10 animaux qui feront fondre votre petit coeur de joueur

Days Gone : Jack

Dans un monde apocalyptique où la loi du plus fort règne et que l’on risque sa vie à chaque sortie, on a peu de raisons d’être attendri. Pourtant, au milieu du monde hostile de Days Gone, se cache un petit peu de mignonnerie, et ce grâce au petit Jack. C’est aux abords d’une ferme abandonnée que Deacon trouve ce petit chien d'élan norvégien gris. Lui qui manquait de se faire manger par les zombies, adopte automatiquement notre héros, heureux de pouvoir enfin recevoir un peu d’affection. Deacon décide donc de donner cet adorable petit chiot à son ami Boozer. Souffrant de dépression, ce dernier s’adoucit automatiquement une fois cette petite boule de poils dans ses bras. Tout mignon qu’il est, on ne peut s’empêcher de s’y attacher et on prend ainsi plaisir à lui rapporter les différents jouets pour chien collectés à travers le vaste monde de Days Gone.

• Days Gone – 26 avril 2019 PC PS4
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Luigi’s Mansion 3 : Ectochien

Qui a dit qu’un animal avait forcément besoin d’être vivant pour être attachant ? La série Luigi’s Mansion a en effet réussi à nous faire aimer un fantôme. Et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. L’Ectochien, de son petit nom, est presque agaçant dans Luigi’s Mansion 2, où il fait sa première apparition. Luigi doit en effet le traquer dans les Tours des détours afin de récupérer un petit objet qu’il ne veut pas lâcher. Plus loin dans le jeu, le bougre revient à la charge et subtilise une clé au frère de Mario. Mais malgré ces mésaventures, Luigi n’est pas rancunier et accepte Ectochien comme son animal de compagnie à la fin du jeu. C’est ainsi qu’il fera son retour dans Luigi’s Mansion 3, servant à la fois d’allié et de petit compagnon attachant. Car oui, même les fantômes ont besoin d’amour et en délivrent, pour notre plus grand bonheur.

• Luigi's Mansion 3 – 31 octobre 2019 Switch
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Never Alone : le Renard

Se plonger dans un conte traditionnel amérindien par le biais d’un jeu vidéo est une expérience des plus touchantes. Mais quand ce dernier nous invite, en prime, à découvrir cette culture à travers l’histoire d’un jeune garçon et d’un renard, il y a de quoi faire fondre le petit cœur des joueurs les plus antipathiques. Et bien c’est exactement ce que parvient à faire Never Alone. En nous faisant suivre l’aventure de Nuna et son acolyte animalier, le jeu d’Upper One Games joue avec notre affect, créant ainsi un lien particulier entre nous et ces deux petits personnages, et tout particulièrement notre jolie boule de poils. Dans son genre, Never Alone est particulièrement bien réussi et on se surprend à ne plus vouloir quitter notre petit renard. Ce n’est pas pour rien si le titre a remporté le prix du Meilleur premier jeu aux BAFTA Games Awards

• Never Alone– 18 novembre 2014 PC PS4 ONE
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Nintendogs : les chiens, tous les chiens

Si étant enfant vous rêviez d’avoir un chien mais deviez faire face au refus catégorique de vos parents, il y avait tout de même une solution de repli : Nintendogs. Le jeu de la Nintendo DS vous invitait en effet à adopter vos propres petits canidés et à en prendre soin. Vous pouviez ainsi les emmener en promenade, les entraîner, jouer avec eux, sans oublier de leur donner à boire et à manger et d’éviter qu’ils ne fassent trop de bêtises (“non, fouiller dans les poubelles en pleine promenade cela ne se fait pas Rex !”) Si aujourd’hui, le concept peut paraître assez lunaire et peu développé, les différentes variantes de Nintendogs étaient assez ingénieuses pour l’époque. Et ceux qui ont joué à Nintendogs savent à quel point on pouvait s’attacher à ces petites bêtes virtuelles. On ne sait comment, mais dès que le jeu était lancé on se transformait en maître complètement gaga de ses chiens. La magie des jeux vidéo peut faire bien des miracles.

• Nintendogs : Labrador & ses Amis - 07 octobre 2005 DS
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Pokémon : Osselait (et tous les autres)

On ne pouvait pas parler petites bêtes attachantes sans évoquer les Pokémon. Ces petits monstres ont bercé l’enfance de nombreux joueurs. Qui ne s’est pas attaché à son starter ou à son Pokémon fétiche ? Pas de quoi tisser une relation à la Sacha et Pikachu bien sûr, mais juste assez pour porter un soin tout particulier à un petit monstre en particulier et le voir évoluer avec fierté comme un mentor avec son poulain. Mais puisqu’il faut bien en choisir un, c’est sur Osselait que s’est porté notre dévolu. En effet, s’il ne fait pas partie des Pokémon les plus mignons, son histoire est en revanche des plus touchantes. C’est à Lavanville que l’on croise pour la première fois la route d’Osselait. Ce dernier vit dans un cimetière où il pleure à chaudes larmes, portant sur la tête le crâne de sa mère décédée. Ajoutez à cela le fait qu’il est la cible de braconnage perpétré par la Team Rocket et vous comprenez pourquoi ce petit bipède agressif est l’un des personnages les plus attachants de Pokémon.

• Pokémon Version Rouge - 08 octobre 1999 3DS GB
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Shadow of the Colossus : Agro

Les jeux de Fumito Ueda ont à cœur de mettre en avant le lien entre deux protagonistes. Si cela est assez évident dans ICO, ce jeu où l’on tient la main d’une jeune fille tout du long, ça l’est a priori moins dans Shadow of the Colossus. Qui peut bien entretenir un lien avec notre aventureux Wander ? Les colosses qu’il abat froidement ? L’énigmatique jeune femme dont il transporte le corps ? Et s’il s’agissait plutôt d’Agro, ce fidèle destrier qui accompagne Wander au début de son épopée ? Ce cheval est bien loin d’être une simple monture. Fumito Ueda lui a accordé une place toute particulière dans son œuvre. C’est lui qui entretient un lien tout particulier avec son héros, et, par extension, le joueur. À travers de simples images et les longues heures passées avec lui, Agro devient un compagnon à part entière, qu’on apprécie retrouver et qu’on aimerait ne jamais quitter.

• Shadow of the Colossus – 07 février 2018 PS4 PS3 PS2
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Spirit of the North : le Renard (encore)

Dans les jeux vidéo, il n’est pas rare de se prendre d’affection pour les renards. Nous avons parlé plus haut de Never Alone, mais il y a également Endling qui nous plonge dans la peau d’une famille de renards fuyant pour leur survie. Ce dernier n’étant pas encore sorti, nous ne pouvons pas encore dire si le sentiment d’attachement est bel et bien présent. Par contre, nous pouvons le faire pour Spirit of the North. Vous l’aurez compris, on y incarne également un renard, cette fois-ci lié à l’esprit gardien des aurores boréales. Le temps de quelques heures, c’est dans sa peau que l’on découvre les paysages nordiques enchanteurs pour ensuite s’y perdre avec grand plaisir. Sans aucun récit apparent, Spirit of the North parvient tout de même à créer un lien entre le renard et le joueur, le permettant d’accueillir avec émotion la fin du jeu.

• Spirit of the North - 01 novembre 2019 PC PS5 Xbox Series Switch PS4

Super Mario World : Yoshi

En 1990 sort Super Mario World au Japon. On y retrouve Mario et son frère Luigi qui doivent sauver Dinosaur Land du vil Bowser. Ils y rencontrent un personnage qui n’était pas forcément destiné à un grand destin : Yoshi. Ce dernier va les aider dans leur quête et ramener tous les œufs volés par Bowser et ses sbires à leurs parents. La gentille petite créature rencontra un franc succès et devint très vite populaire auprès des joueurs. Si bien que Nintendo n’eut d’autre choix que de réaliser une série de jeux mettant en avant Yoshi. Big N alla même jusqu’à changer le gameplay de Super Mario World 2 (sous-titré Yoshi’s Island) pour qu’il soit centré sur notre petit animal vert. Aujourd’hui, Yoshi fait partie de ces mascottes mignonnes de Nintendo qu’on apprécie revoir au détour d’un jeu, à la manière d’une vieille connaissance qu’on oublie parfois mais dont on ne se détache jamais vraiment.

• Super Mario World - 1992 WiiU 3DS Wii GBA SNES
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Tunic : le Renard (le dernier)

On vous a déjà dit que l’on s’attache tout particulièrement aux renards dans les jeux vidéo. Cette affirmation se confirme une fois de plus avec TUNIC. Et pourtant, le petit renard ne fait rien de bien particulier. Il n’agit pas de façon particulièrement attachante et ne possède même pas son propre nom pour qu’on l’identifie clairement. Mais son côté naturellement mignon et son évolution que l’on suit au fil des heures lui apportent ce petit je ne sais quoi qui fait que l’on prend plaisir à le retrouver. Certes, cet attachement est sans doute également dû au jeu en soit, particulièrement bien pensé, mais il n’empêche que ce petit renard n’y est pas pour rien. Le voir périr encore et encore a de quoi vous fendre le cœur, tandis qu’observer sa petite houppette sautiller au fil des pas risque de vous faire sourire bêtement, comme un maître observant son petit animal si mignon.

• TUNIC – 16 mars 2022 PC Xbox Series ONE
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The Last Guardian : Trico

Pour finir, on se devait de rendre à nouveau hommage à Fumito Ueda. Comme nous l’avons dit plus haut, ce créateur a choisi de mettre le lien et le concept d’attachement au cœur de son travail. Après Wander et Agro, c’est donc une relation encore plus marquée qu’il a décidé de mettre en avant : celle d’un petit garçon et de Trico, une créature aussi gigantesque que mignonne. Si le jeu est tombé des mains de certains, ceux qui ont accroché n’ont pas pu passer à côté de ce doux sentiment voulu par Ueda. Entre inquiétude, fierté et attachement, la relation entre le joueur et Trico a de quoi être engageante émotionnellement parlant. Que ce soit l’histoire ou le gameplay, tout est fait pour s’attacher à cet animal et ainsi être profondément marqué par la fin du jeu (que nous vous laisserons découvrir si vous ne vous êtes pas encore essayé à The Last Guardian).

• The Last Guardian – 07 décembre 2016 PS4
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Et vous ? Quel est l'animal qui vous a le plus marqué dans un jeu ?