Razer compte parmi les entreprises qui parviennent à tirer leur épingle du jeu cette année, malgré une situation mondiale très incertaine : l’entreprise affiche un chiffre d’affaires record de 447,5 millions de dollars pour le premier semestre de 2020.
Visiblement, la pandémie mondiale a motivé bien des joueurs PC et autres d’acquérir des accessoires et des machines Razer pour s’occuper, se divertir, ou même pourquoi pas pour travailler. Pour preuve, le chiffre d’affaires de 447,5 millions de dollars encaissé par l’entreprise durant le premier semestre 2020, terminé depuis le 30 juin dernier. « Malgré l’incertitude du marché mondial causée par la pandémie du COVID-19, Razer a connu un début d’année spectaculaire, grâce à la position dominante de la marque, à l’expansion des utilisateurs et aux tendances de la consommation à domicile », se félicite Min-Liang Tan, le PDG et co-fondateur de Razer, dans un communiqué.
Une situation qui a presque l’air de surprendre l’entreprise et vu le contexte mondial actuel, on peut le comprendre. Ce chiffre d’affaires record représente une croissance de 25,3% par rapport au premier semestre 2019. Les recettes concernant le matériel, fer de lance de Razer, ont augmenté de 26% par rapport à l’année dernière : claviers, souris et casques sont sur le produit des produits les plus vendus, mais les caméras Kiyo ainsi que le micro Seiren, qui se focalisent sur une expérience de streaming, affichent eux aussi de fortes hausses des ventes. Quant aux ordinateurs portables de la marque, ils ont également « enregistré une forte croissance à deux chiffres en mai et juin, en raison de la forte demande de produits », aux États-Unis.
Tout cela s’accompagne d'une très forte augmentation de l’utilisation des logiciels et services de Razer à travers le monde, y compris la monnaie virtuelle Razer Gold, quant à elle restreinte à certains pays seulement. Elle a enregistré une augmentation de 125,9% du volume total des paiements entre 2019 et 2020.
Razer s’attend désormais à ce que cette croissance de ses revenus, qualifiée de « continue et démesurée », perdure durant le reste de l’année. Assurément, le COVID-19 ne cause pas de tort à tout le monde.