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News business Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?
Profil de Carnbee,  Jeuxvideo.com
Carnbee - Journaliste jeuxvideo.com

Cette semaine, nous avons souhaité les 20 ans de la sortie française de la GameCube, la console de Nintendo qui a vu naître des séries telles que Luigi’s Mansion, mais qui a aussi connu des séparations douloureuses. En effet, c’est durant la première année d’existence de la machine que Rare, studio britannique ayant livré quelques-uns des meilleurs jeux de la Super Nintendo et de la Nintendo 64, fidèle parmi les fidèles à la firme de Kyoto, a décidé d’interrompre sa relation avec le célèbre constructeur japonais. D’un restaurant secret à un parc d’attraction de Séville, nous revenons sur l’histoire d’un divorce qui a marqué le monde du jeu vidéo.

26 162 vues

Sommaire

  • De la passion à la carte
  • Nintendo ajoute du sel, Microsoft pimente la sauce
  • Une addition à 375 millions de dollars, sur un coup de tête
  • Les histoires d'amour finissent mal, en général

De la passion à la carte

Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?

Décembre 2000, la presse spécialisée américaine salue une excellente année de la part de Rare. À l’aube du IIIe millénaire, le studio britannique qui a pourtant sorti Jet Force Gemini et Donkey Kong 64 en 1999 profite de ce qu’il reste du XXe siècle pour livrer Perfect Dark et Banjo-Tooie (aux États-Unis et au Japon). Deux titres majeurs dans la ludothèque de la Nintendo 64, ayant récolté respectivement 97/100 et 90/100 sur Metacritic. Avec autant de succès critiques et commerciaux sous la houlette de la firme de Kyoto, Rare est considéré – à tort – comme faisant partie de la famille Nintendo. Quand Ed Fries (vice-président de l'édition de jeux chez Microsoft Game Studios) rencontre pour la première fois les frères Stamper (fondateurs de Rare) au début des années 2000, il se présente comme un simple fan souhaitant discuter de jeux vidéo. À cette époque, le projet Xbox n’en est encore qu’à ses débuts et celui qui a signé l’exclusivité Halo pour sa console n’est pas là pour parler affaires. “Les développeurs sont un peu les mêmes partout dans le monde. Quand vous les rencontrez, vous pouvez parler de votre passion. Vous savez, j’ai beaucoup joué à Diddy Kong Racing sur N64, mais aussi à Conker. Cette chance de juste pouvoir manger avec ces types était dingue pour moi” nous confie Ed Fries lors d’un entretien.

Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?

Le restaurant où a lieu la rencontre est tenu secret, tandis que les plannings officiels sont suffisamment flous pour ne pas révéler cette entrevue. Si autant de précautions sont prises par l’équipe européenne de Microsoft, c’est parce que Ed Fries est persuadé que Rare appartient à Nintendo, et que ce repas pourrait être mal interprété si la célèbre société japonaise en prenait connaissance. À table, tout ce petit monde parle de jeux vidéo, et aussi de la manière de les concevoir. Issu d’une famille technophile avec un père ingénieur électricien et une mère diplômée d’une maîtrise en informatique (qui sera embauchée chez Digital Equipment Corporation), Ed Fries baigne dans les ordinateurs depuis son plus jeune âge. Il a un profond respect pour les frères Stamper qui, comme lui, ont commencé très tôt à écrire des programmes interactifs. Pendant que les plats passent et que la boisson coule, ces grands enfants discutent de Battletoads, Donkey Kong Country, GoldenEye 007, Killer Instinct ainsi que d’autres softs légendaires réalisés par Rare. “Ils faisaient des jeux depuis les débuts de l'histoire du jeu vidéo, à peu près à l'époque où j’en concevais moi-même quand j'étais au lycée. C’était un déjeuner très sympa. Je pensais qu’ils appartenaient totalement à Nintendo, je n’imaginais pas qu’un rachat était possible” ajoute-t-il. En réalité, c’est seulement la moitié de Rare qui appartient à Nintendo, une information que le vice-président de l'édition de jeux chez Microsoft Game Studios n’apprendra que des mois plus tard.

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Nintendo ajoute du sel, Microsoft pimente la sauce

Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?

À la fin des années 1990, ce n’est pas la menace du bug de l’an 2000 qui préoccupe les frères Stamper, mais une réalité industrielle. Les coûts de production augmentent, et à ce rythme, il sera bientôt nécessaire de trouver un acquéreur capable de prendre intégralement en charge les coûts opérationnels du studio. Logiquement, les cadres de Rare pensent à leur allié de toujours, celui-là même qui détient déjà la moitié de leur entreprise : Nintendo. Cela tombe bien, une clause du contrat stipule qu’après un certain délai, la société japonaise se doit d’acquérir l’autre moitié à sa valeur marchande ou renoncer à ce qu’ils possèdent en revendant leurs parts à une entité qui chercherait à acquérir l’ensemble du studio. Mais Nintendo fait durer le plaisir et négocie une option pour retarder la date fatidique. Officiellement, les deux groupes aiment travailler ensemble. Le respect de Nintendo est même ancré dans le sol de la propriété de Rare par l’intermédiaire d’un bonsaï envoyé par Shigeru Miyamoto lui-même. Cependant, sous les néons, quelques tensions fragilisent le vieux couple. Il se murmure que les comparaisons entre les jeux Rare et Nintendo commencent à agacer le papa de Link, lui qui a vu des journalistes préférer Banjo Kazooie à Super Mario 64, et Diddy Kong Racing à Mario Kart 64. “Nintendo était souvent assez envieux de nous. J’avais le sentiment qu’ils estimaient que nos jeux étaient techniquement et artistiquement supérieurs aux leurs” assure Phil Tossel, un ancien software engineer de Rare, dans les lignes de Retro Gamer, dont les propos sont repris dans le livre L’histoire de Rare signé Régis Monterrin.

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Bien que la liberté créative laissée par Nintendo au studio britannique ait souvent été évoquée, les frères Stamper doivent tout de même s'accommoder de quelques choix éditoriaux imposés par la firme de Kyoto. En outre, Conker fait des dégâts. Les ventes de ce drôle de jeu de plates-formes sont jugées décevantes, et Nintendo est en partie responsable puisque le groupe refuse d’éditer le titre en Europe et au Japon. Les allusions sexuelles et les éléments gores qui rythment l’audacieuse aventure du petit écureuil alcoolique n’ont également pas aidé à sa promotion.

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Au premier trimestre 2002, la Xbox est disponible sur les trois grands marchés du jeu vidéo. Aux États-Unis, sa popularité ne fait qu’augmenter grâce à Halo. Pendant ce temps, Nintendo refuse une nouvelle fois de racheter Rare à la fin du temps supplémentaire négocié. En coulisse, Hiroshi Yamauchi, le président de Nintendo à cette époque, aurait refusé de racheter les parts au prix demandé par les Stamper, jugeant le succès des jeux Rare en perte de vitesse. Le repas secret avec Ed Fries qui s’est déroulé quelques mois plus tôt aurait-il fait germer des idées dans les cerveaux de Tim et de Chris Stamper ? “Leur chef des affaires m’a contacté et m’a raconté quelques trucs marrants sur leur relation avec Nintendo que je ne savais pas” nous explique Ed Fries. C’est à ce moment-là que le monsieur jeux vidéo de Xbox apprend que Nintendo ne possède que la moitié de l’entreprise, et que la firme repousse les propositions de Rare malgré l’option du contrat. “Nintendo ne semblait toujours pas vouloir racheter le studio. Pour moi, c’était intéressant, car il y avait un développeur super talentueux que je respecte énormément, et qu’on était en train d’essayer d’apporter toujours plus de contenus à la Xbox ainsi que de l’expérience à notre équipe first party. Ici, nous avions la possibilité de récupérer un excellent développeur chez un de nos concurrents et de l'intégrer à notre équipe. Comment ne pas apprécier cela ?” se souvient Ed Fries.

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Une addition à 375 millions de dollars, sur un coup de tête

Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?

La firme de Redmond n’est pas la seule à avoir été mise au courant des envies de rachat de Rare. Activision, Disney et Electronic Arts font partie de la boucle. Après mûres réflexions, les frères Stamper décident de retirer Disney et Electronic Arts de l’équation. Il ne reste plus que deux groupes en lice : Activision et Microsoft. Les fondateurs de Rare se rapprochent des cadres de leur entreprise pour savoir où vont leurs préférences. Le résultat est sans appel, l’équipe qui a mis au monde Banjo est prête à donner la sérénade aux créateurs de Pitfall! plutôt qu’aux géniteurs de Halo : Combat Evolved. Les responsables du studio britannique savent très bien les pressions qui existent quand un constructeur a un droit de vie ou de mort sur les choix éditoriaux. “Les frères Stamper décidèrent d’aller vers Activision, principalement car ils s’étaient déjà sentis piégés en étant un développeur first party pendant longtemps. Ils ont vu les avantages et surtout les inconvénients d'appartenir à un constructeur. Si la console est bonne, c'est bon pour eux, si elle est mauvaise, c'est mauvais pour eux. Et c'est hors de leur contrôle. Ils comprenaient qu'en allant chez Activision, un third party, ils pourraient publier leurs jeux sur toutes les consoles” nous révèle Ed Fries.

Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?

Malgré les 300 millions de dollars mis sur la table par Microsoft, Rare est sur le point de signer avec Activision. Néanmoins, au moment de s’engager définitivement, Activision se retire soudainement. Pendant ce temps, l’équipe Xbox ne veut pas baisser les bras. “Robbie Bach, mon patron, ne voulait vraiment pas perdre la négociation. Il disait que nous devrions contrer, qu'on devrait proposer 375 millions de dollars. Je lui ai dit que j'étais prêt à laisser tomber, honnêtement. Mais il ne voulait pas abandonner” se rappelle, amusé, Ed Fries. Il conclut : “Ce qui s'est passé, c'est que la négociation a été rompue avec Activision sur les termes de l'accord ou quelque chose comme ça. En même temps, nous avons fait une offre encore plus importante. Nous aurions pu obtenir l'accord même si nous n'avions pas fait la plus grosse offre, mais bref. Ils sont revenus vers nous et le rachat fut conclu”. Nous sommes alors en septembre 2002, et Microsoft a prévu d’organiser quelques jours plus tard à Séville son X02, un événement européen dédié à la Xbox se déroulant cette année-là dans un parc d’attraction. “Je ne savais rien sur le rachat de Rare jusqu'à ce que Robbie Bach me dise « tu vas devoir parler à la presse la semaine prochaine, car nous avons acheté Rare »” nous confie Sandy Duncan, vice-président Xbox pour l’Europe à cette époque, interrogé par nos soins. “À Séville, il y avait au moins 2 000 personnes, avec les principaux éditeurs, développeurs et détaillants de jeux vidéo d'Europe. Et c'était juste un moment incroyable, c'était un choc. Même Peter Molyneux ne s'y attendait pas. Personne ne savait. Personne n'avait été briefé. Ils sont juste sortis et ont dit qu’ils venaient de vendre Rare à Microsoft” raconte-t-il.

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Les histoires d'amour finissent mal, en général

Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?

Terrible hasard du calendrier, l’annonce du rachat de Rare par Microsoft intervient le lendemain de la sortie en Amérique du Nord de StarFox Adventures, qui devient donc le dernier jeu des développeurs anglais à débarquer sur une console de salon estampillée Nintendo. Le cri du renard se transforme en chant du cygne. La firme de Redmond, encore novice dans la manière de gérer des studios de jeux vidéo, ne sait pas vraiment comment travailler efficacement avec son nouveau poulain. Microsoft intègre des “program managers” pour chaque projet afin de vérifier scrupuleusement les processus de production, ce qui a tendance à rajouter de nombreuses étapes de validation et à ralentir les prises de décision du côté des artistes de Rare. D’autant plus qu’à cette époque, les équipes Xbox à Redmond connaissent un turnover important. Lorsque Ed Fries quitte la société américaine en janvier 2004, les relations entre Rare et Microsoft se tendent un peu plus. “Nous n’étions pas impliqués à haut niveau, et nous ne savions pas si ça venait de notre propre direction ou directement de Microsoft” déclare Mark Stevenson, artiste ayant travaillé sur la série Donkey Kong, dans les lignes de L’histoire de Rare. Les employés regrettent les façons de faire de Microsoft, très procédurières, à mille lieux de la culture “hippie” du studio, comme la qualifie certains développeurs de Rare.

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En dépit du divorce avec Nintendo, des jeux Rare continuent de sortir sur Game Boy Advance avec Donkey Kong Country puis Banjo-Kazooie : Grunty’s Curse. Quand Grabbed by the Ghoulies arrive sur Xbox au mois d’octobre 2003, Microsoft comprend non sans amertume que les fans de Nintendo ne sont pas prêts à acheter leur console pour jouer à des jeux Rare. L’ambiance est morose et l’incompréhension entre les deux entités s’intensifie. Petit à petit, les grands noms du studio anglais quittent la société. À commencer par les frères Stamper, les fondateurs de l’entreprise, qui annoncent leur départ en janvier 2007. Ils sont suivis par Jens Restemeier (juillet 2007) et Grant Kirkhope (août 2008). George Andreas et Phil Tossell quittent eux aussi la compagnie (respectivement en 2008 et 2011) pour travailler, un temps, directement chez Microsoft. L’hémorragie continue avec les départs de Chris Seavor (janvier 2011), Ed Bryan (février 2011), Steven Hurst (octobre 2011), Gary Richards (décembre 2012), Gavin Price (mai 2014), Chris Sutherland (mai 2014), Mark Stevenson (mai 2014) ou encore Steve Mayles (octobre 2014). Gavin Price, Chris Sutherland, Steve Mayles, Jens Restemeier, Steven Hurst, Mark Stevenson et Gary Richards se rejoignent chez Playtonic Games, le studio derrière Yooka-Laylee.

Malgré cette liste impressionnante, il est bon de rappeler que la vague de départs avait débuté dès le début de l’année 1999 quand David Doak, Steve Ellis, Karl Hilton et Graeme Norgate quittèrent l’entreprise afin de fonder Free Radical Design, structure qui accouchera de TimeSplitters à la fin de l’année 2000. Cependant, la fuite des cadres est réelle, et la firme de Redmond est consciente des problèmes qui poussent les talents emblématiques de Rare à partir. C’est peut-être grâce au mal-être exprimé par les employés de la compagnie que Microsoft reverra sa manière de travailler avec ses studios first party dans les années qui suivent.

Comment un repas secret a mené au divorce entre Rare et Nintendo ?

La suite de l’histoire, nous la connaissons. Après une longue période à travailler sur le Kinect de la Xbox 360 et le Kinect v2 de la Xbox One, Rare est qualifié de studio mort par Eurogamer, dans un article intitulé “qui a tué Rare ?”. En 2015 sort Rare Replay, puis en 2018 débarque le titre qui va redorer le blason du studio : Sea of Thieves. En 2020, en écho à l’article publié par Eurogamer, Gamesindustry demande “qui a sauvé Rare ?”. Vingt ans après, le remariage de Rare semble enfin porter ses fruits.

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Niveau 11
le 11 mai 2022 à 14:21

20 ans plus tard, le deuil est toujours difficile.

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