15 heures devant soi, pour jouer à un jeu aussi massif et dense que Cyberpunk 2077 est un vrai privilège, que nous avons exploité avec grand plaisir afin de mieux percevoir ses forces, réelles, mais aussi certaines de ses faiblesses en l'état. Précisons que la version que nous avons essayée datait de début novembre, et que donc, 15 jours de travail supplémentaire nous séparaient de la version à jour du jeu.
Un jeu immersif, mais encore imparfait
Il y a une force qui ne semble pas faiblir, lorsque l'on parle du prochain jeu de CD Projekt, c'est celle de son immersion. Night City, la ville théâtre des événements qui mèneront votre V dans sa quête, est d'une densité rare. Le plaisir de jouer à Cyberpunk 2077 réside aussi dans le fait de se perdre dans une ville façonnée avec amour. Chaque quartier a quelque chose à raconter et ne se résume pas qu'à son simple aspect visuel. Il est possible d'explorer à droite et à gauche, d'assister à ce qu'il s'y passe et d'intervenir si vous le désirez.
Il y a aussi ce sentiment d'incarnation de V, qui marque. Autant pour le choix de la vue à la première personne, que celui des augmentations, très présentes, naturellement, dans un univers Cyberpunk. La narration, la mise en scène, la construction du jeu sont autant d'arguments qui exacerbent notre attente de la sortie du jeu.
Mais il y a toujours ces inquiétudes, celles qui concernent ce volet technique. Très imparfait, doté d'un IA loin d'être convaincante, Cyberpunk 2077 pourrait contrebalancer ses promesses avec un manque de finition pénalisant. Nous vous en parlons ici.