Le 8 octobre 2021, Nintendo met en rayons le nouveau modèle de la famille Nintendo Switch. Dotée d'un écran OLED de 7 pouces, d'une cale plus large, et d'un dock équipé d'un port Ethernet, la console promet aux joueurs des couleurs plus chatoyantes avec un meilleur contraste.
Avec des acheteurs plutôt satisfaits, la Nintendo Switch OLED a d'abord et surtout été mise en avant à l'occasion de la sortie de Metroid Dread, qui a eu lieu le même jour.
Un test très poussé révélant une grande résistance de l'écran !
Mais, au-delà du potentiel Joy-Con drift qui pourrait se produire, de nombreux utilisateurs se sont demandés si l'écran OLED était résistant aux brûlures (burn-in). Ce modèle n'étant sorti que depuis 5 mois, il est difficile de mettre à l'épreuve l'écran dans des conditions normales.
Pour tenter de mesurer la résistance de l'écran de cette Switch au burn-in, le youtubeur Wulff Den a laissé sa console allumée pendant de nombreuses heures sur The Legend of Zelda : Breath of the Wild, de très nombreuses heures même. Ce dernier a tout simplement laissé sur l'écran une image fixe du jeu pendant... 3600 heures, en sachant qu'il avait désactivé le réglage automatique de la gradation.
Ce temps, pour se faire une idée, c'est l'équivalent de 150 jours, soit 5 mois. Et c'est seulement au bout de ces 3600 heures dans une situation bien particulière que les premières traces de burn-in sont apparues, et de façon légère, nous dit-on. Autrement dit, l'écran de la Nintendo Switch OLED est très très résistant, il y a très peu de chances qu'un joueur classique s'amuse à laisser sa console allumée sur la même image pendant autant d'heures.
Pour ajouter des contraintes, l'image choisie représentait Link de dos en train de fixer le Soleil. Une expérience qui demande toutefois à être reproduite avec différentes images et dans différentes conditions, mais ce premier test d'ampleur permet de constater que les écrans OLED ne sont plus aussi fragiles qu'auparavant.