Initialement attendu en salle le 3 septembre, le reboot cinématographique de Resident Evil a été reporté au 24 novembre, notamment afin d'éviter une confrontation directe avec Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings.
Réalisé par Johannes Roberts (47 Meters Down, Darkhunters et The Door),Resident Evil : Welcome to Racoon City reprendra l'histoire des deux premiers jeux de la licence et donc la gestion des premières heures de la crise. Au casting, nous retrouverons par exemple Kaya Scodelario (Le Labyrinthe) et Robbie Amell (The Tomorrow People) dans les rôles de Claire et Chris Redfield, accompagnés de Hannah John-Kamen et Avan Jogia qui incarneront Jill Valentine et Leon S. Kennedy. Ce sont d'ailleurs ces derniers que nous pouvons apercevoir aujourd'hui grâce à la publication de photographies par nos confrères d'IGN au sein d'une longue interview de Johannes Roberts. Ce dernier donne son point de vue sur ce reboot, et rappelle qu'il s'agira d'une approche très différente de celle de Paul W. S. Anderson :
Ce film n'avait vraiment rien à voir avec la franchise précédente. Il s'agissait de revenir aux jeux et de créer un film qui était bien plus un film d'horreur que le genre d'action de science-fiction des films précédents. J'ai été énormément influencé en particulier par le remake du deuxième jeu et je voulais vraiment capturer le ton empreint d'atmosphère qu'il avait. C'était tellement cinématographique. (...) J'ai été énormément influencé par des films comme The Exorcist (et Exorcist 3 !), Don't Look Now et The Shining. (...) Je voulais que Raccoon City ressemble un peu à la ville de Deer Hunter : une ville fantôme oubliée du reste du monde. Et toute la structure du film a certainement été très influencée par Assault on Precinct 13. (...)
Il était extrêmement important tout au long du processus de casting de trouver des personnes qui incarnaient l'esprit et l'énergie des personnages que je voulais incarner. Je pense que souvent dans les adaptations de jeux, l'un des gros défauts peut simplement consister à faire ressembler visuellement quelqu'un aux personnages (...) Je voulais revenir à l'horreur avec cela. Je voulais donner des frayeurs et une atmosphère, plutôt que de l'action à part entière (...).