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Après quatre ans de développement chez Ubisoft Montréal, Assassin's Creed Valhalla est enfin disponible. Ce qui pourrait être l'ultime épisode d'une trilogie initiée avec Origins nous embarque cette fois-ci chez les Vikings, dont la soif de conquête est palpable. Juste avant son lancement, nous avons pu nous entretenir avec Julien Lafferrière, le producteur du titre, qui revient notamment sur le retour aux sources de la franchise, et sur son avenir.
La Norvège, le grand Nord, mais aussi l'Angleterre, voilà ce qui attend les joueurs dans Assassin's Creed Valhalla, nouvel épisode de la juteuse franchise d'Ubisoft. Après deux ans d'attente, permettant aux équipes d'Ubisoft Montréal de repenser en grande partie sa saga, nous voilà aux commandes d'Eivor, un ou une Viking, dont la principale motivation est de conquérir les mers et les terres de ce qui n'est pas encore le continent européen. Chose inédite dans la franchise : le jeu laisse le choix du sexe du personnage principal, que l'on peut modifier à tout moment, où au contraire laisser l'Animus choisir pour nous en fonction de la situation...
La façon dont nous avons intégré cette option est complètement logique. Je pense que ce sera super intéressant pour les joueurs de le découvrir. Mais pour ceux qui veulent personnaliser leur expérience, ça reste une option qui est très viable. On a aussi une saveur apportée aussi bien par le Eivor féminin et masculin grâce à nos comédiens de doublage.
Le retour de l'infiltration
Assassin's Creed Valhalla signe aussi le retour de plusieurs éléments des tout premiers épisodes, notamment la lame d'Assassin, ainsi que la capuche pour se fondre dans la foule. Une dimension plus furtive des approches dans certaines missions est aussi au rendez-vous. Ce choix, hautement symbolique, qui vient de l'imposant lore de la franchise, mais pas que :
On a la chance d'avoir un lore qui s'est étoffé au fil du temps et qui a quand même 13 ans d'existence. Et on a aussi la chance d'avoir une communauté de fans qui nous suit depuis longtemps et qui est à fond dans ce type de contenu. Pour nous, c'était important de rendre hommage à tout ça. On voulait intégrer ces éléments, aller chercher leur saveur. Si nous n'étions pas capables de les justifier dans notre univers, ça aurait été complètement désynchronisé par rapport à ce que nous voulions faire. Heureusement, on joue un Viking en territoire ennemi, où le combat n'est pas toujours une nécessité.
Le développement peu touché par la pandémie
Face à la pandémie de COVID-19, Ubisoft Montréal a aussi dû travailler à distance, une nouvelle manière de développer un jeu qui n'a toutefois pas eu d'impact important sur le jeu, dont le développement était déjà bien avancé :
Il n'y avait personne qui avait prévu d'avoir ce genre d'année. Mais on a été relativement chanceux car le jeu était en phase d'atterrissage, où l'on maîtrise très bien le travail qui reste à faire. Et on a la chance d'avoir des outils bien implantés où l'on était dans une posture où il était plus facile de travailler depuis chez soi.
Car Ubisoft Montréal n'est évidemment pas le seul studio de l'éditeur français sur Assassin's Creed Valhalla. Certes, il s'agit des développeurs principaux, mais 15 autres studios lui sont venus en aide :
On a eu la chance de pouvoir appliquer les bonnes pratiques que nos studios asiatiques, qui ont été impactés plus tôt que nous par le COVID-19. Ca aurait été impossible sans la résilience des équipes.
Malgré ces temps difficiles, Assassin's Creed Valhalla semble donc remplir toutes ses promesses. L'équipe d'Ubisoft Montréal s'est en tout cas affairé à proposer une expérience qui ravira sans aucun doute les fans de la franchise, tout en proposant une approche toujours plus RPG à la saga.