Pour autant, le maire de Boston, Marty Walsh, entend bien persuader Sony de quand même venir, arguant du fait que l'entreprise peut montrer l'exemple, de par son envergure internationnale. De plus, le maire indique que le désistement entretient un climat de peur, renforce les stéréotypes, et que les craintes sont générées par un manque d'information. Ainsi, dans une déclaration adressée au président de Sony, Kenichiro Yoshida, et relayée par nos confrères de Gameblog , on peut lire :

Cette peur renforce les stéréotypes blessants que des générations d'asiatiques ont durement essayé de démonter. Cela déclenche les pires réponses qui soient : faire peser la suspicion sur des groupes entiers de personnes, nous fermer, et manquer les opportunités et connexions que pourvoient notre ville. Boston fait bloc pour dissiper ces craintes blessantes et dévoyées. En tant que compagnie d'envergure internationale, vous avez l'opportunité de montrer le bon exemple. En tant que leader dans le domaine des technologies, vous pouvez montrer que vous êtes motivés par les faits et non la peur. En tant que leader dans le jeu vidéo et la culture, vous pouvez montrer que vous croyez dans la connexion et non l'isolation.

Une lettre qui pourrait paraître un peu agressive dans la forme, mais qui montre bien que l'événement est important pour la ville et l'industrie du jeu vidéo dans son ensemble. Pour le moment, Sony n'a pas répondu à cette demande officielle de la mairie de Boston, en sachant que l'événement débute dans deux jours.