Les bureaux versaillais de l'entreprise américaine vont bientôt fermer leurs portes, ce qui signifie qu'un total de 280 emplois pourraient être supprimés. Pour contrer cette décision effectuée part le géant américain, les employés d'Activision-Blizzard décident donc de faire un appel à la grève.

Comme vous pouvez le constater en visionnant le tweet ci-dessus, Blizzard Entertainment ne serait pas à sa première tentative pour réduire ses effectifs français, puisque selon le document, les papas d'Overwatch ou encore de l'indétrônable World of Warcraft auraient, en 2019, essayé de supprimer plus de 130 emplois. Une mesure qui avait été repoussée par le tribunal à la demande des représentants. En mars 2020, l'entreprise américaine aurait à nouveau essayé de supprimer des postes en mettant en place le projet Gemini, mais encore une fois, celui-ci échoue. La société réitère donc l'opération en ce 14 octobre 2020 à la surprise des employés qui pointe du doigt la création de nouveaux locaux à Londres plutôt que la crise sanitaire actuelle.

Ce projet de fermeture de la société censé préserver la compétitivité du groupe, pourtant leader du secteur, est d'autant plus incompréhensible que le secteur du jeu vidéo est l'un de ceux qui a le moins souffert de la crise sanitaire et a même profité des périodes de confinement pour accroître significativement ses revenus. La volonté de s'affranchir des règles fiscales européennes, notamment par la création d'un hub ABK à Londres hors-UE, semble être une explication plus probable. Extrait de l'appel à la grève des employés de Blizzard

Pour contrer cette décision donc, les employés français de Blizzard font appel à la grève et demandent l'abandon du projet de fermeture du site situé à Versailles, le développement de l'activité du groupe sur le territoire français et un investissement dans la prévention des risques psycho-sociaux.