Dans votre longue et belle vie de joueur, vous êtes forcément tombés sur des boss aux points de vie particulièrement nombreux, rendant - au premier coup d'œil en tout cas - le combat tout à fait déséquilibré. Dans cet article, on fait le tour des pires créatures du genre. Des bébêtes avec beaucoup trop de PV.
Yiazmat (Final Fantasy XII)
Et on commence tout de suite avec Final Fantasy XII, le douzième épisode de la célèbre licence de Square Enix, sorti à l’origine en 2007 sur PlayStation 2. Bien sûr, comme d’habitude, la série réserve des combats parfois très complexes - et épiques -, proportionnels à la grande aventure vécue par les héros et les joueurs. Alors tenez-vous bien, voici Yiazmat, décrit comme le boss “ultime” du jeu. Il n’est d’ailleurs même pas considéré comme un boss classique, mais comme un “superboss” (toutefois optionnel). Cette sorte de gros dragon gris avec des anneaux orange et bleu aurait en réserve plus de 50 millions de points de vie. Et comme si le tout ne suffisait pas, le bougre peut vous envoyer une attaque dévastatrice susceptible de vous faire tomber en un coup, dans le cadre d’un combat qui peut durer plusieurs heures. Bref, un sacré moment.
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Adamantoise (Final Fantasy XV)
Toujours du côté de la licence de Square Enix, enchaînons avec Adamantoise, énorme créature de Final Fantasy XV. Tout comme Yiazmat, il s’agit d’un superboss optionnel, à côté duquel il est tout à fait possible de passer. Et cela tombe d’autant plus sous le sens ici, dans la mesure où la bête peut être confondue avec une montagne. La structure rocheuse sert en réalité de carapace à une tortue gigantesque qui (vous vous en doutez) embarque une sacrée dose de points de vie, plus de 5 millions de PV pour être exact. Dix fois moins que le gros boss de Final Fantasy XII donc, mais la barre de vie est ici calculée en fonction de la puissance maximum du joueur. Dans tous les cas, le combat pourra donc durer pas mal de temps : en ligne, on peut voir des batailles qui oscillent entre 45min et 1h30. Notez qu’Adamantoise est un monstre récurrent de la licence.
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Sephiroth (Kingdom Hearts)
Encore une fois un rapport avec la série Final Fantasy mais cette fois dans un jeu bien différent : Kingdom Hearts premier du nom, arrivé à la base en 2002 - pas de quoi nous rajeunir - sur PS2. Vous connaissez sans doute la série, qui mélange les licences Square Enix et Disney. De quoi retrouver dans l’opus fondateur et le second volet un certain Séphiroth, très célèbre antagoniste de Final Fantasy VII. Dans ces deux jeux, il est le “boss secret ultime” d’après le Fandom officiel de la série, reconnu comme l’ennemi le plus dur du premier épisode. Au-delà de son nombre de points de vie (sans doute colossal) Sephiroth est marquant pour une raison : sa première barre de vie est invisible. Dans un premier temps, vous aurez donc l’impression de ne pas lui faire de dégâts, alors qu’il faut en réalité s’acharner pour réussir. Un véritable petit filou ce Séphiroth.
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Ur Dragon / version en ligne (Dragon's Dogma)
Après Yiazmat, voici venir un autre dragon qui a beaucoup (trop) de points de vie : l’Ur Dragon de Dragon’s Dogma, célèbre Action-RPG de Capcom. Mais attention, on parle ici de la version de la bête que l’on peut trouver en ligne, bien plus féroce que celle qui apparaît lorsque le joueur n’est pas connecté à internet. Selon plusieurs estimations, la bête aurait 3 milliards - oui oui - de points de vie. Pas besoin de vous faire un dessin pour vous dire à quel point c’est énorme. Surtout, la puissance du monstre peut varier selon de nombreux paramètres. Pour réussir, vous devrez faire preuve de patience, de puissance, en veillant à ce que votre équipe soit haut level.
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Trillion (Trillion God of Destruction)
Est-ce que vous avez déjà entendu parler de Trillion God of Destruction ? C’est un jeu de rôle japonais développé par le studio Compile Heart et sorti sur PC et PlayStation Vita entre 2015 et 2016 selon les pays. Et dans son genre, c’est un titre pas mal original, qui mélange à la fois des éléments tactiques avec… de la simulation de rencontre. L’idée est simple : il faut se lier d’amitié avec six seigneurs démons pour qu’elles deviennent en mesure de combattre Trillion, gros vilain de l’aventure et accessoirement seul et unique boss. Et vous le voyez venir, avec un nom pareil, l’ultime ennemi du jeu a beaucoup de points de vie : mille milliards de PV pour être tout à fait exact (1,000,000,000,000). Trillion God of Destruction demandera donc au joueur de peaufiner sa stratégie plus que de raison, et de tirer parti des compétences de chaque seigneur démon.
Mutant Ivy (Hyper Rogue)
Alors pour cette fois, on part dans une autre dimension : Hyper Rogue, un rogue-lite qui propose une aventure dans un monde “non euclidien”. En gros, un monde où deux droites normalement parallèles peuvent désormais se rejoindre. Le jeu prend ainsi la forme d’un gros cercle, dont les extrémités permettent d’apercevoir les endroits à explorer au loin. Un concept particulièrement déroutant, qu’il l’est tout autant que l’un de ses boss : Mutant Ivy. Il s’agit d’une énorme plante qui est de toute évidence infinie et dont la barre de vie l’est tout autant. En effet, ses branches se déploient de façon exponentielle, laissant apparaître quatre nouvelles “feuilles” après chaque embranchement, ainsi de suite. Pour le battre, il faudrait donc détruire ces feuilles une à une, ou bien trouver sa racine. Mais au vu de la complexité de l’ensemble, ce ne sera pas du gâteau.