STALKER 2, développé par GSC Game World et attendu depuis de nombreuses années, devrait sortir le 28 avril 2022, et peser très lourd sur nos disques durs. On avait eu le temps de voir venir le jeu, mais pas le fait qu'il intègrerait des NFT et que la notion de Metavers serait au programme.
S.T.A.L.K.E.R. 2 : The Heart of Chernobyl, qui fera partie des premiers jeux commercialisés à tourner sous Unreal Engine 5, emmènera les joueurs dans la zone d'exclusion de Tchernobyl. Vingt ans après la catastrophe originelle, une seconde explosion a plongé la zone dans le chaos, créant anomalies et créatures difformes. Cependant, quelques aventuriers intrépides décident d'aller explorer tout cela, et d'en repartir avec de précieux artefacts. Monde ouvert, graphismes ultra détaillés et histoire non linéaire sont quelques-unes des promesses faites par les développeurs, mais une annonce risque de faire grincer des dents.
Le post-apo se met aussi aux NFT et au Metavers
En effet, GSC Game World a annoncé aujourd'hui que le titre allait intégrer des NFT, à savoir des objets numériques uniques, dont l'authenticité est vérifiée par la blockchain, un livre de comptes dématérialisé, décentralisé, et infalsifiable. S.T.A.L.K.E.R. 2 emboîte donc le pas à Ubisoft et son programme Quartz, assez mal reçu par le public et une partie des salariés, mais également à Peter Molyneux, dont le nouveau projet Legacy fonctionne autour de ces éléments. Avec S.T.A.L.K.E.R. Metaverse, GSC entend vendre aux joueurs des morceaux du jeu, avec notamment des objets numériques, qui ne donneront en revanche aucun avantage supplémentaire durant la partie. La première initiative détaillée concerne la création de PNJ, qui seront basés les visages des joueurs à partir de données photogrammétriques.
En janvier, GSC proposera aux enchères trois modèles 3D vierges, et les personnes qui remporteront l'enchère se rendront dans les locaux pour être recréées dans le jeu. Ces modèles seront évidemment proposés sous la forme d'un NFT, qui appartiendra totalement à la personne représentée par l'intermédiaire de la plateforme Darknet. De cette manière, GSC entend intégrer à son jeu, le premier "métahumain" de l'industrie. Une partie des fonds récoltés iront par ailleurs à une association caritative, et une seconde vague de NFT sera proposée en février. A l'heure actuelle, GSC ne s'est pas exprimé sur ce qu'il adviendra de ces modèles dans quelques années lorsque le titre ne sera plus mis à jour.
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