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News jeu Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?
Profil de [87],  Jeuxvideo.com
[87] - Journaliste jeuxvideo.com

Il faut bien le reconnaître, nous ne l'avions pas franchement vu venir, du moins, pas autant. Valheim est pourtant, en à peine deux semaines, devenu central dans le paysage du jeu vidéo PC, et rencontre un succès qui, à n'en pas douter, dépasse les espérances de ses développeurs. Mais dans le grand vivier des sorties steam, et à plus forte raison des early access de jeux de survie, quelles sont les raisons qui ont propulsé Valheim plutôt en tête des ventes de la plate-forme de Valve ?

127 109 vues

Coffee Stain a le nez creux

Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?

4 millions de ventes. Voilà qui n'est pas anodin pour un jeu facturé un peu plus de 16€, développé par une équipe de 5 personnes et s'inscrivant dans un registre assez peu original. Si l'on devait se faire un rien cynique, nous pourrions même ajouter que le "jeu de survie en early access" a eu vite fait de devenir un genre à part entière, la plupart des produits du style arrivant rarement du premier coup dans une version définitive. Et c'est d'ailleurs là tout l'intérêt de Valheim, qui est parvenu à faire fi de nombreux écueils qui collent à la peau du genre, et qui a aussi réussi l'exploit de faire l'unanimité, comme en témoignent les quelques 80 000 reviews Steam qui permettent au jeu d'afficher un score « extrêmement positif », faisant du poids plume d'Iron Gate AB (650 Mo à la pesée), un mastodonte actuellement incontournable, intégrant au passage le classement prestigieux des 250 jeux les mieux notés sur le prolifique store en ligne.

Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?

Son éditeur, Coffee Stain, pouvait d'ailleurs déjà s’enorgueillir d'un autre succès, Deep Rock Galactic qui, dans le fond, partage quelques similitudes avec Valheim. Sans pour autant avoir fait grand bruit lors de sa sortie d'early access dans le courant du deuxième trimestre 2020, le jeu a finalement atteint tranquillement cette année ses 2 millions de ventes, et affiche un beau 10/10 sur Steam avec plus de 60 000 évaluations tout de même. L'un des ingrédients de la recette de ce jeu déjanté de minage coopératif reposait sur les mêmes bases que Valheim, à savoir un univers coloré et cartoon, de la coopération et une orientation PvE. Quoi qu'il en soit, Valheim, lui, a largement surpassé son aîné et les espérances des développeurs comme de leur éditeur. Mais quelles sont les clefs permettant de comprendre les raisons du succès de Valheim. Pourquoi lui plutôt qu'un autre ? Car analysé froidement, difficile de s'enthousiasmer devant un jeu de Viking, thématique ô combien exploitée dans le jeu vidéo, prenant le risque de sortir en accès anticipé dans la catégorie autrefois saturée du jeu de survie.

Une stabilité qui fait figure d'exception dans le style

Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?

C'est sans doute là le premier élément de réponse. Depuis des années maintenant, le jeu PC est le terreau le plus fertile pour accueillir les survivals, qui sont historiquement liés à l'accès anticipé. À « l'âge d'or » du genre, les DayZ, les Rust et assimilés jouissaient d'une très grande popularité, en dépit de leurs pourtant lourds problèmes techniques, les rendant difficilement accessibles et, à moins d'avoir une patience à toute épreuve et d'être particulièrement friand du jeu, assez frustrants. Les problèmes de serveurs, les bugs de collisions bloquant toute progression voire contraignant à abandonner une partie ayant demandé des heures d'investissement étaient autant d'expériences largement partagées par les milliers de joueurs qui se précipitaient pourtant vers cette nouvelle expérience de jeu, hardcore, punitive, souvent grisante, mais tout aussi souvent mal finie. La frustration a sans doute laissé quelques joueurs et joueuses sur le quai, mais le train du jeu de survie était presque inarrêtable. Les sorties se sont par la suite multipliées à tel point que chaque parution d'un jeu de ce type dessinait dans l'esprit du public – à juste titre – un schéma cousu de fil blanc avant même qu'il ait posé les mains dessus, comprenez : univers différents, mais mécaniques identiques et early access plus que bancale. De là à dire que les jeux de survie en accès anticipé sont parvenus à rendre « acceptables » la commercialisation de jeux à peine jouables, il y a un pas, certes, qu'il serait tout de même aisé de franchir.

Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?

Cette saturation a fatalement érodé le rythme des sorties et sans doute refroidi les ambitions de nombreux studios à s'engouffrer dans la brèche. Trop difficile de tirer son épingle du jeu. L'accalmie a favorisé le succès de Valheim, mais en premier lieu, ce qui a sans doute incité les joueurs à s'essayer massivement au titre de Iron Gate est le bouche-à-oreille. A la question de savoir avant si le jeu était jouable en l'état, la réponse était affirmative. Bien qu'il soit encore en cours de développement, et qu'il n'en est qu'aux premiers mètres d'une longue road map partiellement établie, Valheim est d'une stabilité exemplaire. Si l'on peut certes lire ici et là des problèmes de performances qui feront sans doute l'objet de rectification grâce à une meilleure optimisation, investir dans Valheim n'est pas décrit par les joueurs comme risqué et la crainte d'avoir un jeu excitant, mais aussi frustrant faute à une finition suffisante n'a pas cours ici. Ajoutez à cela un prix particulièrement attractif (comptez un peu moins de 17€ à l'heure où nous écrivons ces lignes), une concurrence amoindrie, car le jeu de survie a eu le temps de se faire un peu oublier, et vous obtiendrez un terrain propice au succès. Mais un jeu stable, complet et à bas prix ne suffit pas à garantir le succès d'un jeu et Valheim n'a pas puisé sa fulgurante popularité dans les mêmes sources que certains de ses concurrents, directs ou non.

Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?

Au bon endroit, au bon moment ?

L'an passé, deux titres, notamment, qui n'étaient pas nécessairement destinés à occuper le devant de la scène, ont émergé. Le plus populaire d'entre eux était Among Us, sorti pourtant deux ans avant son explosion publique. Le second, Phasmophobia, est sorti de son côté l'an passé et a également connu un succès soudain . Mais au-delà des qualités réelles des deux titres, c'est essentiellement l'effet Twitch qui a participé à l'immense popularité des deux jeux. L'un comme l'autre se prêtait effectivement bien à l'exercice du stream, car proposant tous deux des situations à même de susciter la surprise chez le streamer comme chez le spectateur. L'image positive que cela renvoyait cumulée à la perspective d'expériences coopératives vraiment fun entre amis, en pleine période d'isolement, a participé à l'immense popularité des deux jeux.

Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?
Les choses sont un peu plus complexes sur Valheim, qui ne doit pas son immense succès qu'à Twitch, même si bien évidemment, une sorte de cercle vertueux s'est crée entre la plate-forme de streaming et les ventes auprès des joueurs. Valheim a connu un succès quasi immédiat, les streamers s'en sont ensuite emparés, donnant une visibilité supplémentaire au jeu qui a logiquement vu ses ventes s'accroître. L'effet de mode n'est donc certainement pas étranger au succès de Valheim. Mais, comme nous l'avons vu plus haut, si le jeu de survie n'occupe plus la place dominante dont il jouissait il y a quelques années et que, par conséquent, de nouveaux joueurs avides découvrir le style sont arrivés sur le marché tandis que les amateurs recherchaient à nouveau un survival fiable à essayer, les qualités de Valheim ainsi que son approche du genre l'ont aidé à tirer son épingle du jeu.

Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?

Une approche adoucie du survival qui ratisse large

La frustration est généralement un adjectif qui colle à la peau du jeu de survie. La perspective de cette frustration n'est d'ailleurs pas nécessairement négativement connotée, au contraire, elle peut inciter le joueur à devenir prudent dans sa progression, la crainte de perdre de l'équipement amoureusement façonné au prix de longues heures de récolte créant une tension que de nombreux joueurs recherchent dans le jeu vidéo. Mais Valheim, sans pour autant chercher à contourner tout challenge, a plutôt opté pour une approche en douceur et remaniée des mécaniques de survie. Ici, vous perdrez certes votre équipement une fois mort et devrez vous rendre sur le lieu de votre trépas pour récupérer vos biens. Mais une autre mort sur le trajet créera une nouvelle tombe sans supprimer la ou les précédentes. Ainsi, même si vous repartez en quête de votre stuff uniquement vêtu d'un pagne et donc assez peu armé pour affronter les dangers du monde, vous aurez toujours la possibilité, immédiatement ou plus tard, de regagner les éléments déjà créés et indispensables à votre progression.

Une petite session d'exploration paisible

Autre exemple : l'équipement a une durabilité ce qui requiert des réparations. Plutôt que de contraindre le joueur à trouver des ressources pour remettre à neuf leurs ustensiles ou pire, briser définitivement ces derniers obligeant l'aventurier à en recréer un de toutes pièces, Valheim préfère rendre la réparation gratuite pour peu que vous soyez à proximité de l'établi qui a permis de confectionner l'objet en question. De cette manière, la contrainte de la durabilité existe toujours puisque briser sa pioche à des kilomètres de son établi forcera le joueur à faire des allers-retours pour la remettre en état, sans pour autant le pénaliser outre mesure. À lui de calculer ses plans, mais cette permissivité permet d'esquiver la récolte de ressources qui peut s'avérer rébarbative chez les joueurs les moins patients. Ce ne sont là que deux exemples des nombreuses petites idées trouvées par Iron Gate pour faciliter un peu la vie des explorateurs, dont la frustration sera équilibrée, moins punitive que chez la concurrence et incitant moins le public à aller voir ailleurs, ce qui peut être le cas lorsque de nombreuses heures de jeu se trouvent réduites à néant au moindre faux pas. Certes, le public hardcore trouvera peut-être en ces concessions une trop grande légèreté, mais le succès de Valheim ne serait peut-être pas aussi important sans sa dimension accessible au (presque) plus grand nombre.

Valheim : pourquoi marche-t-il autant ?

C'est aussi son approche pacifique qui a su séduire les joueurs. Là où de nombreux jeux de survie pouvaient s'avérer décourageants en raison du comportement souvent agressif des joueurs en présence sur le serveur, c'est ici une orientation clairement PvE que Valheim a privilégié. S'il est toutefois possible d'activer la mode Joueur contre Joueur, et donc de s'adonner à quelques vacheries entre Vikings, il semblerait que la communauté ait davantage trouvé son compte dans le plaisir de découvrir de nouveaux biomes, l'exploration étant savamment récompensée par la présence de certaines ressources uniques, permettant de leur côté de progresser dans l'arbre de confection et les différents âges, laissant les joueurs passer d'une petite cahute en bois à un château de pierre fait main, ou du vulgaire radeau au plus grand des Drakkars. Jouable offline, ou de deux à 10 joueurs, Valheim offre une expérience fun et paisible, à même de satisfaire un large public. Le novice appréciera la permissivité offerte par certains partis pris adoucissant la rigoureuse et intransigeante formule du jeu de survie, tandis que les vétérans y verront un jeu déjà très complet, avec un système d'évolution solide et un sentiment de progression et de montée en puissance savamment équilibré.

Premier combat de boss du jeu

Des objectifs qui rythment la progression

Enfin, même si le bac à sable reste le cœur de Valheim et que la plupart des objectifs que vous remplirez seront ceux que vous vous serez fixés, il existe un fil rouge, un semblant de narration et une construction bien pensée et assez rare dans le registre, laissant le joueur libre de vaquer à ses occupations jusqu'à un certain stade où il sera nécessaire d'accomplir une poignée de prérequis pour progresser dans l'aventure. En l'occurrence, il s'agit ici de trouver des autels, ainsi que certaines ressources pour invoquer des boss propres à chaque biome du jeu, boss qui une fois terrassés vous permettront de récupérer un objet déverrouillant l'accès à des zones autrefois inaccessibles. C'est donc là une ligne directrice qui se dessine à court terme, et grâce à ses objectifs clairement identifiés, Valheim laisse le choix aux joueurs d'adopter leur propre rythme, tout en leur donnant l'assurance d'être un minimum guidés pour qu'ils sachent comment progresser dans l'exploration de cette vaste zone, générée aléatoirement. Et lorsque l'on voit que la liberté de construction du jeu permet de très nombreuses libertés, il n'est pas interdit de penser qu'un autre profil de joueur, plus friand de création que de gameplay pur, voit d'un bon oeil l'arrivée de Valheim sur nos plates-formes.

Si Valheim parvient à honorer sa road map et qu'il réussit à maintenir l'intérêt pour son jeu sur le long terme en y introduisant toujours plus de nouvelles mécaniques, il se pourrait qu'il se pérennise et que son succès ne soit pas qu'un simple feu de paille. Malgré tout, le titre n'étant pas adossé à sa population en ligne pour vivre, car majoritairement orienté coop et favorisant le jeu entre amis plutôt qu'avec des pick up, Valheim pourra sans doute s'aménager une belle longévité une fois la folie des records de connexions simultanées tarie. Son succès en l'état va en tout les cas au-delà du jeu sorti au bon endroit et au bon moment, et si le titre a bien bénéficié d'un certain contexte favorable à sa réussite, il a su tirer son épingle du jeu et, par la même occasion, redoré au moins partiellement la réputation des jeux de survie parus en accès anticipé, ce qui n'était pas chose évidente à la base.

PC Iron Gate Studio Coffee Stain Studios Action Survie Multi en ligne
Commentaires
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jefonce jefonce
MP
Niveau 10
le 11 mars 2021 à 15:45

moi ca me fait surtout penser a l'ére des mmorpg, chaque mmo sortait avec masse pub, masse joueur allaient dessus...mais 1mois seulement et passait au suivant...les mmo ayant plus de budget sur la phase pex ca devenait vite pas rentable de voir les joueurs partir libertiner ailleurs, du coup ils ont arreté d'en faire.
ici ca va faire pareil, une fois le jeu visité, un autre jeu lowcost coop va cartonner...et drainer toute la population dessus...on est a l'ere du jeu fastfood lowcost earlyaccess, ya des dizaines millions de joueurs en attente du prochain jeu a la mode...bien sur une minorité restera dessus.
mais faut etre clair c'est pas une bonne nouvelle pour la qualité des jeux, des battleroyal et jeu de survie lowcost en pagaille et plus aucun actionnaire ne voulant se risquer vers un triple A.

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Commentaire édité 11 mars 2021, 15:47 par jefonce
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