Call of Duty : Vanguard a peut-être déçu le géant américain Activision, mais l’éditeur ne compte pas l’abandonner, ni la licence qui va avec, pour autant. L’honneur du soldat, qui sera prochainement la propriété de Microsoft, est en jeu. Pour redorer son blason tâché de boue suite aux résultats en demi-teinte du dernier opus, Activision a mis en chantier le plan de sauvetage le plus ambitieux de l’histoire de la franchise.
Sommaire
- Des annonces majeures pour un avenir prospère
- Un soldat blessé bientôt remis sur pied ?
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Des annonces majeures pour un avenir prospère
Pour son deuxième jeu sur les consoles de nouvelle génération, Activision voulait frapper un grand coup et, sur le papier, Call of Duty : Vanguard semblait avoir tous les atouts. Malheureusement, et dans les faits, rien ne s’est passé comme prévu avec un lancement en deçà des attentes, notamment au Royaume-Uni, et un contexte qui n’a pas vraiment plu aux fans de la licence. Resservie à de nombreux reprises, la Seconde Guerre Mondiale a fait son temps et, à vouloir se reposer sur ses lauriers, Call of Duty a péché par paresse. Tandis que le deal conclut avec Microsoft semble avoir mis un coup de pied dans la fourmilière, ainsi que dans les plans de l’éditeur, l’avenir de la franchise tente de se construire sereinement.
Pour que le futur se déroule sans accrocs, Activision semble avoir tiré un trait, dans un premier temps, sur le rythme de sortie effréné de la licence. Pour contrebalancer ces quelques mois d’absence sur le marché, l’éditeur veut produire des volets qui ont auront bien plus d’impact : l’annonce de l’évolution du battle royale, Call of Duty : Warzone, et de la poursuite du reboot de Modern Warfare avec un second épisode en témoignent.
Un soldat blessé bientôt remis sur pied ?
À l’heure actuelle, on ne sait pas si Activision voit au-delà de ces deux jeux qui alimenteront la licence, au moins, jusqu’en 2024 mais, en interne, les ambitions sont clairement affichées. Pour préserver l’avenir de sa franchise, qui fait également office de poulet aux œufs d’or, Activision veut réaliser le plan le plus ambitieux de son histoire. Pour cela, l’éditeur a mis, sur le coup, un nombre colossal d’employés qui s’élèverait, à en croire le rapport du media Tweak Town, à plus de 3000 salariés.
Le total donne clairement le tournis, d’autant plus lorsqu’on le confronte à l’ensemble de la masse salariale du géant américain qui est de 9800 employés. De ce fait, c’est 31% des postes de l’entreprise qui sont réquisitionnés pour bâtir le futur de l’iconique licence Call of Duty qui confirme, au passage, son statut de leader au sein du catalogue de la société. À en observer la stratégie d’Activision, rien n’est trop beau pour le célèbre FPS mais il va falloir batailler si celui-ci veut ramener encore plus de joueurs qu’il n’en a perdu.
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