Nous devrions avoir une mise à jour des chiffres dans les semaines qui viennent, mais on sait déjà que la Nintendo Switch s'est écoulée à plus de 100 millions d'exemplaires dans le monde, ce qui en fait l'une des machines les plus vendues de tous les temps. Et avec elle, les Joy-Con, ces manettes détachables, au coeur d'une polémique qui dure depuis plus de 4 ans.
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Les Joy-Con embarquent des technologies de vibrations HD et de détections des mouvements qui fonctionnent plutôt bien, et qui sont régulièrement utilisées par les jeux sortant sur la machine. Mais ces deux petites manettes, détachables, utilisables séparément ou ensemble, ont un problème extrêmement récurrent : le drift.
Recours collectifs, prise en charge, soucis de gestion : les Joy-Con mènent la vie dure aux joueurs
Le phénomène se traduit par des déplacements non souhaités dans les menus ou des personnages, alors que le stick est totalement immobile. Un problèmes qui peut toucher toutes les manettes dotés de stick analogiques, mais qui a pris une ampleur sans précédent avec les Joy-Con, conduisant à des recours collectifs outre-Atlantique, et à une prise en charge désormais globale et gratuite du problème par le SAV de Nintendo, même hors garantie. Pour obtenir réparation, il faut donc contacter le service, et envoyer les manettes défectueuses (ou la console dans le cas de la Nintendo Switch Lite), et attendre que le constructeur renvoie les manettes réparées ou plus généralement remplacées.
Des réparations qui surchargent les ateliers
Kotaku s'est très récemment intéressé aux structures de réparations certifiées par Nintendo, afin de savoir où en était le souci, et comprendre un peu mieux les rouages du processus. Nos confrères ont donc interrogé des réparateurs, qui ont très rapidement indiqué que c'était un véritable "enfer". L'une des sources, qui travaillait comme responsable dans un atelier de l'Etat de New-York, a indiqué que "des milliers de Joy-Cons passaient facilement chaque semaine".
On a fini par dédier une zone de travail entière à la réparation de Joy-Con. Le besoin constant de former des nouveaux employés mettait une pression sur la capacité de l’équipe à superviser les réparations.
La structure United Radio semblait donc totalement dépassée par la quantité de Joy-Con à réparer, les poussant à accélérer grandement le processus de formation, donnant naissance à des équipes insuffisamment formées et souvent non-anglophones qui commettent des erreurs. Nintendo a longtemps botté en touche sur le sujet, avant de finalement en admettre l'ampleur à l'automne dernier. La société dirigée par Shuntaro Furukawa semblait désabusée, ajoutant qu'il serait difficile de résoudre le souci et présentant ses excuses pour cela.
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