Après des premiers licenciements en France l'année dernière, Blizzard réédite l'opération avec une probable fermeture de ses bureaux versaillais.
L'info est tombée hier soir : Blizzard envisage de fermer ses locaux français, situés à Versailles, ce qui va probablement entraîner des licenciements. Cette cessation d'activité se décompose en 2 actes, avec des premiers licenciements en 2019.
Pourtant, Activision-Blizzard en 2018 se porte bien. L'Overwatch League se lance sur des chapeaux de roues, HearthStone est plus que rentable, Battle for Azeroth cartonne à sa sortie, sans parler de de la signature de l'édition de Sekiro Shadows Die Twice . Presque tout va bien puisqu'une petite étincelle entre Bungie (les premiers Halo, Destiny 1 et 2 ) et l'éditeur prend feu : ils se séparent en décembre de l'année 2018. Malgré 20% de marge récoltée cette année-là, l'éditeur annonce qu'il est en-dessous des résultats espérés et qu'il va débloquer 150 millions de dollars après le licenciement de 750 personnes, dont celui de 134 personnes en France en mai 2019.
ÉPÉE DE DAMOCLÈS SUR 270 EMPLOYÉS
Le deuxième et dernier acte a eu lieu cette semaine, impliquant au passage les bureaux de Blizzard France, le centre névralgique de l'éditeur en Europe. Selon Jason Schreier, journaliste d'investigation pour Bloomberg, les locaux de Versailles sont amenés à fermer. L'information a été confirmé par l'agence de communication de Blizzard, Image7. L'éditeur vise à réorganiser ses activités, et cette réorganisation pourrait conduire à la fermeture du bureau. De nouvelles informations devraient apparaître dans les prochains jours puisque qu'une "réunion exceptionnelle du CSE est prévu le 13 et 14 octobre". Toujours selon Jason Schreier, une partie des employés devrait être replacée à Londres, sans plus d'informations sur leur nombre. Il reste donc à savoir ce qu'il adviendra des employés restants.
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