N’avez-vous jamais eu envie d’avoir Dingo comme voisin alors que Wall-E ratisse votre jardin et que Picsou s’apprête à ouvrir une enseigne de prêt-à-porter au bout de la rue ? Avec Disney Dreamlight Valley, Gameloft veut transporter le joueur au sein d’un monde féerique. Au programme : de la simulation de vie, de l’aventure, une pelletée de personnages Disney avec qui copiner et beaucoup de personnalisation. Nous avons pu assister à une démonstration exclusive pour la France afin de vous donner un aperçu de ce qui vous attend dans cette drôle d’épopée. Bibbidi Bobbidi Boo !
Nous avons pu assister pendant une heure à une démo hands-off de Disney Dreamlight Valley (dans une version PC en cours de développement) en compagnie d'une partie de l’équipe de développement.
L’hybridation entre le simulateur de vie et le jeu d’aventure
L’idée de Disney Dreamlight Valley est venue alors que l’équipe de développement de Gameloft, fan de l’univers enchanté de la célèbre souris américaine, se demandait à quoi cela pourrait bien ressembler de vivre dans un monde entouré de tous les personnages de Disney-Pixar. Sans que cela n'implique des mécaniques d’action ou de combat. Après moult réflexions, c’est finalement le concept du simulateur de vie qui a remporté les suffrages auprès des développeurs. D’après les propres mots des membres du studio, Disney Dreamlight Valley est “un hybride entre un simulateur de vie et un jeu d’aventure qui contient tout le contenu cool d’une sandbox mais aussi une épopée scénarisée dans laquelle il faut résoudre des mystères”.
La démo débutait dans un univers normalement enchanté corrompu par d’étranges racines ayant mis leur organe épineux autour de la plupart des structures de la vallée. Le soleil a laissé place à l'obscurité, et les habitants ont commencé à perdre la mémoire. Ces tristes événements sont intervenus après le départ du responsable de cet endroit autrefois majestueux, protagoniste dont l’identité est pour le moment gardée secrète. Après la création de son avatar, l’utilisateur est accueilli par Merlin, dont la taille de la barbe n’a d’égal que son optimisme. L’enchanteur est en effet persuadé que le personnage incarné par le joueur est l’élu qui va redonner à la vallée sa splendeur d’antan. Il faut reconnaître que l’espoir est permis, puisqu’en quelques minutes, l’avatar découvre qu’il possède des pouvoirs magiques capables de détruire les racines démoniaques. Après une courte séquence de désherbage magique, un orbe apparaît et le druide retrouve la mémoire.
Disney Dreamlight Valley est un jeu qui pourrait être vu comme une rencontre entre Animal Crossing et Disney Adventure. L’aventurier a pour mission de gérer un village, de faire revenir les habitants dans la vallée, et de se lier d’amitié avec eux. Jouable comme un soft en vue à la troisième personne classique, il demande de gérer de nombreux éléments dans la joie et la bonne humeur. Le monde est découpé en grandes zones qui s’inspirent des films majeurs de Disney-Pixar avec la campagne (Mickey), la forêt (Blanche-neige), le monde enneigé (La Reine des neiges), la savane (Le Roi Lion), le marécage (La Princesse et la Grenouille), la plage (Vaiana) et le “Forgotten land”, un univers spécialement imaginé pour le jeu. Chaque biome possède ses propres éléments uniques (faune comme flore) utiles à la confection d’objets ou de plats. Car oui, le joueur va devoir dénicher diverses ressources s’il souhaite devenir copain comme cochon avec les héros de Disney.
Se lier d’amitié pour l’emporter
Dans sa quête pour libérer la vallée de la terrible menace de l’oubli, le joueur va devoir sympathiser avec les stars de notre enfance. Tous les personnages de chez Disney rencontrés dans le jeu ont leur propre arc narratif qui se développe par l’intermédiaire de missions. Ces dernières se débloquent en fonction du niveau d’amitié glané (du niveau 1 au niveau 10) et octroient des bonus à destination de la sandbox. Il est par exemple possible de débloquer le restaurant de Rémy (Ratatouille) ainsi que des skins pour l’avatar. Gameloft a voulu développer des histoires uniques (en accord avec Disney) correspondant au caractère des protagonistes. Par exemple, Dingo a des objectifs liés à la pêche ou à la création d’un scrapbook, Mickey souhaite retrouver Minnie, et Picsou veut réparer sa boutique, chercher des trésors dans la vallée et faire du profit. “On veut que les personnages de Disney soient la raison principale pour laquelle le joueur s’engage dans notre sandbox” explique Gameloft. Le monde est également peuplé de petits animaux qu’il est possible d’apprivoiser en échange d’un peu de temps et de beaucoup de nourriture.
La vallée du Dreamlight est façonnable par le joueur grâce à des outils (tels qu’une pelle, un arrosoir, une pioche, une canne-à-pêche) à dénicher au fil de la progression. Ces outils très importants sont accessibles rapidement via une roue de sélection. Puisque le but du jeu est de se lier d’amitié avec un maximum d’habitants de la vallée, il va non seulement falloir réussir des quêtes spéciales, mais aussi préparer des petits plats. Le joueur a donc la possibilité de créer un jardin grâce à sa pelle, d’arroser des graines avec l'arrosoir, et de mélanger les différents ingrédients à l’aide des casseroles présentes dans le monde. D’après le studio de développement, une recette trop osée ne peut pas ruiner une amitié, contrairement à ce qui pourrait se produire dans la réalité. Petit à petit, les alliances se créent, voire se renforcent, et le joueur dirige le village comme un véritable gestionnaire. Avec les bons mots (et surtout les bons choix), les potes se retroussent les manches et viennent prêter main forte à l’utilisateur dans ses tâches quotidiennes : Dingo pêche et Wall-E fait des miracles dans le jardin (ou vice-versa).
Interagir avec les héros rencontrés est le seul moyen d’augmenter le niveau de son avatar, et donc d’augmenter son énergie, ce qui permet de faire plus d’actions dans la sandbox avant de devoir se reposer dans la maison ou de manger un plat. Gameloft précise qu’il n’est pas possible de dépenser de l’argent réel pour augmenter le niveau d’énergie ou améliorer son personnage : seuls les éléments cosmétiques peuvent être achetés en échanges de quelques euros. Une fois la pioche récupérée, les blocs maudits ne sont plus un obstacle pour le joueur. Certains cubes spéciaux libèrent même de la lumière, rendant aux parties du royaume tout leur éclat. La pioche sert aussi à extraire des matériaux indispensables à la confection de certains objets. À chaque fois qu’une nouvelle zone est débloquée, cela donne accès à de nouveaux personnages avec qui discuter afin de progresser dans l’histoire. Car oui, contrairement à d’autres jeux du même genre, Disney Dreamlight Valley comporte un véritable scénario, nous assure-t-on.
Pour les grands et les petits génies
Bien que nous ayons particulièrement évoqué l’aspect simulateur de vie de la future production de Gameloft, Disney Dreamlight Valley est aussi un jeu d’aventure. En plus des arcs narratifs à découvrir avec les habitants de la vallée, le joueur peut se rendre dans le Château des rêves situé au cœur du village. À l’intérieur, se trouvent de nombreuses portes, portes qui téléportent l’aventurier dans des univers (appelés Royaumes) appartenant à d’autres personnages de Disney qui ont fui la vallée quand les événements ont dégénéré. Durant notre démo, nous avons pu observer le monde de Wall-E. “Un Royaume Disney, c’est une bulle narrative dans laquelle on passe du temps avec un personnage à travers plusieurs missions” résument les développeurs. Là encore, différents objectifs sont proposés afin de gagner la confiance du héros, en l'occurrence Wall-E, pour qu’il retourne ensuite au village. Il était demandé, entre autres, de réparer sa chenille. L’équipe prévient que les énigmes, simples au début, deviennent rapidement plus complexes. Le cœur de cible du soft est le public âgé entre 25 et 35 ans, principalement à cause de ces fameux puzzles qui promettent de se creuser les méninges à certains moments, preuve s’il en fallait une que le jeu ne semble pas s’adresser uniquement à un jeune public. Selon Gameloft, entre 40 et 60 heures de jeu seront nécessaires pour boucler l’histoire principale. L’ambition est d’ajouter régulièrement de nouvelles portes afin de prolonger l’expérience endgame.
La personnalisation au centre du business model
Bien évidemment, Disney Dreamlight Valley fait forcément penser à Animal Crossing dans sa dimension simulateur de vie. À l’instar du jeu conçu par Nintendo, la personnalisation est omniprésente. La maison de l’avatar peut être aménagée à notre convenance, de même que la vallée elle-même. Il est effectivement possible de déplacer n’importe quelle maison et d’intégrer les éléments disponibles dans la librairie comme bon nous semble. D’après Gameloft, les protagonistes de la vallée sauront réagir aux éléments placés.
Chaque jour, le magasin de Picsou reçoit de nouveaux vêtements à acheter et équiper. Avec les chapeaux, bijoux, vestes, t-shirts, pantalons, chaussures… les amoureux de la personnalisation à outrance seront ravis. Un outil est même disponible pour créer ses propres vêtements par l'intermédiaire de calques. L’avatar peut être réimaginé à tout moment, aussi bien dans les traits de son visage que dans les proportions de son corps. Disney Dreamlight Valley est imaginé comme un jeu 100 % solo, bien que l’équipe semble préparer du contenu, à l’avenir, articulé autour d’une dimension multijoueur. Ce sera peut-être l’occasion de crâner auprès de ses amis avec une vallée resplendissante.
Disney Dreamlight Valley sortira en Early Access dès cet été par l'intermédiaire de Founder Packs. Les abonnés au Game Pass y auront également accès. La version finale adoptera le business model du Free to Play et sortira en 2023. Au lancement de l’Early Access, entre 10 et 20 personnages Disney à rencontrer sont prévus. L’objectif est d’en ajouter régulièrement, comme dans tout bon jeu service. Seuls les éléments cosmétiques peuvent être débloqués contre de véritables euros. Disney Dreamlight Valley est prévu sur PC, Switch, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X|S et Xbox One.