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News jeu Pourquoi j’aime autant les corvées dans les jeux vidéo ?
Profil de Tiraxa,  Jeuxvideo.com
Tiraxa - Journaliste jeuxvideo.com

Faire la vaisselle, déménager, ranger ses affaires... tant de tâches qui peuvent être contraignantes et qui sont de véritables plaisirs à accomplir dans les jeux vidéo. Du moins pour moi.

63 298 vues
Billet

Cet article étant un billet d'humeur, il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de Jeuxvideo.com.

Pourquoi j’aime autant les corvées dans les jeux vidéo ?

Couper du bois dans Fable, tondre la pelouse dans No More Heroes, faire la vaisselle dans Detroit : Become Human… il y a certaines corvées pénibles de la vie réelle qui, étrangement, me paraissent si agréables en jeu. Alors évidemment, chacun n'a pas la même notion du terme "corvée" ; entendez bien que la mienne s'étend à un généreux rayon d'activités. Prenez Animal Crossing : on peut considérer le jeu comme une immense simulation de tâches plus ou moins ingrates à accomplir ; Il faut inlassablement rembourser un prêt hypothécaire, bâtir des infrastructures et faire du jardinage. Pour autant, j'ai passé des jours entiers pendant le confinement à réaliser ces objectifs avec un plaisir constant. Dans la vraie vie, je rechignerais probablement à planter la moindre tomate. Historiquement, on peut considérer que la corvée faisait partie intégrante du jeu vidéo dès 1982 avec la sortie de Clean Sweep, où l’on passait l’aspirateur. Aujourd’hui, au-delà des frontières de la simple corvée, on endosse même de réelles professions dans des licences triple A, que ce soit dans l'agriculture avec Farming Simulator, ou dans la cuisine avec Cooking Mama. Et puis on peut bien sûr évoquer Les Sims qui nous impose carrément la responsabilité de gérer une flopée de foyers familiaux en prenant garde à ne pas les laisser mourir malencontreusement dans une piscine sans échelle. Mais pourquoi j'aime ça ?

En un claquement de doigts

Pourquoi j’aime autant les corvées dans les jeux vidéo ?

Il est évident que bouger des canapés trois places ou empiler des cartons n’opère pas la même sensation dans Moving Out que dans un véritable déménagement (notamment pour des questions de forme physique, par exemple). Souvent, ce type de jeux se base sur des mécaniques de point’n click très simples à effectuer. Il n’a jamais été aussi simple de ranger ses affaires que dans Unpacking. Mais pourquoi y prend-on autant goût ? C'est la question que je me suis longtemps posée. Le fait est qu’en quelques clics, j’ai la possibilité d’accomplir des besognes d’ordinaire si fastidieuses. En mon for intérieur, mon extrême paresse habituelle me remercie probablement. Cela génère forcément une sensation d’autosatisfaction. C’est mon hypothèse. Drew Lightfoot, conseiller professionnel agréé et directeur clinique chez Thriveworks Philadelphia (mais aussi professeur de recherche en soins de santé à l'université LaSalle) a sa théorie sur la question, partagée dans les colonnes du média Inverse. Et elle n'est pas si différente :

Notre cerveau est très mauvais pour distinguer la différence entre imaginer une situation et la vivre réellement, que ce soit de manière positive ou négative. Les jeux vidéo axés sur les tâches fonctionnent à peu près de la même manière. Ils nous offrent la possibilité d'imaginer ce que serait une vie si toutes nos listes de choses à faire étaient rayées, et ils nous offrent un sentiment immédiat d'accomplissement avec très peu d'efforts. Dans la vie réelle, ces mêmes tâches procurent en fait encore plus de plaisir lorsqu'elles sont accomplies, mais elles demandent beaucoup plus d'efforts pour les terminer.

L'explication m'a vite rappelé ce vieux numéro du magazine W.I.T.C.H. dans lequel l'une des héroïnes, douée de géokinésie, pouvait ranger sa chambre en un claquement de doigts. À huit ans environ, des étoiles dans les yeux, j'avais trouvé ça absolument merveilleux. Aujourd'hui, rien n'a vraiment changé ; obtenir un carré de pelouse parfaitement tondu dans Lawn Mowing Simulator en posant paresseusement mon doigt sur un joystick peut me procurer une douce sensation d'apaisement.


La corvée relaxante

Pour débloquer d’autres axes de réflexion au sujet du plaisir d’effectuer des corvées virtuelles, j’ai continué à faire quelques recherches. John Wills, auteur pour The Conversation, estime que la mise en scène d’activités “banales” en jeu encourage un sentiment d'intimité et d'association avec le monde numérique du jeu. Grosso modo, entendez par là que le fait de vivre le train-train quotidien dans le monde numérique procure un sentiment d'enracinement et d'ancrage. Ça se tient. En termes d'“activités banales”, la dernière expérience que je peux partager est probablement celle d’Unpacking, qui s’insère dans le genre du jeu de rangement. Le principe est vraiment tout simple : ouvrir des boîtes en carton, en déballer le contenu et tout ranger. Le récit suit quant à lui l'évolution touchante de la vie d'une personne au début des années 2000. Il y a d’abord l’aspect mécanique du jeu : on sait que l’éponge doit aller au bord de l’évier ou que l’ordinateur se place sur le bureau de la chambre. Le placement se fait assez machinalement. Puis il y a toute la touche esthétique : on essaye de trier les livres sur l’étagère de la meilleure façon possible, d’aligner chaque petite figurine sur la commode. À ce stade, je remplis globalement un besoin de satisfaction.

Cameron Kunzelman, journaliste chez Polygon, est tombée sur une étude sud-coréenne qui affirme que les personnes âgées qui jardinent régulièrement jouissent d'une meilleure santé mentale, de manière générale, et “présentent moins de déficiences cognitives”. Quel rapport me direz-vous ? Eh bien Max Kreminski, qui prépare un doctorat à l'université de Santa Cruz, a justement nommé les "jeux de jardinage" ceux qui consistent à réagir à un espace de jeu et à l'entretenir plutôt qu'à le dominer. Unpacking remplit complétement ces critères. Et c'est vrai que je me sens particulièrement reposée en y jouant. Même si je me débarrasserais avec plaisir des Tour Eiffel en plastique et des peluches insupportables que l'héroïne remet inlassablement dans ses cartons. En tout cas, j’ai l’impression que ce type de jeux n’a jamais été aussi populaire qu’aujourd’hui. Peut-être parce que les gens ont de plus en plus besoin de se détendre ?

Commentaires
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poiio poiio
MP
Niveau 66
le 20 mai 2022 à 23:56

Tu devrais te mettre aux Shenmue... ou à Adibou !

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