Au tour de Nintendo de se retirer du marché russe : néanmoins, l’entreprise avance des problèmes techniques et logistiques, et non une prise de position envers les événements internationaux.
Mario se retire de la Russie
Alors que les forces armées russes continuent leur avancée et les attaques en Ukraine, de nombreuses organisations n’hésitent à couper les ponts avec Russie pour créer un isolement, avec un objectif de cessez-le-feu. En attendant de voir si ces actions portent leurs fruits, d’autres acteurs puissants rejoignent le mouvement.
Sony s’est par exemple prononcé officiellement hier soir : le constructeur nippon a suspendu le PlayStation Store en Russie, n’a finalement pas sorti Gran Turismo 7 là-bas et y arrête les différentes transactions. C’est donc quelques heures plus tard que son concurrent national Nintendo lui emboîte le pas, avouant que l’ensemble de ses expéditions vers la Russie sont stoppées “pour le moment”. L’information est tombée cette nuit, vers 2h30 du matin.
Des contraintes “techniques”
Contrairement à Sony, Nintendo n’a pas pris de position officielle face au conflit en Ukraine. Elle prétexte deux choses : la première, c’est que le Nintendo Store est indisponible depuis le 4 mars dernier à cause de la suspension des achats en roubles par son prestataire de services. La deuxième fait état de “perturbations logistiques”.
Officiellement, Nintendo ne stoppe pas ses activités en Russie pour tenter d’influer sur les décisions du pays, mais s’arrête car elle ne peut “techniquement” pas continuer. On rappelle qu’il y a très peu de temps, Big N avouait, en revanche, retarder la sortie de l’une des exclusivités en raison “de l’actualité internationale”.
D’autres figures du jeu vidéo ont également agi à leur échelle : EA a retiré toutes les équipes russes de ses jeux FIFA, tandis que CD Projekt (The Witcher, Cyberpunk 2077) ou Bloober Team (The Medium) ont avoué, eux aussi, se retirer du marché russe jusqu’à nouvel ordre.
Comme une réponse, une grande cyberattaque a au lieu cette semaine, s’attaquant à de multiples géants du divertissement comme Netflix, YouTube ou encore Spotify, mais aussi des jeux vidéo, à l’instar de Roblox et Destiny.