A cela, il faut également ajouter la série anime, les courts-métrages, les peluches, les figurines et tous les autres produits dérivés, parmi lesquels les cartes. Mis bout à bout, les gains générés par tous ces éléments font de Pokémon la propriété intellectuelle la plus rentable du monde. Si vous avez suivi l'actualité de la licence, vous savez sûrement que depuis de nombreux mois, les cartes Pokémon ont connu un énorme bond en avant en termes de popularité.

La mascotte de Pokémon fait exploser la spéculation

En cause, les nombreuses ouvertures de paquets chez les créateurs de contenu, le succès des jeux, mais également les ventes aux enchères records, la spéculations sur certaines cartes, et les drama entourant des packs de fausses cartes. Ce regain d'intérêt massif a notamment donné lieu à des scènes de bousculades dans certains magasin, et à d'énormes ruptures de stock, les impressions ne pouvant suivre la cadence. Vous pensiez qu'on avait atteint une sorte de plafond de verre en termes de ventes aux enchères de cartes ? Accrochez vous, car ce n'est pas du tout le cas.

Il y a quelques jours seulement, une vente aux enchères a eu lieu du côté de Goldin Auction. Parmi les lots proposés, une carte Illustrator, représentant un Pikachu tenant un pinceau. Ces cartes sont extrêmement rares, et celle mise en vente n'a été produite qu'à 39 exemplaires à partir d'un dessin d'Atsuko Nishida, qui n'est autre que l'un des créateur de Pikachu. Jamais mises en vente, elles n'ont été distribuées qu'aux lauréats d'un concours CoroCoro Comics en 1998. Proposée à 75 000 dollars, elle est finalement partie à 900 000 dollars, une somme déposée un anonyme après un emballement général et 34 enchères. Pour situer l'ampleur qu'a pris la spéculation ces derniers mois, une carte similaire est partie en 2019 au prix de 195 000 dollars, une somme déjà très coquette.

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