Vendredi dernier, Final Fantasy XIV a débuté l'accès anticipé de sa quatrième extension, Endwalker, avant d'être officiellement disponible à tous dès aujourd'hui. Alors que cette dernière marque la fin de l'arc narratif débuté en 2010, nous avons pu y jouer une trentaine d'heures ce week-end et on vous dit ce qu'on en a pensé en vidéo avant le test.
Ce week-end, malgré l'afflux massif de joueurs qui ont mis à mal les serveurs, nous avons pu participer à l'accès anticipé de Final Fantasy XIV : Endwalker et compléter la première moitié de l'Épopée. Avant de rendre notre verdict final dans notre test, on vous fait part de nos impressions jusque-là dans la vidéo ci-dessus.
Une intrigue qui tient toutes ses promesses jusque-là ?
Pour ce qui est de l'Épopée, la quête principale, on retrouve les Héritiers de la Septième Aube là où on les avait quittés. À peine de retour dans le monde primitif, nos héros découvrent que des Tours de l'Apocalypse sont apparues aux quatre coins d'Éorzéa et causent des perturbations. Malheureusement, derrière ces étranges phénomènes, on retrouve aussi bien des visages connus que de nouveaux ennemis qui n'augurent rien de bon pour l'avenir de la planète. Pour trouver une solution, les Héritiers se dirigent vers Sharlayan, cité neutre et haut lieu du savoir qui refuse pour le moment d'aider le reste de l'Humanité face à l'Apocalypse pour une raison encore inconnue.
Au cours des premières heures, l'intrigue d'Endwalker prend un peu de temps à se mettre en place et présente surtout les nouvelles zones que l'on est amené à explorer plutôt que d'autres enjeux plus importants. Heureusement, de nombreux rebondissements majeurs interviennent relativement tôt, et ne sont entrecoupés que de rares séquences qui viennent un peu faire redescendre la tension. Sans trop en dire, on se contentera de dire que l'histoire se place dans la droite lignée des révélations de Final Fantasy XIV : Shadowbringers tout en étant régulièrement imprévisible pour attiser constamment l'intérêt du joueur.
Par cet aspect de fin du monde, le titre parvient aussi à délivrer des moments vraiment touchants avec des personnages mineurs à l'intrigue mais qui sont les premiers touchés par cette catastrophe. Et puisqu'on est face à la conclusion d'un arc narratif débuté il y a dix ans, attendez-vous à revoir de nombreux visages bien connus qui vous feront ressentir tout le chemin parcouru à travers les différentes extensions. C'est particulièrement le cas grâce aux très nombreuses cinématiques doublées que l'on a pu voir jusque-là qui profitent toujours d'un doublage français soigné, aussi bien pour les personnages que l'on côtoie depuis des années que les petits nouveaux qui s'en sortent très bien.
De nouvelles zones sous le signe de la variété
Tout au long de cette aventure, les joueurs sont donc amenés à explorer six nouvelles zones comme à chaque extension. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les environnements d'Endwalker ne manquent pas de diversité. Entre Sharlayan qui sert de capitale à cette extension et son architecture inspirée de la Grèce Antique, la région de Thavnair et ses couleurs qui rappellent la culture indienne ou encore les ruines de l'Empire de Garlemald et son climat glacial, il y a de quoi faire. Grâce à une direction artistique particulièrement soignée, chaque zone dégage une aura unique qui nous fait oublier la technique quelque peu datée du titre. Et puis, ces régions sont d'autant plus agréables à parcourir qu'elles sont accompagnées des musiques de Masayoshi Soken qui livre une fois de plus des compositions de haute volée.
Afin de profiter de ses environnements, l'Épopée d'Endwalker compte de nouveaux types de missions qui apportent un peu de variété au déroulé classique de l'aventure. Régulièrement, on est amené à être accompagné par un personnage non-joueur jusqu'à une zone déterminée. En cours de route, il est possible de discuter pour en apprendre un peu plus sur lui ou parler de la situation en général. Ensuite, il y a des missions de filature qui prennent la forme de séquence d'infiltration simplifiée dans laquelle il suffit de se cacher derrière les éléments du décor pour ne pas se faire repérer. Évidemment, ce genre de contenus n'est pas transcendant, mais cela permet de changer un peu les activités qu'on a l'habitude de faire, surtout que l'Épopée limite au maximum les quêtes FedEx (où il faut transporter quelque chose d'un point A à un point B) ce qui rend l'expérience plus agréable. Enfin, les séquences où l'on incarne les Héritiers de la Septième Aube sont toujours de la partie et permettent de s'essayer à des gameplays différents dans des versions simplifiées.
Le Faucheur et le Sage, deux jobs d'une grande efficacité
Pour terminer ce premier tout d'horizon d'Endwalker, l'extension accueille aussi des nouveautés au niveau des jobs. On peut tout d'abord noter l'arrivée du Faucheur et du Sage qui ont tous les deux une approche bien différente est pour cause, il s'agit d'un DPS (job dont le but est de faire des dégâts) et d'un Healer (job dont le but est de soigner ses coéquipiers). Comme son nom l'indique, le Faucheur se bat à l'aide d'une faux et dispose de rotations pour faire monter ses deux jauges qui lui permettent finalement d'invoquer un spectre du nom d'Avatar. Une fois à ses côtés, c'est là que le Faucheur inflige un maximum de dégâts. Par tous les effets visuels qui accompagnent ses attaques, le job est particulièrement agréable à jouer, même s'il demande un certain temps de prise en main à cause de ses jauges à faire monter simultanément.
Le Sage lui soigne à l'aide de ses noulithes, des petits satellites magiques, qui lui permettent surtout de protéger ses alliés grâce à des boucliers magiques. Par cette approche différente du rôle de Healer, le Sage est ce qu'on appelle un Healer barrière, c'est-à-dire qu'il se focalise plus sur la protection de ses alliés que sur le soin pur. Cette façon de jouer a pour inconvénient de demander beaucoup d'anticipation à celui qui le joue pour être le plus efficace possible. Mais puisque la quête du job se débloque à partir du niveau 70, il est fort probable que de nombreux joueurs s'essaient au rôle de Healer avec le Sage puisqu'il débute directement à un niveau élevé.
À côté de ces nouveaux jobs, les autres ont surtout eu droit à de nouvelles compétences dans la droite lignée de Shadowbringers avec le passage du niveau maximum à 90. Cependant, deux d'entre eux ont fait l'objet d'un profond remaniement, à savoir le Moine et l'Invocateur. Pour entrer un peu plus dans le détail, le Moine voit l'introduction d'une nouvelle mécanique du nom de Masterful Blitz qui lui permet d'infliger une grande quantité de dégâts après de nombreuses conditions. De l'autre, l'Invocateur fait aussi peau neuve puisqu'il peut désormais invoquer des Primordiaux à l'image de ceux de l'Épopée et non plus des versions simplifiées.
Après ce premier week-end de jeu intensif, Endwalker se révèle pour l'instant à la hauteur de ce que l'on pouvait s'attendre. L'aventure s'annonce épique et promet de nombreuses réponses à des questions longtemps laissées en suspens. Pour ce qui est des nouvelles zones, ces dernières sont pour l'instant à la hauteur des attentes des joueurs grâce au charme unique que chacune d'entre elles déjà. Et pour ce qui est des jobs de Faucheur et de Sage, ces derniers parviennent tous les deux à apporter de la nouveauté dans leur rôle respectif grâce à des approches intéressantes. Désormais, il ne nous reste plus qu'à atteindre le bout de cette aventure pour savoir si oui ou non Endwalker est bel et bien la conclusion tant attendue par de nombreux joueurs.
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