Les différents constructeurs déposent souvent des brevets çà et là, repérés par le public par la suite : néanmoins, rien ne dit que ces technologies arriveront bel et bien sûr le marché par la suite. Dans le cas présent, Microsoft pourrait changer la donne pour ses consoles sans lecteur de disque…
Un brevet pour aider à la rétrocompatibilité (et pas que)
Sony, Microsoft ou Nintendo : tous sont aux aguets de ces petites choses qui pourraient faire évoluer l’industrie et, surtout, ramener la balle dans leur camp. Dans le cas de la firme de Redmond, celle-ci a déposé un brevet plus qu’intéressant au concept tout particulier : il s’agit d’un lecteur externe capable de lire les jeux physiques d’un utilisateur… pour qu’il puisse les télécharger sur sa Xbox et y jouer.
En d’autres termes, il s’agirait là de l’accessoire parfait pour la Xbox Series S qui, on le rappelle, ne dispose d’aucun lecteur de disque : ses possesseurs pourraient alors continuer à profiter de toute leur ludothèque - par exemple tous les jeux Xbox One acquis par le passé - malgré l’aspect 100% numérique de leur console. Cela permettrait d’élargir encore les possibilités du rétrogaming.
Une solution d’avenir pour le jeu vidéo ?
Si la perspective s’envisage pour la Xbox Series S, il en est de même pour les futures consoles de Microsoft. De nos jours, le tout dématérialisé n’est pas qu’une tendance mais un véritable mode de consommation industriel, suffisamment pour que, déjà en 2020, l’entreprise comme son concurrent Sony aient proposé chacun deux versions de leur machine, avec et sans lecteur Blu-Ray.
Avec ce brevet et cet accessoire, Microsoft pourrait ainsi proposer de futures machines sans aucun lecteur de disque (ce qui nous pend au nez selon beaucoup) tout en proposant une alternative pour ne pas perdre sa collection. Une bien bonne idée.
Toutefois, d’autres questions subsistent, notamment sur le fonctionnement même du système : permettrait-il d’ajouter définitivement un jeu à sa bibliothèque une fois scanné (ce qui biaiserait un peu le marché, puisqu’un simple prêt fonctionnerait alors) ou simplement d’y jouer pour un temps donné ? Ou bien s’appuierait-il sur d’autres mécaniques encore ?
On rappelle qu’il ne s’agit en l’état que d’un brevet et rien ne dit qu’une telle technologie arrivera bien, mais elle a au moins le mérite d’exister et de nous faire questionner sur les prochaines années du Dixième Art.