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Lundi, Microsoft a pris de court l'ensemble des acteurs en place en annonçant le rachat de Bethesda. Mais qu'est-ce que ça signifie pour le jeu vidéo ?
7,5 milliards de dollars, avouez que vous ne vous y attendiez pas ? C'est le montant du chèque qu'a signé la division Xbox pour s'offrir Bethesda et sa société-mère, Zenimax. L'éditeur américain, qui est pourtant en bonne santé, s'est senti attiré par le X de Xbox, prêt à concéder une relative autonomie, sans pour autant remettre en question les exclusivités passées avec la concurrence, sur PlayStation 5.
Bethesda, éditeur majeur de ces 20 dernières années
Bethesda est un gros morceau, et c'est peu dire : on doit à l'éditeur quelques uns des jeux les plus marquants de la génération Xbox 360/PS3 et Xbox One/PS4. A lui seul, il détient de nombreuses licences prestigieuses : Fallout, The Elder Scrolls, mais aussi Doom, Wolfenstein, sans oublier des succès critiques importants, comme Dishonored ou Prey. Il dispose aussi d'un MMO aux millions de joueurs, The Elder Scrolls Online.
Une réserve de licence auxquelles doivent s'ajouter Starfield, un RPG spatial solo très ambitieux, ainsi que The Elder Scrolls 6, nouvel opus de la puissante franchise. Autant de projets - dont certains sont encore inconnus, qui vont sans doute finir par devenir des exclusivités Xbox et PC. De quoi mettre à mal les efforts de PlayStation ?
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