Dans une interview publiée sur la chaîne YouTube de Troy Baker, comédien de doublage qui prête sa voix au protagoniste Joel, Neil Druckmann se confie sur son état d'esprit, suite au lancement de The Last of Us Part II.
Après la sortie de The Last of Us Part II en juin dernier, et la publication des critiques de la presse, Neil Druckmann a envoyé un courriel à son équipe afin de les remercier pour leur travail. Au cours de sa discussion avec Troy Backer , le réalisateur partage quelques confidences à ce sujet ; John Sweeney, directeur artistique du studio, fut l'un des premiers à recevoir ses mots.
Quand les critiques sont tombées, il était l’une des premières personnes à qui j'ai envoyé des textos. Je commence à lui écrire ce texte : 'Mec, je sais que nous n’avons pas toujours été d’accord... '. Pendant que j’écris ce texte, je commence à pleurer, et je ne comprends même pas pourquoi. Je me rends compte que je ne peux pas envoyer de texto à tous les membres de l’équipe, il y a tout simplement trop de gens. Je peux juste écrire un e-mail à toute l’équipe, et je ne suis pas très doué pour ça.
Dans son message envoyé aux membres du studio, le réalisateur partage sa crainte de recevoir "trop d’éloges" personnelles, alors qu'il s'agit ici d'un "projet d’équipe". Évoquant une immense fierté pour le travail réalisé avec les développeurs et les résultats qui en découlent, Druckmann indique que la stratégie de Naughty Dog n'est pas de créer des jeux pour "maximiser les profits ou les ventes" ; "Je veux juste en vendre assez pour qu’on puisse en refaire", précise t-il. Avant d'ajouter :
Les critiques étaient formidables, et c’est merveilleux d’entendre que les gens aiment le jeu et combien il résonne avec eux. Mais rien ne s'approche du fait de t'entendre toi (Troy), ou Laura, ou John, ou tout membre de l’équipe qui m’a envoyé un e-mail depuis la sortie du jeu, dire que c’est le meilleur jeu sur lequel j’ai jamais travaillé. J'emm*rde les haineux. Rien ne me rend plus fier dans ma vie que ce jeu sur lequel j’ai travaillé.
Source : Gamespot
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The Last of Us Part II : Entre sauvagerie et poésie