Lors d’une interview à l’occasion du final de la troisième saison de The Boys, le scénariste Eric Kripke ne s’est pas montré tendre envers certaines séries récentes qui ne remplissent pas correctement leur fonction selon lui.
Sommaire
- Les anti-héros ont la côte
- Le divertissement avant tout
Les anti-héros ont la côte
La troisième saison de The Boys s’est achevée la semaine dernière sur Amazon Prime Video. Forte de son succès, la série trash et satirique se dote déjà d’une quatrième salve d’épisodes dont le tournage doit débuter le 22 août. Le scénariste Eric Kripke a déjà promis une saison davantage tournée vers ses personnages. On imagine tout de même une prochaine saison encore et toujours plus déjantée pour les héros aux antipodes de Marvel et DC. Après tout, les réalisateurs de la série ont prouvé qu’ils n’avaient peur de rien, pas même de Herogasm, la fameuse orgie de super-héros des comics, qui était très attendue des fans lors de cette dernière saison.
Débutée en 2019, la formule The Boys marche même tellement bien que des séries spin-off ont été lancées pour élargir l’univers des super-héros corrompus. La série d’anthologie animée The Boys : Diabolical pourrait bien se voir renouvelée pour une seconde saison, et une nouvelle série en live-action intitulée The Boys Presents : Varsity est déjà mise en chantier. Cette dernière s’intéressera à l’université des super-héros gérée par Vought International.
Le divertissement avant tout
Eric Kripke n’est pas étranger aux séries avec une large communauté. Il est à l’origine de la série de fantasy Supernatural, qui s’est étendue sur 15 saisons et pas moins de 327 épisodes entre 2005 et 2020. Il est aussi prudent que respectueux envers cette massive communauté qui s’est maintenant passionnée pour The Boys. Et c’est à ce titre qu’il tient à mener à bien sa promesse de divertissement. Au cours d’une interview pour Vulture, il n’a pas hésité au passage à tacler les productions récentes qui ont tendance à avoir trop de longueurs et dont seuls quelques épisodes sont mémorables finalement. Sans même qu’il les nomme, on peut sans peine penser à certaines séries récentes estampillées Marvel ou Star Wars.
Ils sont plus à l’aise à l’idée de pouvoir vous donner dix heures où il ne se passe rien jusqu’à la huitième heure. Ça me rend dingue. Faisant partie de ce milieu et qui doit intéresser les gens pendant une vingtaine d’heures par an, je n’ai pas la possibilité de dire "Oh, attendez là et ne vous inquiétez pas. Les critiques vous diront que ça devient incroyable à partir de l’épisode 8." Ou alors que quelqu’un dise, "En fait je fais un film de dix heures." Allez vous faire foutre ! Vous ne pouvez pas faire ça ! Faites une série. Vous êtes dans le domaine du divertissement.