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News jeu Nintendo Switch : 6 jeux à surveiller en août 2022
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Jinxeb - Rédaction jeuxvideo.com
Pour beaucoup de joueurs Switch, ce mois risque d’être placé sous le signe de la dernière exclusivité de l’entreprise japonaise, Xenoblade Chronicles 3. Néanmoins, ce beau mois d’août à de jolies propositions vidéoludiques à revendre. Bref, si vous voulez souffler entre deux trois expéditions dans le monde d’Aionios, voici une petite sélection des titres Nintendo Switch qui vous proposeront un petit vent de fraîcheur et qui ensoleilleront vos autres sessions de jeux.
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Two Point Campus
Les vacances scolaires n’en sont qu’à la moitié et voilà que la première sortie du mois sur Nintendo Switch veut nous renvoyer au plus vite sur les bancs de l’université. Annoncé il y a un peu plus d’un an, lors d’une nouvelle édition de l’E3 particulièrement agitée et riche en annonces, il aura fallu patienter une bonne douzaine de mois supplémentaires — notamment en raison d’un report — pour mettre les mains sur cette nouvelle déclinaison loufoque issue des studios à l’origine de Two Point Hospital. Cette fois, l’infrastructure médicale laisse place à un vaste campus universitaire qu’il va falloir créer et gérer de A à Z : construction, gestion des cours, des activités et du personnel, augmentation de sa réputation, bien-être des étudiants, … Tout y passe ! Vous aurez d’ailleurs tout le temps nécessaire pour faire votre choix : Two Point Campus vous laisse intelligemment la liberté, grâce aux vacances estivales qui précèdent la reprise, de préparer l’inauguration de votre campus sans omettre le moindre détail, avant de crouler sous l’affluence des étudiants. Contrairement à la monotonie des cours en amphithéâtre et des travaux dirigés en classe, la vie universitaire de Two Point Campus est bien plus exaltante puisque les formations les plus atypiques pourront y être dispensées. Rien ne vous empêche de créer une filière moyenâgeuse pour former les prochains grands chevaliers ou les futurs chefs étoilés de la cuisine avec une formation gastronomique aux petits oignons. Bref, la magie du campus opère et les étudiants seront charmés, d’autant qu’une école de magie, inspirée de l’univers de Harry Potter et baptisée Poule-de-lard, sera également de la partie pour faire de ces jeunes adultes des sorciers en puissance.
En révélant Cult of the Lamb lors de l’édition 2021 de la Gamescom, l’emblématique salon du jeu vidéo organisé à Cologne, les développeurs de Massive Monster nous ont montré que des éléments diamétralement opposés pouvaient faire un pitch drôlement original. Eh oui, pour eux, il est tout à fait possible d’être, à la fois, le plus adorable des agneaux et le plus charismatique des gourous. Mais comment en est-on arrivé là ? Secouru à la dernière seconde d’une mort certaine, le doux ovin de Cult of the Lamb va devoir prêter allégeance à la divinité bienfaitrice qui l’a sauvé de son destin tragique en organisant, ni plus ni moins, qu’une secte en son honneur. Et pour cela, les contrées de la Vieille Croyance vous tendent les bras ! Sur ces terres prophétiques, vous allez pouvoir monter un culte diabolique et le faire fructifier en étendant le cercle de vos fidèles, recrutés ça et là dans toute une galerie de donjons à la force de vos petites pattes armées. Une fois que les prophètes de pacotille, les Prélats, en seront boutés, de nouveaux adeptes s’offriront à vous mais il faudra penser à les maintenir sous votre emprise en vous montrant bienveillant vis-à-vis d’eux, en leur remplissant la panse, en les gratifiant et en leur prêchant la bonne parole. Au-delà d’une expérience reprenant la forme (allégée) d’un Binding of Isaac — sa plus grande influence —, Cult of the Lamb dispose d’une grande composante de gestion. Ressources à récupérer, bâtiments à construire, culte à développer, … Vous acquitter de votre dette ne sera pas de tout repos — en cas de mort, par exemple, un quart de vos ressources sera prélevé —, d’autant qu’il faudra sans cesse porter attention à vos fidèles qui peuvent vite se transformer en dissidents.
Prisonniers des fortes chaleurs de l’été, vous souhaitez à la fois une ambiance à la God of War : Ragnarök ou à la Assassin’s Creed Valhalla, qui vous rappellent toutes deux la fraîcheur des contrées nordiques, tout en rêvant d’une aventure aux forts accents de Diablo sur votre Nintendo Switch. Toutefois, ce qui n’est qu’un doux rêve dans votre tête peut devenir réalité grâce à Tribes of Midgard. Un an après sa sortie, la toute première production des équipes du studio Norsfell pose ses valises sur la console portable de Nintendo. Derrière son nom qui indique que l’on incarnera une fière équipe de guerriers vikings, Tribes of Midgard mêle habilement le système du jeu de survie, les codes du roguelite et un gameplay hack’n slash bien pêchu, soit un combo qui a déjà su séduire les joueurs lors de sa sortie initiale et qui espère bien convaincre les possesseurs de la dernière machine de Big N. Avec votre cohorte de vikings, pouvant être composée de dix joueurs au maximum, vous devrez vaillamment défendre votre village et ses environs — générés procéduralement — des assauts nocturnes des Helthings, des esprits brutaux et assoiffés de sang, et des Jötnar, de terribles géants, qui veulent déclencher la fin des temps. Pour y parvenir, vous pourrez, durant la journée, collecter tout un tas de ressources et d’équipements (armes, armures, runes) pour ensuite, à la nuit tombée, collaborer pour défendre le plus longtemps possible la pousse d’Yggdrasil qui trône au cœur de votre foyer. À noter que le jeu s’étoffe de contenus saisonniers dévoilant de nouvelles façons de jouer et d’empêcher le Ragnarök de se produire !
Avec RPG Time : The Legend of Wright, le studio japonais Deskworks! a donné vie à l’un des projets multirécompensés les plus atypiques et les plus originaux de ces derniers mois. Toutefois, la création d’un jeu vidéo aussi singulier à un prix puisqu’il a nécessité pas moins de 16 ans de conception et de 10 années de développement, et cela peut se comprendre lorsque l’on réalise à quel point le titre fourmille d’idées. À la manière d’une licence comme Evoland ou dans le même esprit que le très attendu The Plucky Squire, RPG Time : The Legend of Wright n’est pas qu’un unique jeu de rôle comme le laisse supposer son titre puisqu’il regorge, en réalité, de tout un tas d’idées de gameplay. Action, aventure, combat au tour par tour, mini-jeux, phases de shoot’em up et bien d’autres encore ! Tout aussi atypique, le cadre du jeu prend place dans le carnet de dessins du jeune Kenta (un garçon à l’imagination débordante qui rêve de devenir concepteur de jeux) qu’il a griffonné jusqu’à atteindre plus de 200 pages. Néanmoins, s’il est parvenu à construire cela tout seul, grâce à des fournitures scolaires qu’il a pu récupérer dans sa classe, le héros imaginé par Kenta aura besoin de nous pour dessiner, gommer ou résoudre des énigmes tous plus ingénieuses les unes que les autres. Le périple ne sera pas de tout repos, mais il faut bien cela pour venir en aide à la princesse du Pays de la lumière, un endroit autrefois paisible qui est désormais plongé dans le chaos dès suite de l’invasion d’une flopée de démons.
Pendant que les joueurs PC et PlayStation ont eu l’occasion de s’éclater — ou de se faire rétamer — lors des combats de SIFU, l’autre partie des joueurs, notamment ceux sur Nintendo Switch, attend avec impatience de remettre les mains sur un titre aussi rythmé et jouissif que ceux de la licence Hotline Miami. Entre gunfights, courses-poursuites effrénées et bagarres digne d’un film estampillé John Wick, Midnight Fight Express a tous les arguments pour proposer une sacrée dose d’action avant que Nintendo ne déchaîne les prochaines aventures de la célèbre sorcière Bayonetta qui revient avec un troisième opus. Là où Midnight Fight Express est encore plus percutant, c’est qu’il est l’œuvre d’un seul et unique développeur ! Cela faisait quatre ans que Jacob Dwinzel travaillait à la sortie de son jeu avant son officialisation et, au moment de sa révélation, on a vite compris que le développeur n’avait pas fait les choses à moitié. Ambiance sombre, gameplay qui claque (frappes, esquives, contres, techniques, …), vue isométrique pour mieux apprécier les affrontements, achèvements brutaux, … Un an plus tard, le titre a fait un retour tonitruant lors du showcase organisé par Microsoft et nous a montré son exaltante avancée dans un trailer encore plus nerveux et violent. En tant qu’ancien membre de la pègre, nous n’allez pas devoir reprendre vos exactions mais bel et bien empêcher les nouveaux criminels de s’emparer de la ville. Toutefois, vous n’avez qu’une nuit pour y parvenir et celle-ci va être longue puisqu’il vous faudra traverser pas moins de 41 niveaux faits main — que vous pourrez refaire pour tenter des défis et gagner des récompenses —, tous accompagnés d’une bande-son ravageuse.
Après s’être essayé au genre du die-&-retry avec Splasher, sous la forme d’un jeu de plateformes dont l’esthétique nous faisait penser à un brillant mélange entre Splatoon et Super Meat Boy, le studio français Splashteam revient, cinq ans plus tard, avec Tinykin. À l’image de son aîné, la nouvelle licence du studio renouvelle, avec originalité, des concepts que l’on connaît déjà sur le bout des doigts : reprenez les différences d’échelle de It Takes Two, ajoutez des tableaux colorés digne d’un jeu Super Mario puis greffez-y une mécanique de gameplay issue de l’emblématique Pikmin et vous obtenez Tinykin. Nouveau représentant indé de la scène française, le jeu au style très cartoon nous emmène vivre une aventure mêlant aventure et réflexion dans la peau du jeune Milo, un explorateur spatial qui débarque soudainement sur Terre. Mais, petit problème : Milo est, en réalité, bien trop minuscule pour ce monde inconnu dont il découvre que la temporalité est bloquée… à l’année 1991. Au-delà de percer le mystère de cette planète, il va devoir tout mettre en œuvre s’il veut repartir à l’aventure ou même, tout simplement, rentrer chez lui ! Et c’est là que ses nouveaux compagnons, les Tinykins, vont rentrer en jeu ! Plus d’une centaine d’espèces seront à dénicher et à collecter au sein du jeu, et chacune d’entre elles vous aidera à progresser au sein des différents environnements grâce à leurs pouvoirs uniques : empilez-les pour en faire des échelles, envoyez-les sur des objets en surbrillance tels des bombes, faites les porter des éléments du décor, transformez-les en conducteurs électriques, … Bref, utilisez-les à bon escient pour mener à bien votre périple !
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