D'parès les chiffres rapportés par DragonBallSuper-France.fr, le chiffre d'affaires de la Toei a légèrement augmenté entre l'année fiscale 2021 (12,676 milliards de yens, soit 97 millions d'euros) et les prévisions pour l'année fiscale 2022 (13,187 milliards de yens, soit 101 millions d'euros). En revanche, le revenu net de la firme a reculé de 4,5 %, de 3,192 à 3,048 milliards de yens. Si les licences rapportent de plus en plus d'argent à la Toei (+ 21,3 %), les secteurs des films (- 16 %) et du merchandising (- 19,8 %) sont en net reculs. C'est logique, puisque la pandémie a empêché de nombreux projets d'être réalisés dans l'industrie cinématographique, et puisque les boutiques physiques de merchandising étaient fermées.

D'autre part, la Toei est toujours portée par le marché nippon avant tout (+ 9,5 %), portant le chiffre d'affaires à 5,4 milliards de yens). En dehors de l'archipel, l'Asie reste le marché majoritaire, avec ses 3,5 milliards de yens de chiffre d'affaires, loin devant les 2,8 milliards du marché nord-américain, 1,1 milliards du marché européen et 260 millions du marché latino-américain. Notons tout de même que la franchise Dragon Ball, via le merchandising et le développement de la licence en jeux vidéo a enregistré une forte hausse. D'un autre côté, la Toei ne s'alarme pas de la baisse du secteur des films, car l'exercice 2020 avait été particulièrement en réussite grâce aux ventes physiques de Dragon Ball Super : Broly, et à One Piece Stampede.

Du côté des résultats licence par licence, il n'y a pas photo : Dragon Ball écrase la concurrence, et reste la licence la plus lucrative au Japon malgré des résultats en nette baisse durant la pandémie, et des résultats en forte hausse au cours de cette année pour One Piece (après une forte baisse l'an dernier). Les deux licences qui succèdent à Dragon Ball et One Piece au classement enregistrent des chiffres qui font pâle figure à côté de ces deux mastodontes : la licence Pretty Cure enregistre 121 millions de yens au cours de cette année, et seulement 50 millions pour Les Chevaliers du Zodiaque.

A l'étranger, Les Chevaliers du Zodiaque et Pretty Cure ne sont même pas dans le top 4. Dragon Ball enregistre son meilleur résultat sur les cinq dernières années avec 2,6 milliards de yens pour la licence, loin devant One Piece et ses 785 millions de yens, Slam Dunk et ses 605 millions de yens, et enfin Digimon avec 269 millions de yens. A l'étranger notamment, la Toei attend beaucoup du film Dragon Ball Super : Super Hero et du film Slam Dunk, prévus pour 2022.

Il reste tout de même un secteur où One Piece dépasse Dragon Ball. Depuis cinq ans, Dragon Ball et One Piece s'échangent la première place des résultats de la Toei en ce qui concerne les licences vidéo à l'étranger (films et séries). Cette année, après un recul énorme de Dragon Ball entre l'année fiscale 2021 et 2022 (de 988 millions à 425 millions de yens), One Piece repasse devant avec 594 millions de yens (contre 716 millions l'année précédente) engrangés par leurs licences vidéos à l'étranger. Le top 3 est fermé par Sailor Moon, licence passée troisième après être sortie du top 4 en 2021. A l'étranger, Pretty Cure est sortie du top 4, laissant la quatrième place à Digimon.

Si les résultats sont globalement en baisse, rien d'alarmant donc pour la firme japonaise, surtout comparée à d'autres secteurs du divertissement. Avec le retour des productions de films, on peut s'attendre à une année fiscale 2022 puis 2023 bien plus réjouissante pour la Toei Animation.

Source : DragonBallSuper-France.fr

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