"Nous lançons cet appel car nous recevons de nombreux signalements indiquant que les Joy-Con ne durent pas aussi longtemps que les clients pourraient l'espérer. De plus, les solutions de réparation sont limitées, forçant les consommateurs à faire des remplacements coûteux. Nous utiliserons les réponses à notre appel pour déterminer la marche à suivre", a déclaré Sandra Molenaar, directrice de l'association néerlandaise de protection des consommateurs. Le communiqué mentionne également la participation d'associations de consommateurs de Belgique et de France, qui ont déjà reçu près de 1000 plaintes, mais aussi de Grèce, d'Italie, de Norvège, du Portugal, de Slovénie, de Slovaquie, ainsi que le Bureau européen des unions de consommateurs.

Également visé par plusieurs actions collectives aux États-Unis, Nintendo avait pour rappel commencé à remplacer gratuitement, même hors garantie, les Joy-Con défectueux en début d'année. L'association française UFC-Que Choisir avait mis à disposition ce document expliquant comment obtenir la réparation ou le remplacement d'un Joy-Con, ainsi que ce formulaire pour recueillir des témoignages. "Les excuses du PDG de Nintendo, prononcées en juillet dernier, ne trouvent pas de traductions concrètes. La société continue de vendre des manettes qui ont vocation à tomber en panne avant la fin de la première année d’utilisation, en connaissance de cause (...) Échanger ou réparer des produits, qui ont une probabilité non négligeable de tomber à nouveau en panne sous un an, ne peut être qu’un remède provisoire. Le dysfonctionnement étant connu depuis trois ans, il est indispensable que le géant nippon suive désormais un scénario curatif plutôt que correctif", avait jugé l'UFC-Que Choisir en septembre dernier.

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Source : GamesIndustry