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News jeu PS5 : Découvrez Spartacus, le futur Game Pass de Sony
Profil de Sengsunn,  Jeuxvideo.com
Sengsunn - Rédaction jeuxvideo.com

Le paysage vidéoludique s'est vu bousculé par l'annonce récente du rachat d'Activision Blizzard par Microsoft. La firme de Redmond compte bien faire de son Game Pass un incontournable alors qu'il a déjà séduit des millions d'utilisateurs. De son côté, Sony est très en retard sur le sujet et se doit de rebondir rapidement si elle ne veut pas perdre cette bataille. Pour mettre à mal son rival, la firme va bientôt sortir un nouveau service intitulé Spartacus. La rédaction de JV revient pour vous sur les points à retenir de ce nouveau projet.

64 639 vues

Le texte suivant est le script de la vidéo

Sommaire

  • 1 : Spartacus : quelle philosophie, quel combat ?
  • 2 : Quelles armes pour gagner la bataille ?
  • 3 : S’adapter à un terrain déjà bien dompté par les autres
  • 4 : Changer la donne sur les exclu
  • 5 : L’heure tourne…

1 : Spartacus : quelle philosophie, quel combat ?

Spartacus, le nom de code de ce futur service aux grandes ambitions made in Sony, c’est historiquement le nom d’un gladiateur, esclave, qui défia l’empire romain. Une histoire bien réelle et mythique, qui a inspiré des tonnes de films, et qui inspire aujourd’hui Sony pour son nouveau service.

Philosophiquement, Spartacus, c’est la quête de la liberté, face à l’écrasant Empire, et quand on transpose ça à Sony contre Microsoft, c’est assez cocasse. Parce qu’en matière de stratégie Cloud et catalogue, un des nouveaux paradigmes du jeu vidéo, Sony se retrouve aujourd’hui dans la même posture compliquée que celle dans laquelle se tenait Microsoft il y a un peu moins de 10 ans.

La marque en difficulté, à l’époque, sur le marché conventionnel, c’était Xbox, et avec le Game Pass, le Play Anywhere et le XCloud, désormais regroupés sous la même bannière, Xbox propose du jeu vidéo à la demande, n’importe où n’importe quand, à travers une multitude de terminaux. Ce modèle de service, qui a révolutionné la musique, le film, les séries s’attaque désormais au jeu vidéo, la prochaine étape selon beaucoup d’analystes.

Pour rappel, le principe est simple : on a juste à payer un abonnement pour en profiter, et retrouver nos sauvegardes partout, qu’on joue en cloud sur un téléphone, en dur sur notre Xbox Series, où sur un PC. Bientôt, même, les télévisions connectées embarqueront le catalogue Game Pass, les nombreuses exclusivités Xbox y compris, dès le premier jour de commercialisation.

De plus en plus, payer à l’unité un jeu console, utilisable sur une seule machine, devient un concept, de fait, vieillissant, et Sony se doit d’aller vers l’avenir en répondant à Microsoft sur ce nouveau terrain de jeu. S’ils n’agissent pas, ils risquent d’arriver à un point de rupture et se montrer impossible de concurrencer efficacement l’ogre Game Pass. Spartacus est donc appelé en renfort chez Sony. Lui, va devoir moderniser l’offre servicielle PlayStation, lui donner plus de clarté, plus de visibilité, et aider PlayStation à combattre ce nouvel Empire du Game Pass, qui depuis 5 ans avance tel un rouleau compresseur.


2 : Quelles armes pour gagner la bataille ?

Alors que va faire Spartacus ? Selon les insiders du média Bloomberg, qui ont en premier évoqué un concurrent du Game Pass côté Sony, Spartacus ressemblerait plus à une fusion de service qu’à une révolution de l’offre PlayStation. Sony depuis 10 ans, c’est surtout deux services majeurs : la PS Plus, un incontournable qui permet d’avoir du jeu en ligne, des promos, des démos et des jeux offerts chaque mois. Et le second service majeur, c’est le PS Now, une plateforme de “cloud gaming, mais pas que”, qui permet de jouer à plus de 700 jeux de l’écosystème PlayStation 1, 2, 3, et 4.

Le souci c’est que deux services, ça fait aussi deux paiements dont un quasi-obligatoire, le PS Plus, et l’autre, le PS Now, optionnel. Et même si concrètement, le PS Now, c’est que 5€ par mois si on le prend à l’année, pour avoir accès à un immense catalogue, y’a cette impression de sur-abonnement. Et dans une période où on en a chacun 3-5-10 abonnement chaque mois à payer, ce n'est pas une stratégie très encourageante côté consommateur. Il y a donc une nécessité de regrouper, de fusionner ces deux offres pour gagner en clarté et en compétitivité, pour rendre plus attractif les atouts, non négligeables, de PlayStation. C’est la première tâche de Spartacus.

Spartacus se déclinerait donc en trois formules : L’une intègrerait juste ce qu’offre actuellement le PS Plus. Une seconde version embarquerait en plus un catalogue de jeu en streaming PS4 et peut-être même PS5. Et enfin, la dernière version intègrerait aussi un gigantesque catalogue de rétrocompatibilité, allant de la première PlayStation jusqu’à la PSP. Les contours de ces trois formules sont assez floues et on attendra évidemment l’officialisation pour être fixés. Elle devrait arriver avant le printemps 2022, si Bloomberg à vu juste. Côté prix, on imagine que l’offre sera comprise entre 10 et 15€ par mois, au total, histoire d’être compétitif.

Et qui sait, peut être que ce nouveau service proposera aussi de la vidéo à la demande, histoire de charmer les cinéphiles. On rappelle que Sony a lancé à l’essai en Pologne le PS Plus Video Pass l’an dernier, une offre de films sur demande, qui va puiser dans le gigantesque catalogue Sony. Et puis, Sony, c’est aussi ADN, Crunchyroll, Wakanim, autant de plateformes détentrices de droits de diffusion d’animé. Ça peut enrichir l’offre là encore. Et enfin, rappelez-vous que Sony a fait l’acquisition de l’EVO le tournoi mythique de versus fighting, et pourrait là encore s’en servir pour étoffer l’offre de Spartacus.

Si Spartacus réunit le PS Plus, PS Now, et le PS Plus Video Pass avec films, animés, et eSport, ça pourrait faire une proposition terriblement intéressante. En revanche, pour Sony, la question cruciale c’est de savoir si techniquement, le produit sera suffisamment fiable.


3 : S’adapter à un terrain déjà bien dompté par les autres

Pour que Sony et Spartacus triomphent de Rome, et changent donc l’Histoire, il faut que ses services soient plus populaires que ceux de la concurrence. Et ça, y’a pas vraiment de doute sur leur capacité à l’être. Sony en gaming est hyper implanté dans l’esprit des joueurs, beaucoup plus que Xbox qui a eu un passé assez confus avant de tout fédérer autour du Game Pass. En revanche, y’a la question de la pertinence et de la qualité de Spartacus, et là c’est plus épineux. Le PS Now, c’est un service qui revient de loin.

En rachetant Gaikai en 2012, visionnaire du cloud gaming aux côtés de Onlive, Sony misait sur un marché en devenir, bien conscient que ça deviendrait un atout 10 ans plus tard. Or, techniquement le PS Now a pas mal stagné. Longtemps cantonné au streaming, et au 720p, avec un catalogue principalement dédié au rétrogaming pour ne pas faire trop d’ombre aux ventes de jeux, le vrai gagne-pain de Sony, le PS Now a connu une seconde vie il y a peu. Certains diront que c’est surtout pour éviter que Microsoft ne grappille trop de parts de marché.

Passage en 1080p, streaming ou téléchargement, compatibilité PC et arrivée massive de titres bien plus récents : le service a fait peau neuve depuis trois ans, et compte bien devenir un atout massif de Sony. En l’intégrant à l’offre groupée de Spartacus, il deviendra un axe majeur de l’offre PlayStation, et sera donc directement concurrent de produits comme le Xbox Cloud Gaming, comme Stadia, même si l’offre de Google a largement perdu de sa superbe, ou encore comme l’excellent NVIDIA GeForce Now, l’actuel leader technique du marché.

Pour que le cloud de Sony soit 100% compétitif, il lui faudra bosser son exportabilité : être dispo n’importe où, n’importe quand, sur téléphones, tablettes, smartTV, PC, et consoles, gérer le cross-save et le cross-platform : autrement dit, y’a encore du boulot, et le contrat n’est actuellement qu’à moitié rempli. Sony a signé un accord avec Microsoft pour utiliser ses serveurs Azure, donc la possibilité d'expansion est bien là, mais pour jouer le jeu à fond à l’avenir, Sony va devoir revoir sa politique, notamment en ce qui concerne les exclusivités…


4 : Changer la donne sur les exclu

La force du Game Pass, en plus de son omniprésence et de son adaptabilité, peu importe le support, c’est le catalogue. Le géant Microsoft dépense sans compter pour offrir à ses abonnés des titres récents, dont des jeux intégrés day one, dès leur premier jour de commercialisation. On y trouve des indés, des jeux d’éditeurs tiers, partenaires, mais également toutes les exclusivités des Xbox Game Studios.

Voir Sony épouser cette philosophie semble difficile à conceptualiser tant l’entreprise ferait ici un pari risqué. Sony, sa rentabilité, historiquement, il la tire certes de plus en plus des services, mais aussi du fait que beaucoup de gens ont des PlayStation, et achètent donc, à l’unité, régulièrement des jeux. Et comme les autres consoliers, Sony tire des bénéfices sur chaque vente de jeux qui tourne sur sa machine. Du coup, se priver massivement de cette entrée, au profit d’un abonnement que la boite doit financer en passant des deals coûteux avec des studios : ça parait contre-productif.

Pourtant, si l’offre par catalogue devient un incontournable chez les joueurs, l’entreprise japonaise sera bien obligée de passer par là, et devra à un moment donné faire ce saut de la foi. Le but de Spartacus, c’est donc d’envisager et d’anticiper cette future transformation des usages, en l’accompagnant. Sauf que l’accompagner c’est d’une certaine manière l’inciter, la provoquer, et faire en sorte qu’elle devienne incontournable… Et du coup, Sony est un peu bloqué dans cette configuration où il doit surperformer pour continuer d’être le leader, dans un nouveau paradigme qu’il ne maîtrise qu’à moitié face à son concurrent.

C’est donc très risqué pour Sony et ça représente en plus une stratégie sur laquelle on peut difficilement faire machine-arrière auprès du public. Faut dire que pour Microsoft, à l’époque de la One, créer ce basculement et miser sur le cloud et les abonnements, c’était un pari facile à prendre. Au pied du mur, toute solution innovante est meilleure que de rester figé. Pour Sony, c’est clairement plus délicat, et Spartacus aura donc une importance capitale dans la transformation ou non de cet essai version Sony.

Et histoire de ternir un peu plus le tableau, faut rappeler que c’est Microsoft et non Sony qui possède les serveurs nécessaires à une telle stratégie, en plus d’avoir une vaste trésorerie pour payer les studios qui optent pour un lancement day-one dans le Game Pass. On sent donc que transposer le Game Pass tel qu’il existe, à Sony, c’est le meilleur moyen d’étouffer les finances de la boite japonaises, et qu’il faudra, pour réussir, trouver une méthodologie différente, un modèle de rentabilité nouveau pour PlayStation, qui ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi, au risque de perdre sa couronne dans la bataille. Pour convaincre les joueurs PlayStation il va falloir miser fort et l’axe idéal pour ça : c’est les exclusivités.


5 : L’heure tourne…

On l’a vu Sony fait face à un dilemme crucial pour le futur de sa stratégie, c’est les exclusivités. Les titres PlayStation Game Studios sont incroyablement bons, et incarnent le haut du panier vidéoludique. Ils génèrent des revenus substantiels mais surtout, ils encouragent bien souvent les acheteurs à se tourner vers une PlayStation plutôt que vers une autre console. La PlayStation est une plateforme de prédilection pour les triple A qui tabassent et Sony l’a bien prouvé avec ses Spider-Man, ses Uncharted, Last of Us, God of War ou encore Horizon.

Alors que faire de ces franchises ? Les intégrer dans le supposé catalogue de Spartacus, à coup sûr, ça motiverait une adoption massive du service et un nouveau calcul des revenus pour l’entreprise. C’est la méthode la plus simple pour faire cette bascule du revenu produit vers le revenu 100% serviciel. Si Sony fait ça, alors son offre par catalogue deviendrait aussi incontournable que celle d’Xbox, car enrichie chaque année par des titres exclusifs massifs.

Et pour ne pas trop prendre de risque, on pourrait imaginer par exemple une arrivée décalée au sein du catalogue, disons 6 mois après la sortie. La force de Spartacus serait alors suffisamment grande pour attirer des nouveaux éditeurs, qui confieraient pour pas trop cher leurs jeux, à mettre au sein de Spartacus, lançant alors la machine pour faire de Spartacus un concurrent de taille au Game Pass.

En revanche, attention car l’heure tourne, et aujourd’hui plus que jamais, ces éditeurs tiers sont sous pression, le rachat d’Activision Blizzard King en est la preuve : Microsoft sécurise de plus en plus de structures pour son propre Game Pass, Sony doit donc montrer ses cartes assez vite s’il ne souhaite pas ramasser les miettes, et être mis à tapis.

Il ne restera plus qu’à bosser à fond son exportabilité, et en quelques années Sony opèrerait la bascule la plus importante de sa carrière, la numérisation de son offre PlayStation, exploitable partout, sans contrainte, et dans la meilleure des qualité sur sa console PlayStation 5, désormais simple point d’entrée comme il en existerait bien d’autres. C’est la stratégie de Microsoft, et si Sony veut l’épouser, les exclus vont malheureusement ou heureusement devoir apporter leur pierre à l’édifice.

Si ça vous parait impossible, il suffit de regarder les récents moves de Sony sur ses exclusivités. On citera l’arrivée de la PS Plus Collection et de sa vingtaine de jeux emblématiques de l’ère PS4 offerte directement aux nouveaux joueurs PS5. Ou encore la présence désormais récurrente des exclus Sony, sur PC, vendu sur Steam dans des versions remaniées qui sortent quelques années plus tard. Sony sait déjà que son catalogue n’est pas immuable, et que sa réutilisation “ailleurs” est bénéfique. Et si avant, pour jouer aux jeux PlayStation, il fallait impérativement une console de Sony, ce n’est aujourd’hui plus le cas. Le PS Now est sur PC, les exclus Sony sortent sur Steam : la mue a déjà commencé. reste à savoir à quoi ressemblera le Sony de 2022 2023, et ça, on le saura qu’à l’officialisation de Spartacus, qui ne devrait pas trop tarder.

Commentaires
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umfrut umfrut
MP
Niveau 10
le 03 févr. 2022 à 14:23

Je prend déjà plus le PS+ depuis un bail, alors un truc encore pire non.. et je pense pareil du gamepass...
Je veux choisir les jeux auxquels je joue et pas me les faire imposer, je les veux en physique et je veux pouvoir y rejouer quand je veux.
Une philosophie de jeu bien désuète j'ai l'impression...
Je sais que j'aime pas qu'on m'impose des jeux, j'ai eu des années d'abo PS+ et rarement les jeux m'intéressaient, je regarde ce qu'il y a sur le gamepass, c'est pas super folichon et il n'y a jamais de dayone..
Je les préfère en physique, même si ça prend de la place, car en démat il y a toujours le risque de perdre son compte et donc de perdre tout ses jeux... j'ai l'exemple d'un gars de ma liste d'ami qui a perdu l'équivalent de 10 000Euros de jeux achetés sur le PSN les 15 dernières années, car son compte à été fermé et que Sony ne veut rien entendre... ça donne vachement envie..
Ces services d'abonnement sont au JV ce que le fastfood est à la gastronomie... jamais je me contenterai de ces trucs...

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