Adobe lance Photoshop sur navigateur

Photoshop, tout le monde connaît, mais trop peu de gens l’utilisent. Nombreux sont ceux qui n’ont pas la foi de payer une licence ou même de télécharger le logiciel en sachant qu’ils n'auront droit qu’à une petite semaine de test avant de devoir passer à la caisse : 24 euros par mois, ce n'est pas rien. D’autres trouvent même des moyens de se le procurer illégalement.

En plus de cela, l’image de Photoshop est également un poids qui freine et on observe une montée en puissance d’applications gratuites offrant de nombreux outils déjà largement suffisants pour la plupart des personnes souhaitant débuter dans l’édition.

Du fait des barrières apposées devant l’arrivée de potentiels nouveaux utilisateurs, Adobe veut y remédier et a trouvé une bonne idée : proposer une version entièrement gratuite et accessible depuis un navigateur web. Jusqu’à maintenant, seules les fonctions de collaborations sont utilisables via le web, et non l’édition en tant que telle.

On ne dirait pas comme ça, mais ne pas avoir à télécharger une application, ça suffit pour que beaucoup acceptent de tenter l’expérience. Pour pouvoir tester, il faudra simplement créer un compte Adobe avec un mot de passe et une adresse email.

Les Chromebooks, ordinateurs portables ayant une puissance et une interface limitée, ont maintenant droit à Photoshop, ce qui participe aussi à l’augmentation des nouveaux utilisateurs. Adobe le confirme, c’est une stratégie “freemium” qui convient parfaitement aux appareils sans configuration monstrueuse.

Gratuit, mais pas vraiment

Oui, la version web est gratuite, mais comme on pouvait s’en douter, toutes les fonctionnalités avancées du logiciel phare ne sont pas disponibles, et il faudra acheter une licence pour les débloquer.

Dans l’esprit des gens, Photoshop est vieillissant, et il est important pour la marque de montrer la facilité avec laquelle on peut tester les fonctionnalités de base sans devoir mettre la main au porte-monnaie immédiatement.

Il ne s’agit pour l’instant que d’une annonce, et Adobe commence la phase de test au Canada. Aucune indication de temps n’a été donnée. Ce qu’on est sûrs, c’est que la marque veut agir pour redorer le blason d’un logiciel pour beaucoup indispensable mais que beaucoup d’autres rebutent.