : Brotherhood. Desmond commence rapidement à avoir des visions de la déesse Junon, membre éminent de Ceux-qui-étaient-là-avant, le mettant en garde. Il choisit tout de même de s’emparer du Fragment d’Eden. Aussitôt, son corps ne lui appartient plus et il poignarde malgré lui celle qui fut son alliée la plus proche pendant tout ce temps. Ce geste dramatique va lui permettre de passer la porte et découvrir la vérité tant convoitée. Cette mort est aussi inattendue qu’importante pour comprendre toute l’intrigue autour de la Première Civilisation, même si aujourd’hui encore cet assassinat garde une part de mystère. C’est pourquoi elle est aussi marquante.

Assassin’s Creed : Revelations - Leandros

Petit Ezio a bien grandi depuis Assassin’s Creed II. C’est en tant que Mentor de la Confrérie des Assassins qu’on le retrouve dans Assassin's Creed : Revelations. S’il a certes pris de l’âge, l’Assassin le plus apprécié de la licence a surtout gagné en charisme et en ténacité. Même blessé, il poursuit Leandros, capitaine Templier chargé d’ouvrir la porte de la Bibliothèque d'Altaïr Ibn-La'Ahad à Masyaf. Si Leandros n’est pas franchement l’antagoniste le plus marquant de cet épisode, il permet à notre Ezio de faire une entrée en scène remarquable. La persévérance et le charisme froid du vieil Assassin font de cet assassinat l’un des plus marquants de cette trilogie. Le ton est directement donné pour toute la suite de l’épisode.

Assassin’s Creed III - Charles Lee

Si la mort de Charles Lee dans Assassin's Creed III est si marquante, ce n’est pas car elle est satisfaisante, au contraire. Pourtant, tout joueur ayant incarné ce cher Ratonhnhaké:ton/Connor a ardemment voulu la mort de ce vétéran de la guerre de Sept Ans. Grand antagoniste de cet opus, il croise pour la première fois la route de Ratonhnhaké:ton alors que ce dernier est tout petit. L’étranglant pour obtenir des informations, le jeune membre de la tribu Kanien'kehà:ka promet alors de le retrouver. Et cela tombe bien, puisque sa future position au sein de la confrérie des Assassins va le placer sur la route de Lee à de nombreuses reprises. C’est finalement face à un homme faible et résigné que notre Assassin va se retrouver. Quand il plonge sa lame secrète dans son cœur, la satisfaction n’est pas celle escomptée. Abattre un homme déjà mort n’a au final pas grande saveur et ce malgré une traque de plusieurs années.

Assassin’s Creed Rogue - Hope Jensen

S’il y a bien un opus qui a pris une tournure intéressante, c’est bien Assassin's Creed Rogue. On y incarne en effet Shay Cormac, un ancien Assassin ayant rejoint les rangs des Templiers après un tragique accident. À partir de ce moment, notre homme devient un tueur d’Assassins particulièrement prolifique, exécutant des personnages présents dans d’autres opus (Adewalé, Charles Dorian…) mais également ses anciens compagnons, Liam et Hope. L'assassinat de cette dernière est particulièrement marquant. Outre la plaisante course puissante sur les toits, la scène de sa mort est très émouvante. Après lui avoir perforé l’abdomen, Shay exprime des regrets, triste d’avoir eu à tuer celle qui lui a tant appris. “Je t'ai formé pour ça. Tu ne m'as pas déçue” lui répond-elle avant de succomber à ses blessures.

Assassin’s Creed Unity - Charles Gabriel Sivert

Si l’opus d’Assassin’s Creed se déroulant pendant la Révolution Française (Assassin's Creed Unity) n’est pas franchement le plus apprécié, il y a bien une chose que l’on ne peut pas lui enlever : ses missions d’assassinat toutes aussi satisfaisantes les unes que les autres. Parmi elles, c’est celle ciblant Charles Gabriel Sébastien Sivert, ancien militaire et administrateur colonial français et bien sûr membre de l’Ordre des Templiers, qui nous a particulièrement marqués. Il faut dire que le simple fait de parcourir la Cathédrale de Notre-Dame en toute discrétion pour assassiner un vil Templier constitue un moment des plus appréciables. Mais alors, si vous avez eu la patience d’atteindre le confessionnal, la satisfaction n’en est que plus belle. Voir Sivert se confier sans aucune méfiance sur ses méfaits et l’Ordre avant de lui planter votre lame en plein visage, ça c’est un assassinat dans les règles de l’art.

Assassin’s Creed Syndicate - John Elliotson

Assassin's Creed Syndicate est encore plus mal-aimé que son prédécesseur. Mais tout comme lui, il nous a délivré un bon paquet d’approches d’assassinat originales pour mettre un terme à la vie de véritables ordures. John Elliotson était l’une d’elles. À cause de son tonique qui rendit gravement malade les ouvriers londoniens l’ayant ingéré, il a failli causer la mort de la jeune Clara O’Dea, alliée de nos Assassins Evie et Jacob. Pour mettre un terme aux agissements de ce docteur peu scrupuleux, ce dernier infiltre la faculté de médecine. Là, il se glisse dans une civière afin de pouvoir approcher le docteur de près en plein milieu de l’une de ses présentations. Un coup de lame en plein visage suffit et voilà que c’est la fin pour ce lâche charlatan. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Jacob est un Assassin qui a le sens du spectacle.

Assassin’s Creed Origins - Le Crocodile

Si elles sont d’un autre genre que celles des épisodes historiques de la franchise, les animations d’assassinat d’Assassin's Creed Origins sont d’une grande beauté. Entre mysticisme et quête de vengeance, elles dégagent une rage saisissante et presque envoûtante qui ne vous a probablement pas laissé indifférent. Que ce soit l’ouverture du jeu avec l’assassinat du Héron ou celui macabre de Medunamun, ils sont nombreux à avoir laissé une marque aux joueurs. Mais puisque l’on ne peut en choisir qu’un, c’est sur l’assassinat du Crocodile que le nôtre s’est porté. Il faut dire qu’arracher la vie à la femme qui a causé de ses mains celle de la jeune Shadya est fort satisfaisant. Ajoutez à cela, le calme de Bayek, l’esthétisme de la cinématique et la symbolique vengeresse et vous obtenez l’un des assassinats les plus mémorables de la licence.

Assassin’s Creed : Valhalla - Fulke

Dans Assassin’s Creed, les assassinats les plus satisfaisants sont souvent ceux qui ont un lien avec l’histoire de notre personnage. La vengeance est un plat qui se mange glacé dans la franchise d’Ubisoft, et son goût n’en est que plus remarquable encore. Si on aurait pu vous parler des assassinats bien pensés et visuellement réussis du DLC Le Siège de Paris, on ne pouvait pas passer à côté du bonheur que fut la mort de Fulke dans le jeu de base Assassin's Creed Valhalla. Après lui avoir couru après au fil des missions et risqué de la voir s’échapper une nouvelle fois, l’abattre lors de ce combat assez mémorable est l’une des victoires les plus satisfaisantes de cet opus. S’en suit une cinématique énigmatique, teintée de folie et de fantastique, qui a de quoi marquer les esprits.

Et vous ? Quelle assassinat vous a le plus marqué ?