

Kaaraj vous propose une revue du bilan du marché français du jeu vidéo, publié récemment par le SELL, qui répertorie divers chiffres très intéressants à analyser.
Le document, d'une trentaine de pages, dresse le portrait du jeu vidéo en France sur l'année 2019, grâce à une enquête offline annuelle, et des enquêtes en ligne mensuelles sur un panel changé tous les trois mois, de Français de 6 à 64 ans. Le chiffre d'affaires global du jeu vidéo français s'élève à 4,8 milliards d'euros, dont 2,5 milliards pour le marché consoles, 1,2 milliards pour le marché mobile et 1,1 milliards pour le marché PC. Les trois jeux les plus vendus de l'année (en physique), sont FIFA 20, Call of Duty : Modern Warfare et Mario Kart 8 Deluxe. 64 % du chiffre d'affaires de l'écosystème consoles est lié au software, 24 % au hardware et 11 % aux accessoires. Côté PC, c'est 46 % pour le software, 40 % pour le hardware (les PC équipés de GPU haute performance) et 14 % pour les accessoires.
Au niveau des jeux, 57 % du marché consoles est dématérialisé, contre 98 % sur PC. Sur mobile, les téléchargements gratuits sont dominés par Mario Kart Tour, Brawl Stars et Homescapes, quand les téléchargements payants sont dominés par Minecraft Pocket Edition, Football Manager 2019 et Plague Inc. Les trois jeux dans lesquels les utilisateurs dépensent le plus sont Clash of Clans, Dragon Ball Z Dokkan Battle et Brawl Stars.
Le document du SELL termine par le profil moyen des joueurs français : 71 % des Français jouent aux jeux vidéo au moins occasionnellement (au moins une fois par an). 49 % des Français jouent au moins une fois par semaine, dont 52 % d'hommes (moyenne d'âge : 42 ans) et 48 % de femmes (moyenne d'âge : 39 ans). Seulement 4 % des enfants de 10 à 17 ans ne jouent pas au moins une fois par an. Un enfant sur deux joue tous les jours, et un adulte sur trois. Un enfant sur deux a un sentiment d'appartenance à une communauté, mais seulement un joueur sur cinq, tout âge confondu. Pour toutes les statistiques de ce document, et toutes les analyses de Kaaraj et de nos journalistes et chroniqueurs, nous vous invitons à regarder cette chronique.